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Le bidonville géant du douar Ain Défali, une dure réalité, un habitat insalubre, est soustrait du regard des étrangers.

Le bidonville géant du douar Ain Défali, une dure réalité, un habitat insalubre, est soustrait du regard regard des étrangers parce qu’il est caché par la forêt d’eucalyptus et le souk.
Ce bidonville, marqué par une absence d’assainissement et un entassement de petites maisons construites de briques et de plaques de métal, des abris de fortune, des cabanes de tôles. Ici, un fort taux de promiscuité et de chômage accentuant la marginalité sociale, constitue les symptômes criants de la pauvreté d’Ain Défali.
Il n’y a pas d’eau, en dehors de quelques bornes-fontaines. Beaucoup de foyers manquent d’électricité. Les eaux usées et les ordures ménagères sont rejetées dans les ruelles, souvent creusées de caniveaux par le ruissèlement des eaux de pluie. En dépit des contraintes de cet environnement, les femmes font tout leur possible pour entretenir la propreté du ménage et de leurs nombreux enfants.
« Ain Defali », la citadine, a avalé des vagues de migrants venus des campagnes avoisinantes pour fuir la pauvreté. C’est le taux de croissance naturelle mélangé à un taux de mortalité en baisse qui engendre une forte augmentation dèmographique., aussi bien à l’échelon local qu’à l’échelon national. Dés lors, de nombreux problèmes en résultent. Criminalité, sous –alimentation, pauvreté la plus totale, insalubrité, maladies et j’en passe.
Nos responsables ne se préoccupent guère de ce secteur. D'abord en ne les incérant pas dans leurs plans d'urbanisme, en les cachant ou pire, en luttant contre l’arrivée de nouveaux occupants.
Le Maroc veut se débarrasser de ses bidonvilles d’ici 2012. Il ne faut pas rêver que les habitants de ce bidonville seront relogés d’ici quelques mois !

Entre 1940 et 1948, période appelée « Aâm L’boun », 200 000 Marocains sont morts de faim et de misère.


