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Ethiopie - Des trains pas comme les autres - Addis-Adeba - Djibouti

Philippe Gougler part à la découverte de l'Ethiopie à travers ses lignes ferroviaires nationales.
Son voyage débute dans un train qui circule sur une ligne de chemin de fer très ancienne construite par les Français et qui relie Addis-Abeba à Djibouti. A Harar, ville historique, il va se retrouver en pleine nuit parmi des hyènes avant de poursuivre le voyage sur une ligne construite par les Chinois, puis sur des haut-plateaux situés à plus de 3000 mètres d'altitude. Dans le nord du pays, près d'Aterow, il ira à la rencontre des fermiers qui doivent crier toute la journée pour éloigner des babouins qui chapardent les récoltes.

Pour la première fois, l’Ethiopie a une femme présidente

Sahle-Work Zewde a été désignée à l’unanimité par les parlementaires, en remplacement du président démissionnaire Mulatu Teshome.


La présidente éthiopienne, Sahle-Work Zewde à sa sortie du Parlement, à Addis-Abeba, le 25 octobre.


Les parlementaires éthiopiens ont désigné, jeudi 25 octobre, à l’unanimité et pour la première fois une femme, Sahle-Work Zewde, présidente du pays, après la démission de celui qui occupait jusqu’à présent ce poste essentiellement honorifique.






La diplomate de carrière devient la quatrième cheffe de l’Etat en Ethiopie depuis l’adoption de la Constitution de 1995. Ce texte prévoit qu’un président peut être élu pour un maximum de deux mandats de six ans.

Elle est la seule femme chef d''État sur le continent africain.


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Le barrage de la Renaissance

Le 2 avril 2011, le gouvernement éthiopien lançait les travaux de construction sur le Nil du grand barrage de la Renaissance. Un projet pharaonique sur lequel repose le développement de tout un pays. En 2017, il devrait offrir à l’Ethiopie son indépendance énergétique. Débuté quelques mois après la chute d’Hosni Moubarak, le projet fait peur au voisin égyptien. Ce documentaire cherche à mieux comprendre les enjeux de ce barrage pour l’Ethiopie et notamment pour les femmes, premières à profiter de cette nouvelle croissance du pays.



Ethiopie: la rébellion des Oromo en cinq points

 Funérailles de Dinka Chala, tué par les forces de l'ordre éthiopiennes,
 dans le village de Yubdo, dans la région d'Oromia, le 17 décembre 2015.
Depuis deux mois, l'Ethiopie connaît des manifestations quasi quotidiennes suite à la publication du nouveau plan d’urbanisme d’Addis-Abeba qui menace d’empiéter sur le territoire environnant appartenant à la communauté oromo. La répression brutale des manifestants par le pouvoir a fait 140 morts et de nombreux blessés. Explication en cinq points des tenants et aboutissants de cette grave crise que traverse le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique.

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Qui sont les Oromo ?
Les Oromo sont l’une des nationalités linguistiques et culturelles reconnues par le système fédéral éthiopien qui a été instauré par la Constitution de 1995. La « nationalité oromo » regroupe officiellement près de 30 millions d’habitants, soit un tiers de la population éthiopienne, répartis sur un territoire grand comme la France. L’Etat régional Oromia qui entoure la capitale fédérale Addis-Abeba est la principale entité politique et démographique de la fédération éthiopienne. Les Oromo ont leur propre langue, l’afaan oromo, distincte de l’amharique, la langue de l’administration.

