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Pérou, Bolivie, pays historiques de la pomme de terre

La pomme de terre a vu le jour dans les Andes, à la frontière entre la Bolivie et le Pérou, où elle poussait à l’état sauvage. Les premières traces de culture que l’on a retrouvées datent d’il y a 7000 ans. Seule culture résistant bien à la rudesse du climat de l’Altiplano péruvien, à plus de 3000 mètres d’altitude, sur les abords du lac Titicaca, des communautés de chasseurs cueilleurs domestiquèrent les nombreuses espèces qui y poussaient.



A l’époque, il existait près de 200 espèces sauvages de pomme de terre, mais les agriculteurs ont progressivement sélectionné et amélioré les spécimens les plus savoureux et les mieux adaptés à la culture, donnant ainsi naissance à une immensité de variétés différentes. C’est environ 2000 ans avant J.-C. que la pomme de terre a commencé à être domestiquée. Dans la « vallée Quechua » sur les flancs de la Cordillère centrale, à près de 3500 mètres d’altitude, la pomme de terre est la seule culture andine qui s’est véritablement adaptée au climat. Certaines variétés peuvent même être cultivées sur la steppe d’altitude, à 4300 mètres au-dessus du niveau de la mer.

C’est entre le 5e et le 10e siècle que la culture de la pomme de terre (la « papa ») est devenue l’une des plus importante culture vivrière (avec le maïs) des peuples andins. A partir du XIIIe siècle et de l’émergence de l’empire Inca, c’est surtout sous forme de chuño, tubercule déshydratée par exposition au gel et au soleil, qu’elle était consommée.



Avec l’arrivée des conquistadors espagnols, la pomme de terre a traversé pour la première fois l’Atlantique vers 1570. Timidement, elle fait son entrée en Italie puis en France et en Allemagne. Vers le milieu du 16e siècle, c’est grâce aux anglais qu’elle est adoptée par l’Europe du Nord. Pourtant, elle est encore essentiellement réservée à l’alimentation des animaux.
C’est au 18e siècle seulement, grâce à Parmentier, qu’elle devient enfin une culture d’ampleur en France. Ce pharmacien convaincu de ses qualités nutritives, fit planter aux alentours de Paris des pommes de terre gardées seulement le jour. Une mesure qui attisa la curiosité des habitants, qui venaient la dérober durant la nuit. C’est le début d’un succès qui ne s’est depuis, plus démenti.
Aujourd’hui, dans les Andes, on répertorie encore 7 espèces et plus de 5000 variétés de toutes les couleurs et toutes les formes, quand, dans le reste du monde, on ne cultive qu’une seule espèce : la Solanum Tuberosum. Près du lac Titicaca, la culture de la pomme de terre est l’une des principales activités de la saison agricole.


Ainsi, tout au long de l’histoire des civilisations andines, la pomme de terre est devenue un élément essentiel de la vie quotidienne : on mesurait par exemple le temps au temps nécessaire pour cuire les pommes de terre. Aujourd’hui encore, dans certaines régions des Andes, les agriculteurs mesurent les terres en topo, la superficie nécessaire à une famille pour couvrir ses besoins en pommes de terre.



PÉROU – LE PAYS DE LA POMME DE TERRE, ON DIT MÊME QU’IL Y A AUTANT DE JOURS DANS UN AN QUE DE SORTES DE POMMES DE TERRE.

Le Lac Titicaca.

 
Situé dans les Andes (la plus grande chaîne de montagnes du monde, orientée nord-sud tout le long de la côte occidentale de l'Amérique du Sud) à plus de 3800 mètres au-dessus du niveau de la mer, le lac Titicaca s'étend sur environ 4700 km² au Pérou et 3800 km² en Bolivie, pour une longueur de 204 kilomètres, avec une profondeur pouvant atteindre 284 mètres. Il abrite 41 îles, dont certaines sont habitées ou exploitées, et est alimenté par plus de 25 rivières. Sa profondeur maximale atteint 280 mètres                                                                                                                      
 
Le bassin du lac Titicaca (la plus grande étendue d'eau navigable du monde) est ainsi un très ancien foyer de civilisation, et c'est depuis ses rives boliviennes ainsi que des vastes plateaux qui les surmontent que la civilisation de Tianhuanaco s'est mise à rayonner entre l'an 600 et 1000 de notre ère, dont les Incas se sont largement inspirés par la suite.                    
Les îles flottantes des Uros constituent un endroit unique au monde, du nom des Indiens qui les occupaient jadis. Elles sont toujours habitées par de nombreux autochtones.
 
Celles-ci sont construites sur des pilotis faits de troncs d'eucalyptus, tout le reste étant constitué de roseaux, première ressource de l'endroit puisqu'ils sont aussi comestibles. Les maisons, les écoles, le sol lui-même sont en roseau. Les habitants vivent principalement de la pêche, de la chasse aux oiseaux ainsi que de la récolte de plantes lacustres.                                                                           
Parmi les autres îles, on retiendra l'île de Taquille, dont les habitants gèrent eux-mêmes toute l'activité touristique de façon à ne pas nuire à leur propre mode de vie.
 






Elle ne comporte pas d'hôtel mais on peut y passer la nuit chez l'habitant, les Taquilles étant réputés pour leur extrême hospitalité.

                              L'île d'Amantani, quant à elle, est en passe de devenir un des hauts lieux touristiques d'Amérique du Sud et réputée pour ses patios et ses jardins décorés de plantes grimpantes. Elle abrite aussi quelques vestiges archéologiques.                                                                              
 
 
 
La dégradation biologique du lac est telle que les bancs de poissons qui hantaient habituellement les berges parsemées de roseaux ont disparu. Les eaux de la lagune, autrefois potables, ne le sont plus et il a été nécessaire de creuser des puits. Les vaches, qui paissent sur les îles du lac et dont le lait est utilisé pour fabriquer un fromage localement très apprécié, sont atteintes de la douve du foie, un ver parasite très pathogène. Elles n'en meurent pas, mais perdent leurs poils et diminuent leur rendement en lait.


Le plus grand désert de sel du monde se trouve en Bolivie.

Le Salar de Uyuni au sud-ouest de la Bolivie est aujourd’hui le plus grand désert de sel du monde. Il est situé à 3800 mètres d’altitude. A la saison sèche, il offre un paysage totalement nu et vide et, à la saison humide il devient un spectaculaire miroir géant.



Avec une superficie de 12 500 km², il est le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers (soit 50 % à 70 %) des réserves mondiales de lithium (qui entre dans la composition des batteries electriques), exploitables de la planète. On estime que ce grand désert de sel contient quelques 10 milliards de tonnes de sel, et on en récolte environ 25.000 tonnes par an, par la méthode traditionnelle consistant à gratter la surface pour faire de petits tas qu’on laisse sécher avant de le récolter.



La liste suivante recense quelques uns des plus grands salars :
• Salinas Grandes (Argentine, 8 900 km²) ;
• Pan d'Etosha (Namibie, 6 133 km²) ;
• Chott el-Jérid (Tunisie, 5 000 km²) ;
• Salar de Coipasa (Bolivie, 3 200 km²) ;
• Salar d'Atacama (Chili, 3 000 km²) ;
• Salar d'Empexa (Bolivie, 2 000 km²) ;
• Salar d'Arizaro (Argentine, 1 860 km²) ;
• Salar d'Antofalla (Argentine, 970 km²) ;
• Bonneville Salt Flats (États-Unis, 410 km²) ;
• Salar de Pipanaco (Argentine).