La deuxième guerre mondiale qui fait rage depuis septembre 1939, entraîne des besoins grandissants en matières de première nécessité pour la France, qui se tourne vers les colonies, en l’occurrence le Maroc, où elle puise sans compter pour y remédier.
La France, via la Résidence générale, produit très vite un arsenal juridique afin de mobiliser les ressources naturelles et humaines (marocaines) au service de l'effort de guerre. « Des hommes par milliers, des bateaux pleins de vivres ». Voilà ce que donne le Maroc à la France, au début des années 1940. Conséquence logique de l'effort de guerre que le royaume consent à son (protecteur) français : les réquisitions créent une véritable pénurie dans les souks marocains. Une catastrophe (de plus) pour le royaume.
Après sa défaite face à l'Allemagne nazie et l'armistice, la France instaure donc un régime dit de « ravitaillement » qui touche de plein fouet le Maroc. Désormais, la distribution de tous les produits de base est réglementée. Seules les coupures numérotées « l'boun proprement dit » d'un carnet de ravitaillement permettent d'acheter ces matières indispensables à la vie quotidienne. Chaque bon est réservé à un produit contingenté, dont la part est fixée mensuellement. Les rations se réduisent comme une peau de chagrin au fur et à mesure que la guerre s'intensifie.
Evidemment, le carnet de ravitaillement instauré par la Résidence n'est pas à la portée du commun des (indigènes). Délivrés par les autorités locales, les bons sont écoulés à la tête du client, soumis à l'arbitraire des « chioukhs et des moqaddems » dans toute sa splendeur.
Comme les réquisitions et les restrictions se sont renforcées tout au long des années de guerre, la nature et les modalités de prélèvements céréaliers ont fini par attirer, bien évidemment, la cupidité des auxiliaires du Makhzen. « Ils réquisitionnaient souvent plus que les quantités fixées. Parfois même plus que les capacités de production des agriculteurs ». Et comme un malheur ne vient jamais seul, la sécheresse qui sévit entre 1944 et 1945 aggrave la famine et les privations qui font déjà des ravages parmi la population : la production céréalière décline et n'est plus que de 0,5 quintal par tête d'habitant. Le Maroc connaît alors une famine dévastatrice. En échange de bons, les « ruraux » ont droit en tout et pour tout à une moyenne de 50 grammes de pain par jour. Il n'y a rien d'autre pour compléter cette maigre pitance : peu de légumes, pratiquement pas de viande.
D'omnivores, les Marocains, à la ville comme à la campagne, se transforment peu à peu en véritables herbivores. Broutant tout ce qui pousse, ils se rabattent sur les mauvaises herbes comme la « guernina » ou la « hoummida » qu’on cuisine toujours dans certains foyers marocains. Outre le gland et les épinards « bakoula », toutes les plantes et racines y passent. Une racine dite « irni » (dont le nom est associé aux grandes famines du siècle dernier) a vu sa consommation exploser en cette période de restrictions tous azimuts. Dans la campagne, la plupart des gens partaient en groupe pour cueillir « irni ». On l'appelait « pomme de terre beldi ». La plante est lavée et séchée au soleil avant d’être moulue pour obtenir une sorte de farine que l'on cuisine comme du pain. Le pain « d’irni » provoque des diarrhées carabinées, un moindre mal finalement pour les Marocains, comparé aux crampes provoquées par la faim.
Aux quatre coins du royaume, les hommes font appel au système D pour survivre. A Oujda par exemple, certains se rappellent toujours du « tourtou », un pain à base de cocktail de racines de plantes, inventé à l'époque. Dans le Souss et toute la région du Moyen-Atlas, les sauterelles, communément appelées « jrad », sont grillées et présentées, par la force des choses, comme un plat de résistance. Ingénieux, certains colons récupèrent le procédé et tentent même d'exporter le cornet de friture de sauterelles. En vain. Les truffes abondantes dans la région de Maâmora, près de Rabat, ont par contre eu du succès, jusqu'en en France ! « Les colons interdisaient aux Marocains d'en consommer. Ils incitaient, par contre, les paysans à chercher les précieuses truffes, avant de les échanger contre des bons de sucre ».
Face à cette crise alimentaire sans précédent, les populations rurales criant famine affluent en direction des villes. C'est la période du grand exode rural. Des flots humains envahissent les bidonvilles attenants aux métropoles où l'on distribue des vivres. De longues files stationnent chaque jour devant les magasins de blé, les dépôts de sucre et de thé pour réclamer le minimum vital.
Même les Français du Maroc sont soumis aux rigueurs des restrictions. Interdits par un dahir de la Résidence de fabriquer du pain haut de gamme ou des gourmandises, ils se rabattent sur le pain de consommation au poids réglementé à 350 grammes, vendu 24 heures après sa fabrication. Une chance malgré tout quand on sait que les indigènes devaient, parfois, se contenter des miettes obtenues au péril de leur vie. Quand on recevait un pain contre un bon chez le boulanger, il fallait bien le cacher pour réussir à le faire parvenir jusqu'à la maison, sans risquer d'être agressé par le premier venu.
Dans tous les centres d'approvisionnement du royaume, les files d'attente sont longues, monstrueuses, et pratiquement sans aucune limite dans le temps. Les gens y restent bien au-delà de minuit pour attendre un miracle : la distribution de quelques cuillerées d'huile ! Les moins chanceux pouvaient attendre jusqu'à dix heures d'affilée avant de rentrer bredouilles, sans la moindre goutte d'huile.
Le sucre se fait aussi une denrée rare. Devant l'impossibilité technique d'en importer, le Maroc doit se contenter de sa production interne, insuffisante pour répondre à la demande : 7000 tonnes produites par mois . Insuffisant. Alors on se rabat sur les miracles, les recettes magiques, pour produire du sucre. L'invention en Finlande d'un sucre à base de bois, en 1942. C'est qu'à l'époque toutes les techniques sont testées pour sucrer sa boisson. « Pour adoucir le thé, les gens utilisent du miel dans un premier temps. Mais devant la forte demande, les autorités du protectorat ont triplé le prix du miel ».
Sucrer son thé devient une obsession nationale. Les Marocains se ruent sur la saccharine, dérivé de sucre à base de charbon, autorisée par un dahir dès le 30 août 1940. Certains font appel aux dattes, selon la recette très populaire à l'époque de « une datte dans la bouche pour accompagner plusieurs gorgées de thé ». On en arrive même à utiliser des carottes, ou de la betterave séchée, toujours dans le but obsessionnel « d'adoucir » le thé. Mais encore faut-il avoir du thé ! Le vrai thé à la menthe, tel qu'on peut en consommer aujourd'hui, n'est même pas encore inventé, les Marocains se contentant de menthe séchée comme denrée de substitution.
Tous les Marocains ne sont pourtant pas égaux devant la misère. Les salons de thé des centres-villes de Casa, Rabat ou Meknès ne connaissent pas les affres de la pénurie. Chez les particuliers, et à défaut de thé, c'est le café, paradoxalement, qui est devenu synonyme de « grand luxe », un signe extérieur de richesse. D'où la tendance, surprenante, de se prendre en photo avec une tasse de café à la main, brandie comme un trophée de guerre ! « En cuisine, les femmes mélangeaient le café avec des pois chiches pour gonfler la quantité, avant de broyer le tout au pilon (mehraz). Quand les voisines entendaient le bruit du mehraz, elles accouraient demander une tasse ou une gorgée de café ». Mais toutes les ménagères ne sont pas forcément démonstratives et certaines n'hésitent pas à broyer le précieux café loin de leur foyer, pour éviter de solliciter les oreilles (et les sens) des voisins. « Au final, cela revenait au même puisque l'odeur du café, une fois préparé et servi à table, s'exhalait de partout pour rameuter tout le quartier ».