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Pourquoi les Oromo, manifestent-ils ?
Les Oromo manifestent depuis novembre dernier pour protester contre un projet d’agrandissement de la capitale Addis-Abeba suscitant des craintes d’expropriation de leurs terres ancestrales. Ces manifestations généralement pacifiques touchent les villes importantes de l’Oromia comme Haramaya, Jarso, Walliso et Robe. Les manifestants craignent que le programme d’agrandissement de la capitale n’oblige les fermiers oromo à quitter leurs terres. C’est précisément ce qui est en train de se passer depuis plusieurs années, avec la capitale fédérale en proie à une explosion démographique inédite empiétant progressivement sur le territoire oromo. Au cours de la décennie écoulée, 150 000 fermiers oromo ont été obligés de quitter leurs villages sans recevoir des compensations financières adéquates. Pour les militants du mouvement oromo, il s’agit d’un véritable accaparement de leurs terres ancestrales, dont le but serait de modifier radicalement la configuration démographique et culturelle de la région. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les Oromos manifestent. Ils l’avaient déjà fait une première fois lors de la présentation en 2014 de la précédente version du plan d’expansion de la capitale. La police avait alors ouvert le feu et tué des dizaines de manifestants. Selon l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), la menace d’éviction de leur terre ancestrale s’ajoute à une longue liste de griefs des Oromo contre le gouvernement fédéral.
Quels sont les autres griefs des Oromo ?
Les griefs économiques se mêlent aux griefs politiques et culturels. Historiquement, les Oromo se sont sentis marginalisés par le pouvoir central dominé par les Tigréens et les Amharas. Malgré le principe fédéraliste adopté dans les années 1990, la dévolution des pouvoirs aux régions n’a pas vraiment eu lieu et par conséquent les entités régionales n’ont toujours pas leur mot à dire, s’agissant, par exemple, du partage des eaux des fleuves, ou de la location à long terme des terres cultivables aux capitalistes étrangers ou encore du plan d’urbanisme de la capitale qui touche de près les Oromo. La reconnaissance officielle de la diversité linguistique et culturelle n’est pas à l’ordre du jour non plus, ce qui suscite d’énormes frustrations parmi les 80 groupes ethniques que compte le pays.
Quel est le bilan des violences suscitées par les manifestations ?
Selon les chiffres rapportés par HRW, au moins 140 personnes ont été tuées dans l’Oromia pendant les manifestations antigouvernementales violemment réprimées par le pouvoir depuis novembre. Le gouvernement a également arrêté des intellectuels oromo qui sont accusés de manipuler la population. C’est la plus grave crise que traverse l’Ethiopie depuis les tueries liées aux élections que ce pays avait connues en 2005.

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Comment s’explique que la communauté internationale n’ait pas encore condamné vigoureusement la terrible répression qui s’abat en Ethiopie sur des manifestants pacifiques ?
L’Ethiopie est considérée par les Occidentaux comme un allié clé dans la lutte contre l’extrêmisme islamiste dans la Corne de l’Afrique. Addis-Abeba n’entretient-elle pas un contingent de plus de 4 000 soldats au sein de la force de l’Union africaine en Somalie, l’Amisom ? En contrepartie, le régime éthiopien reçoit de la part des Américains une enveloppe d’aide substantielle, s’élevant à quelque 3,3 milliards de dollars par an. Inquiets par la tournure que prennent les événements, les Etats-Unis ont appelé « le gouvernement d’Ethiopie à permettre que des manifestations pacifiques aient lieu et à ouvrir un dialogue constructif pour faire face à des doléances légitimes ». Le régime éthiopien sait qu'il y a peu de risque que ces appels soient suivis d’action. Même l’Union africaine dont le siège se trouve à Addis-Abeba, est demeurée étrangement silencieuse jusqu’ici sur le massacre des Oromo qui est en train de se dérouler quasiment sous ses fenêtres. 


Chez les Mursi dans la vallée de l'Omo en Ethiopie

Rencontre avec les Mursis, peuple de la Vallée de l’Omo en Ethiopie, unique par la présence de plusieurs petits groupes ethniques qui habitent dans cette région. Chaque ethnie a développé son propre langage. Les mursis ont la réputation d'être de redoutables guerriers. Les femmes mursis sont les dernières au monde à porter un plateau labial, appelé labret.







Au Maroc, l’apparition du café se fait apparemment vers l773 mais les marocains restent de grands amateurs de thé à cette époque.