Ces moments de gaieté ne masquent en rien la rudesse (des conditions de vie) dans laquelle était plongée la majorité de la population. Notamment dans la campagne. Fuir et aller se réfugier en ville est devenu un slogan fredonné aux quatre coins du royaume. « Avec le flux de l'émigration rurale, les grandes villes comme Casablanca sont devenues des mouroirs. Les gens morts de faim dans les ruelles des bidonvilles ne choquaient plus personne ». Les morts étaient parfois enterrés avec leurs haillons car il n'y avait plus de tissu pour leur confectionner des linceuls, les usines de textile étant momentanément transformées en armureries. « On fouillait même dans les tombeaux pour défroquer les cadavres. En gros, les Marocains n'avaient plus rien à se mettre sur le dos ».



En 1945, des millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont en haillons, habillés de chiffons ou de sacs. Il ne s'agit plus pour eux de se vêtir, mais simplement de ne pas choquer la décence. Le constat n'est pas exagéré puisque dans la plupart des familles marocaines, il est courant que trois ou quatre personnes se partagent un malheureux vêtement, que chacun (re)met à tour de rôle avant de s'apprêter à sortir.
Les plus chanceux s'approvisionnent en « kettan », un mauvais tissu qui sert aujourd'hui à fabriquer les sacs de sucre en pain conditionnés au quintal. Ce tissu était rêche comme de la bâche, mais c'était le seul disponible. Dans la rue, tout le monde portait le même tissu. Même l'aiguille pour raccommoder les vêtements devient un luxe. Elle est soumise aussi à l'incontournable bon d'approvisionnement, devenant automatiquement l'objet de toute convoitise. Et un sujet tout à fait sérieux pour l'Administration coloniale. Un communiqué officiel de la municipalité de Rabat d'août 1942 annonce ainsi que “les aiguilles de couture sont disponibles chez les magasins de la Rue des Consuls. Pour disposer d'une carte, adressez-vous à l'Administration municipale d'approvisionnement, département des vêtements”…
Dans ce royaume où tout fait défaut, le savon rationné devient à son tour un produit de luxe. Et pour cause : 100 grammes pour chaque marocain et par mois dans le meilleur des cas. « Dans certains villages, on utilisait le lait de figue cru après l'avoir longtemps séché afin qu'il prenne une forme suffisamment visqueuse pour ressembler de loin à du savon ». La crise vestimentaire conjuguée à l'absence de savon multiplie, entre autres, la propagation de poux, devenus par la force des choses de véritables animaux de compagnie. « Les femmes les cherchaient dans la tête de leurs maris de manière méthodique. Elles pouvaient passer des heures, comme des fouines, à les extraire des habits de leurs enfants. Pour les punaises, elles grillaient des poivrons rouges sur du charbon avant de fuir la maison où l'air devenait irrespirable pendant de longues heures ».
Un fructueux marché noir fait alors son apparition. Les gros négociants, européens, musulmans ou juifs, spéculent sur la pénurie. Ils se livrent à toutes sortes de pratiques illicites face à de simples gens que la privation oblige à céder leurs biens mobiliers et immobiliers pour une « bouchée de pain ». Des périodiques de l'époque, tels que Maghreb ou Al Ouidad, dénoncent « les hausses illicites qui ont permis à des gens de réaliser des bénéfices considérables et de bâtir des fortunes fantastiques ».
Les contrôleurs et les substituts de « chioukh et moqaddems » font la loi concernant les carnets d'approvisionnement. Le chansonnier Houcine Slaoui enregistre ainsi (« H'di rassek La Ifouzou fik Al Koumane », littéralement « prends garde ! ») pour fustiger les dérapages en série de la société marocaine.
La prolifération du marché noir est telle que les bons, vendus excessivement chers, sont parfois échangés contre des journées de travail dans les exploitations des colons. Ne l'oublions pas, le Maroc de l'époque est terriblement discriminatoire. « Les Européens étaient pourvus de quotas supérieurs en sucre, farine, huile et savon. Ils avaient, en plus de ces quatre produits réglementés pour les indigènes, la possibilité d'acquérir neuf autres matières. En 1945 par exemple, année durant laquelle la famine a atteint un niveau record, les Européens pouvaient obtenir même du Kaobel, (chocolat en poudre), chose inimaginable pour un indigène ».
Mais à quelque chose malheur est bon et cette discrimination a, finalement, contribué à ouvrir les yeux aux Marocains quand à l'utopie des slogans « égalitaires » du Protectorat. Car malgré le débarquement américain en 1942, signant le « début de la fin de la guerre », la pénurie a continué de plafonner à des hauteurs proprement extraordinaires. « Tout ce qui a changé, c'est que l'on pouvait, pour les plus jeunes et les plus enhardis d'entre nous, attendre devant les gares les troupes américaines qui partaient au front, pour espérer recevoir des conserves, des gâteaux, du chewing-gum ou des cigarettes ». 1948 signe donc la fin de ces terribles années de famine au Maroc. Un épisode douloureux qui fait dire aujourd'hui que « Les temps ont beaucoup changé. Aujourd'hui, on peut repousser le pain nu même quand on a faim, les fruits, légumes et viande sont en abondance. Qui l'aurait cru, à l'époque ? ».

Le Maroc, face aux impérialismes.

1822-1859 : Règne de Moulay Abderrahmane.

1823 : Signature d’une convention commerciale avec le Portugal, suivie d’accords comparables avec l’Angleterre en 1824, avec la France et le Piémont en 1825.

1828-1830 : Une crise grave éclate à propos de la persistance de la course entre le Maroc d’une part, l’Angleterre et l’Autriche d’autre part. Les puissances européennes ne sont plus disposées à supporter l’insécurité engendrée par les corsaires.

1832 : La mission française du comte de Mornay, dont fait partie le peintre Eugène Delacroix, vient négocier la neutralité marocaine au moment où la France est engagée dans la conquête de l’Algérie.

1884 : Fondation du poste espagnol de Villa Cisneros, sur la côte atlantique du Sahara.

1890 : Convention secrète franco-anglaise fixant les limites de l’expansion française au Sahara occidental et aux confins algéro-marocains.

1894-1908 : Règne de Moulay Abdelaziz.

1900 : Mort du grand vizir Ba Ahmed et début du règne personnel de Moulay Abdelaziz.

1902 : Accord franco-marocain sur la surveillance des confins et des tribus frontalières.

1902 : Accord franco-italien sur le Maroc et la Tripolitaine.

1903 : Le général Lyautey occupe Colomb Béchar en territoire marocain.

1904 : L’Entente Cordiale franco-anglaise repose, pour une bonne part sur le « troc » accordant le Maroc à la France et l’Égypte à l’Angleterre. La même année, l’Espagne se voit reconnaître sa zone d’influence au nord et le petit territoire d’Ifni sur la côte atlantique.

1844 : Après l’incident intervenu lors de la construction, sur les confins algéro-marocains, du poste de Lalla-Maghnia, les Français occupent Oujda et entament des négociations qui demeurent sans résultat. En août, l’escadre du prince de Joinville bombarde Tanger. Le 14 août, la bataille de l’Isly se termine en désastre pour les forces marocaines et, le lendemain, Mogador est occupé. Le 10 septembre, les accords de Tanger mettent un terme à la guerre.

18 mars 1845 : Traité de Lalla Maghnia qui fixe la frontière algéro-marocaine. La France se voit reconnaître un droit de suite au Maroc.

1847 : Reddition de l’émir Abd el-Kader, le chef de la résistance algérienne à l’occupation française.

1856 : Traité commercial avec l’Angleterre, qui accorde de nombreux privilèges aux marchands anglais.

1859-1873 : Règne de Mohammed IV.

1860 : Après un incident frontalier, l’occupation espagnole de Tétouan débouche sur la paix de Ceuta, qui contraint le Maroc à payer une lourde indemnité à l’Espagne.

1863 : La France obtient des privilèges douaniers analogues à ceux de l’Angleterre. Le Maroc abandonne une bonne partie de sa souveraineté en matière douanière, fiscale et judiciaire. Privé d’une partie de ses ressources traditionnelles, le sultan s’endette auprès des banques anglaises.

1873-1894 : Règne de Moulay Hassan ou Hassan Ier.

1880 : La conférence internationale de Madrid accorde à presque tous les pays européens les privilèges dont bénéficiaient jusque-là Français et Anglais.

1883-1884 : Reconnaissance réalisée, dans l’intérieur du Maroc demeuré fermé aux étrangers, par Charles de Foucauld déguisé en juif.

1905 : Coup de Tanger. Discours de Guillaume II proclamant son hostilité aux ambitions coloniales de la France au Maroc.

1906 : La conférence d’Algésiras réunit treize pays, dont les USA et le Maroc. L’indépendance et l’intégrité du Maroc sont réaffirmées mais la position française est renforcée puisque Paris est désormais en mesure de contrôler les finances marocaines et donc le makhzen c’est-à-dire l’État.

1907 : L’assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp entraîne l’occupation de Oujda par les Français. Les émeutes qui éclatent en juillet à Casablanca, à la suite de l’ouverture d’un chantier de voie ferrée à l’emplacement d’un cimetière, entraînent le bombardement de la ville par un croiseur, ce qui déclenche le pillage du mellah et un pogrom contre les juifs.

1908 : Lyautey impose l’autorité française aux tribus installées entre la frontière algérienne et la Moulouya. Dans le même temps, le général d’Amade prend le contrôle de la Chaouïa.

1908-1912 : Règne de Moulay Hafid. Frère aîné d’Abdelaziz, il est proclamé à Marrakech dès le mois d’août 1907 puis marche sur Meknès et Fès. Accusé d’impiété – il était très séduit par les inventions occidentales telles que la bicyclette, les appareils photographiques ou les phonographes –, Abdelazirz est déchu et se réfugie à Rabat où il est bien accueilli par les Français.

Septembre 1908 : L’incident des « légionnaires déserteurs » accueillis par le consulat d’Allemagne à Casablanca ouvre entre Paris et Berlin une deuxième crise marocaine, après celle de 1905-1906.

1909 : L’Espagne étend la zone qu’elle contrôlait à l’ensemble du Rif.