Le café est originaire de la haute Éthiopie, et peut-être de la région de Kaffa, ce qui pourrait être à l'origine du nom.
Cela fait hurler les érudits qui jugent cette affirmation comme une solution de facilité, d'autant plus qu'en Abyssinie le café est appelé bunn, ce qui ne ressemble en rien aux diverses appellations que lui donnèrent les Arabes et les Turcs: qahwah, cahuah ou bien kaweh. Cela dit, aujourd'hui encore, le caféier y pousse à l'état sauvage.
D’autres précisent néanmoins que c’est plutôt au Yémen, d’après une histoire amusante qui raconte que vers le VIIIème siècle, un jeune berger gardait ses chèvres sur les hauts plateaux du Yémen. Un jour, il fut intrigué par l'étrange comportement de son troupeau. Ses bêtes, qui avaient brouté les baies rouges d'un arbuste sautaient et gambadaient de façon étrange. Elles étaient excitées au point qu'elles dansèrent ainsi jusqu'à l'aube. Il se rendit au couvent voisin et raconta ce phénomène au prieur. Celui-ci eut l'idée de faire bouillir les noyaux de ces fruits pour confectionner un breuvage. La boisson donna une ardeur particulière à ceux qui en burent. On la nomma " kawah ", c'est-à-dire force, élan, vitalité. A partir de ce jour, les moines, qui prirent l'habitude d'en consommer, ne furent plus la proie de la somnolence lors des longues prières nocturnes du monastère.

Curieusement, partout où elle passa, la boisson de café déchaîna les passions : pour certains, c’était une bénédiction des dieux, pour d’autres, une boisson diabolique.
L’introduction du café dans le monde est étroitement liée à l’Histoire naturellement.
- En 1690, un commando de marins hollandais débarqua aux côtes de Moka, en Yémen et réussit à s'emparer de quelques plantes, le café se diffusa vivement partout dans le monde.
- La première ville européenne à accueillir le café en provenance du Caire est Venise en 1615,
- En 1664, c’est au tour de Marseille qui voit débarquer un navire d'Alexandrie avec une cargaison de café.
- Ensuite, le Brésil en 1721,
- Hawaii en 1825,
- le Kenya en 1878,
- le Vietnam en 1887
- et l’Australie en 1896.
- Au Maroc, l’apparition du café se fait apparemment vers l773 mais les marocains restent de grands amateurs de thé à cette époque. Ce n’est que récemment vers les années 80 que les importations de café au Maroc ont fortement augmenté et que les habitudes ont un peu basculé comme le précise une enquête de la FAO. Dans un pays où le thé reste encore la boisson servie en guise de bienvenue témoignant d’un accueil chaleureux typiquement marocain, le café a su apprivoiser néanmoins le goût d’une grande partie de marocains.

On distingue deux variétés principales de café l'arabica et le robusta.
- L’arabica est cultivé en Amérique du Sud et au Moyen Orient. Il pousse en altitude entre 600 et 2000 mètres sur des terres plus riches en acides, éléments essentiels des futurs arômes. Il compte quelque 200 variétés. Découvert plus récemment à la fin du 19ème dans le bassin du Congo, actuel Zaïre.





- Le robusta quant à lui, est plus résistant, d’où le nom. Il pousse à l'état sauvage dans presque toutes les forêts de la zone tropicale africaine. Il compte plus de 50 variétés et seules 5 d’entre elles sont comestibles.



Le robusta contient deux fois plus de caféine que l’arabica. En matière de goût, l’arabica est doux et fin alors que le robusta est amer et corsé. Pour les gouteurs de café comme on les appelle, ils utilisent un système méticuleusement étudié pour estimer le goût de ce breuvage, dans un premier temps ils examinent les grains crus, après torréfaction ils apprécient les arômes, une fois moulu et mélangé à une quantité précise d’eau ils observent le mélange et après une attente de trois minutes ils notent si une mousse s’est formée et ensuite ils dégustent enfin la fabuleuse boisson.