1911 : Devant la révolte des tribus qui a gagné Fès, le sultan demande aux Français d’aller y rétablir l’ordre mais il semble que ceux-ci lui ont pour le moins forcé la main. La colonne Moinier entre à Fès le 21 mars. Meknès est prise en juin. En contrepartie, l’Espagne occupe Larache et Ksar-el-Kébir et l’Allemagne réagit en envoyant la canonnière Panther à Agadir « pour protéger ses intérêts économiques » S’ouvre alors, après ce « coup d’Agadir », la troisième crise franco-allemande à propos du Maroc, finalement réglée par le troc proposé par Joseph Caillaux qui voit l’Allemagne laisser les mains libres à la France dans le royaume chérifien contre le rattachement d’une partie de l’Afrique équatoriale française au Cameroun allemand. La convention est signée le 4 novembre.

30 mars 1912 : Signature du traité de protectorat. Quelques jours plus tard, Fès se soulève, des Français sont assassinés, le mellah juif est pillé. Les tribus soulevées viennent assiéger la capitale. Le 27 avril, Lyautey est nommé résident général et, un mois plus tard, Gouraud écrase la révolte de Fès. Marrakech est occupée en septembre 1912 et Taza en I914. Lyautey décide d’installer la capitale à Rabat et obtient l’abdication de Moulay Hafid remplacé par son frère Moulay Youssef.

Le Maroc, le temps de la grandeur alaouite.

Originaires du Hedjaz, les Alaouites descendent – comme les Saadiens – de Hassan fils aîné de Fatima et d’Ali, la fille et le gendre du Prophète, et constituent donc une lignée chérifienne. Venus s’installer dans le Tafilalet à la fin du XIIIe siècle, ils sont également désignés sous le nom de Filaliens.

1631-1636 : Moulay ach-Chérif impose son autorité dans la région du Tafilalet.

1636-1664 : L’un de ses fils, Moulay Mohammed, engage la lutte contre la zaouïa de Dila puis conquiert pour quelque temps Oujda et Tlemcen avant de se replier sur la Tafna quand se déclenche la réaction turque.

1554-1672 : Règne de Moulay Rachid. Frère cadet de Moulay Mohammed, il réussit à imposer son autorité à tout le Maroc. Il prend tout d’abord le contrôle des itinéraires commerciaux transsahariens. Il s’empare de Marrakech en 1669 mais disparaît dans un accident de cheval.

1672-1727 : Le règne de Moulay Ismaïl correspond à une période d’apogée de la puissance marocaine. Demi-frère des deux précédents sultans et gouverneur de Meknès, il y est proclamé à l’annonce de la mort de Moulay Rachid. Il lui faudra une vingtaine d’années pour consolider, contre les divers particularismes locaux ou religieux, l’unité du royaume. Le sultan dote le Maroc d’une puissante armée, composée pour une bonne part d’esclaves noirs qui lui sont totalement dévoués, ce qui permet au pouvoir central d’être moins dépendant des tribus trop souvent rebelles.

1681 : Traité de La Mamora (Mehdiya) entre le Maroc et la France, contre l’Angleterre et l’Espagne, mais Louis XIV ne le ratifiera pas en raison de la persistance de la course salétine. En 1682, un traité d’amitié n’en est pas moins signé à Saint-Germain-en-Laye.

1689 : Ambassade française de Pidou de Saint Olon. Elle est reçue à Meknès, la capitale de Moulay Ismaïl. En 1698, une dernière ambassade, marocaine celle-là, se rend en France mais l’accès au trône d’Espagne du petit fils de Louis XIV deux ans plus tard condamne toute perspective d’alliance contre ce pays.

1701 : Échec d’une expédition contre les Turcs de la Régence d’Alger.

1710 : Le consul de France à Salé quitte le Maroc, suivi deux ans plus tard par celui de Tétouan.

1718 : La France et l’Espagne rompent leurs relations avec le Maroc. Ce sont les Anglais qui en profitent sur le plan commercial.

1727-1757 : Douze fils de Moulay Ismaïl se succèdent au pouvoir en fonction des caprices d’une armée qui fait et défait les sultans. L’anarchie s’installe. Les caisses de l’État sont vidées et le pays connaît même localement des débuts de famine.

1757-1790 : Règne de Sidi Mohammed ben Abdallah. S’appuyant sur les tribus du Sous, il brise le pouvoir des troupes d’esclaves noirs devenus des prétoriens.

1757 : Le sultan signe un traité de commerce avec le Danemark, puis en 1760 avec l’Angleterre, en 1763 avec la Suède et, deux ans plus tard avec Venise. Il faut attendre 1767 pour voir un traité analogue conclu avec la France. Le sultan fait également aménager par un ingénieur français, le Toulonnais François Cornut, le port de Mogador-Essaouira. Il fait également engager des travaux dans le port de Dar-el-Beida qui deviendra Casablanca.

1765 : Une escadre française bombarde Salé et Larache.

1769 : Les Portugais choisissent d’évacuer Mazagan mais le sultan échoue, en 1774, quand il assiège Melilla et les Espagnols conservent leurs positions.

1776-1782 : Le Maroc est affecté par une terrible sécheresse, génératrice de famine. De 1797 à 1800, il connaît une épidémie de peste très meurtrière et la conjonction de ces deux calamités affaiblit terriblement le pays, qui perd peut-être alors la moitié de sa population.

1787 : Les États-Unis d’Amérique signent un traité d’amitié avec le Maroc.

1790-1792 : Règne de Moulay Yazid. Il est troublé par une guerre malheureuse contre l’Espagne et par les dissidences de ses frères. Le sultan est tué au combat lors de l’une de ces révoltes.

1792-1822 : Règne de Moulay Slimane, l’un des fils de Sidi Mohammed ben Abdallah, qui doit d’abord s’imposer à ses frères.

1813 : Le sultan finit par avoir raison de la révolte du Rif.

1818 : Le sultan est battu lors d’une révolte des Berbères de l’Atlas, qui entrent à Fès en 1820. Il a dressé contre lui de nombreux opposants, notamment les zaouïas quand il a voulu lutter contre les marabouts et les moussems, les rassemblements festifs autour de leurs tombeaux. Il s’inspirait de la réforme wahhabite qui venait de triompher en Arabie avec les Saoudiens mais ces tentatives ne firent qu’engendrer la révolte populaire. Moulay Slimane reprend le dessus mais il est de nouveau vaincu en 1822 et abandonne alors le pouvoir au profit de l’un de ses neveux, Moulay Abderrahmane ben Hicham.

Le Maroc, de la décadence mérinide au royaume saâdien

1358-1374 : Six sultans règnent durant cette période, généralement déposés ou assassinés par les vizirs, qui exercent la réalité du pouvoir alors que le pays plonge dans l’anarchie.

1374-1393 : Le roi nasride de Grenade exerce une tutelle de fait sur le Maroc et occupe Gibraltar et Ceuta.

1398-1420 : Règne du grand sultan mérinide Abou Saïd III.

1399: Henri III de Castille prend Tétouan et vend sa population.

1415: Les Portugais s’emparent de Ceuta.

1420-1465 : Règne du dernier Mérinide Abd al-Haqq. Il est porté au pouvoir par le gouverneur de Salé Abou Zakariya Yahya de la tribu des Beni Wattas alliée des Mérinides et installée dans le Rif. Cet Abou Yahia va exercer une véritable régence et garder le pouvoir pendant vingt-huit ans. Abd al-Haqq se retourne contre la famille du régent et la fait massacrer, à l’exception de celui qui deviendra en 1471 le premier souverain wattasside.

1437 : Échec de l’expédition portugaise contre Tanger.

1438 : Avènement du roi de Portugal Alphonse V, surnommé « l’Africain » ; qui mène au Maroc une politique résolument expansionniste.

1458 : Prise de El-Ksar-es-Seghir par les Portugais.

1465 : La révolte de Fès entraîne l’exécution du sultan Abd al-Haqq. Un sultan d’origine idrisside, Abdallah al-Jouti, est proclamé mais son autorité se limite à la région de Fès.

1471 : Mohammed ech-Cheikh, qui a survécu au massacre des Wattassides, vient assiéger Fès, s’en empare l’année suivante et fonde la nouvelle dynastie wattasside. La même année, les Portugais prennent Arzila, puis Tanger, ce qui leur permet de contrôler le détroit.

1472-1505 : Règne de Mohammed ech-Cheikh qui ne peut s’opposer à l’éclatement territorial du pays et à l’intervention des Portugais sur les côtes du pays.

1481 : Les Portugais imposent leur autorité à Safi qu’ils occuperont effectivement en 1508, puis à Azzemour en 1486 (occupée en 1513), à l’embouchure de l’Oum-er-Rbia.

1492 : À l’issue de la guerre commencée dix ans plus tôt, les Rois Catholiques d’Espagne s’emparent de Grenade, scellant ainsi la fin de l’Islam espagnol.

1505-1524 : Règne de Mohammed II. Il échoue dans ses tentatives de reprendre Arzila en 1508 et 1515 et Tanger en 1511.


1505 : Joao Lopes de Sequeira fonde Santa Cruz de Aguer (Agadir), récupéré par la Couronne portugaise en 1513.

1514 : Débuts de l’établissement portugais de Mazagan, qui durera jusqu’en 1769.

1515 : Battus à La Mamora, les Portugais doivent abandonner l’embouchure du Sebou.

1519 : Construction de la forteresse portugaise d’Agouz, à l’embouchure de l’oued Tensift.

1524 : La famille saadienne se rend maîtresse de Marrakech. Il s’agit d’une lignée chérifienne originaire du Hedjaz dont l’un des chefs Abou Abdallah, disparu en 1517, avait rallié derrière lui le Sous pour lutter contre les Portugais. Le rôle grandissant des Saadiens va de pair avec l’essor des zaouias ou confréries, et l’autorité spirituelle grandissante des marabouts, phénomène fréquent en période de crise alors que l’Islam paraît menacé. Mohammed el-Jazouli, chef d’une puissante zaouïa du Sous, a ainsi soutenu dès 1511 la désignation comme chef de guerre d’Abou Abdallah surnommé « Celui qui est appelé par Dieu ».

1524-1550 : Règne d’Ahmed al-Wattassi. Il doit reconnaître aux Saadiens une indépendance de fait dans les régions du Sud. Quand il se décide à marcher sur Marrakech en 1528, il est battu et doit se replier. Deux fils d’Abou Abdallah se partagent alors le pouvoir dans le sud du pays : Ahmed el-Arej règne à Marrakech, Mohammed ech-Cheikh est gouverneur du Sous.

1537 : Victorieux des Wattassides à l’Oued-el-Abid, les Saadiens obtiennent le partage du Maroc en deux royaumes dont la frontière est située à hauteur de la région du Tadla.

1541 : Les Saadiens arrachent Agadir aux Portugais et apparaissent comme les défenseurs de l’Islam alors que, trop faibles, les Wattassides cherchent à négocier avec les chrétiens. La chute d’Agadir marque le début du reflux portugais. Azemmour et Safi sont bientôt évacués et, après la prise de Fès, par les Saadiens, El-Ksar-es-Sghir et Arzila sont abandonnés à leur tour en 1550. À cette date, les Portugais ne conservent plus que Tanger, Ceuta et Mazagan.

1548 : Fait prisonnier par les Saadiens, le sultan est libéré contre l’abandon de Meknès.

1550 : Prise de Fès par les Saadiens.

1552 : Échec des tentatives saadiennes dans l’ouest de l’actuelle Algérie.

1554 : Appuyé par les Turcs d’Alger, Bou Hassoun, un Wattasside reprend Fès mais cette restauration est éphémère car Bou Hassoun est finalement vaincu et tué dans le Tadla par le Saadien Mohammed ech-Cheikh qui récupère Fès. Les derniers Wattassides sont massacrés par des pirates alors qu’ils fuyaient le Maroc.

1554-1557 : Règne de Mohammed ech-Cheikh sur un Maroc réunifié, dont la capitale est transférée de Fès à Marrakech. Le sultan marocain, inquiet des ambitions ottomanes, se tourne alors vers l’Espagne de Philippe II et négocie secrètement avec le comte d’Alcaudete, gouverneur espagnol d’Oran, pour agir contre Alger mais les Turcs devancent l’offensive prévue et assiègent sans succès Oran, alors que les Marocains échouent devant Tlemcen.

1557 : Mohammed ech-Cheikh est assassiné par un transfuge turc qui s’était mis à son service et sa tête est portée à Alger puis envoyée à Constantinople. Les troupes algéroises menacent Fès après une bataille indécise livrée sur l’oued Sebou mais une sortie des forces espagnoles d’Oran les contraint au repli.

1557-1574 : Règne d’Abou Mohammed Abdallah el-Ghalib Billah. Il échoue dans sa tentative contre Mazagan et la révolte morisque de Grenade gêne sa volonté d’alliance avec l’Espagne contre la menace ottomane. Celle-ci apparaît moins dangereuse après que les flottes chrétiennes ont battu à Lépante celle du sultan, en octobre 1571.

1574-1576 : Règne de Mohammed el-Moutaoukil, l’aîné des fils de Mohammed el-Ghalib alors que, selon la tradition, le frère aîné du défunt, Abdelmalek, aurait dû lui succéder. Abdelmalek, qui a combattu dans les armées ottomanes, bénéficie du soutien du sultan turc qui cherche ainsi à installer enfin la puissance ottomane au Maroc. Abdelmalek peut ainsi envahir le pays avec une puissante armée turque et il s’empare de Fès, puis de Marrakech après avoir battu son neveu près de Rabat. Celui-ci recherche alors l’appui du roi du Portugal Sébastien, qui espère ainsi prendre pied de nouveau sur les côtes marocaines.

1576-1578 : Règne d’Abdelmalek el-Moatassem Billah. Il cherche à écarter du Maroc l’allié turc qui lui a permis de s’installer au pouvoir car il comprend que le sultan de Constantinople constitue la principale menace pour l’indépendance marocaine, autrement dangereuse que celle de l’Espagne de Philippe II, contrainte de disperser ses efforts d’Italie aux Flandres.

4 août 1578 : Bataille de l’Oued el-Makhzen – dite aussi d’Alcazarquivir, ou « bataille des trois rois » – au cours de laquelle le roi Sébastien de Portugal et son protégé Mohammed el-Moutaouakil se noient dans la rivière en tentant de fuir pendant qu’Abdelmalek est emporté par la maladie. La victoire marocaine est totale et aura des conséquences dramatiques pour le Portugal qui avait perdu le meilleur de ses forces et dont le prince n’avait pas de descendant, ce qui allait entraîner en 1580 l’annexion du pays par l’Espagne de Philippe II, l’oncle du roi défunt. Le petit royaume lusitanien allait ainsi perdre pendant soixante ans son indépendance.

1578-1603 : Règne d’Ahmed el-Mansour, le frère d’Abdelmalek. Son règne correspond à une période de paix qui voit l’Empire ottoman renoncer à ses ambitions en direction de l’ouest, ce qui contribue à fortifier l’indépendance marocaine.

1581 : Les Marocains s’emparent des oasis du Touat qui constituaient une étape obligatoire sur la route menant du Sud algérien vers Tombouctou et Gao, une route qui avait progressivement supplanté celle passant par le Tafilalet. Le déclin du commerce transsaharien – dont les caravanes sont maintenant concurrencées par les caravelles portugaises qui vont directement sur les côtes guinéennes – et la volonté de contrôler les salines de Teghaza dont s’est emparé l’Empire songhay de Gao conduisent naturellement le Maroc à se tourner vers ces régions pour rétablir des échanges qui, pendant au moins sept siècles, s’étaient révélés très fructueux pour lui.

13 mars 1591 : Après avoir traversé le Sahara par Tindouf, Teghaza et Taoudeni, l’armée marocaine du pacha Djouder se heurte à Tondibi aux troupes de l’Askia de Gao qui sont rapidement mises en déroute. Gao est prise et l’Askia accepte toutes les conditions marocaines mais le sultan envoie des renforts confiés à un certain Mahmoud et exige davantage. Vaincu, l’Askia est tué, l’Empire songhay disparaît et un pachalik marocain est installé à Tombouctou où il se maintiendra jusqu’en 1660. Cette conquête ne modifiera pas profondément les échanges car l’or du Soudan continuera à s’exporter par la côte du golfe de Guinée ou par des itinéraires transsahariens aboutissant sur les côtes méditerranéennes contrôlées par les Ottomans.

1603 : À la mort du sultan, emporté par une épidémie de peste, le pays voit bientôt s’affronter ses fils proclamés sultans, l’un à Fès, l’autre à Marrakech. Moulay Zidane sort finalement vainqueur de la lutte l’opposant à ses frères Abou Faris et Al-Mamoun. Au cours des quarante ans qui suivent, plusieurs sultans saadiens se succèdent à Fès d’une part, à Marrakech de l’autre. Il faut attendre la victoire des Alaouites pour voir l’ordre et l’unité rétablis.

1609-1614 : Expulsion des Morisques d’Espagne. Un grand nombre d’entre eux vient s’installer au Maroc : ceux venus d’Estremadure près de Rabat, d’autres à Salé où ils fondent une république corsaire appelée à devenir fameuse et à multiplier ses expéditions dans tout l’Atlantique.

A tous mes amis, meilleurs voeux pour l’année 2011.




Tous mes Voeux de Bonheur,
du plus profond de mon coeur,
pour cette nouvelle année,
sois heureuse et en bonne santé.


Très bonne année 2011


Découverte d’une nouvelle forme de vie, la GFAJ-1, en Californie, dans le lac Mono.



La NASA a découvert une nouvelle forme de vie, une bactérie connue de souche GFAJ-1, dans les sédiments du lac Mono en Californie, hypersalin et hautement alcalin, situé à plus de 1900 mètres d’altitude, dans une région volcanique et très dense en minerais, capable de se développer à partir de l'arsenic.



Des bactéries "mangent" de l'arsenic, l'un des poisons naturels mortels les plus connus sur Terre, et l’incorporent directement à leur protéine et à leur ADN. Autrement dit, elles remplacent le phosphore de leur ADN par l’arsenic. Il peut aussi être un élément clé du développement de la vie chez certaines créatures.
Cette découverte redéfinit donc ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie à savoir le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. La vie semble pouvoir s'adapter à des conditions bien plus variées qu'on ne le pensait. Il s’agit d’une découverte retentissante qui bouleverse la recherche sur la vie sur Terre, voire au-delà. Le fait qu'une bactérie soit capable d'évoluer dans l'arsenic pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables.

La Principauté de Monaco, état indépendant situé au coeur de l'Europe.

Capitale: Monaco
Population: 32 000 habitants (2000)
Langue officielle: français
Groupe majoritaire: français (58 %)
Groupes minoritaires: monégasque (17 %), italien (16,6 %), anglais, allemand, espagnol, etc.
Système politique: principauté parlementaire placée sous la protection de la France.
La principauté de Monaco est un petit État souverain de 2,2 km² de superficie, s’étendant sur une étroite bande côtière de 3,5 km de long; la principauté est située aux pieds des Alpes du Sud et est bordée par la Méditerranée. Cet État, situé à seulement 12 km à l'ouest de la frontière italienne, est enclavé dans le département français des Alpes-Maritimes.





Monaco est une ville monégasque. Ses habitants sont appelés les Monégasque.
Située à 62 mètres d’altitude, Elle est distante de 13 km de Nice, la plus grande ville à proximité.


Par ailleurs, la ville de Monaco est réputée pour être une ville de riches, voire d'ultra-riches disposant d'un minimum d'environ 30 millions de dollars ou 20 millions d'euros!



À la blague, les Monégasques disent qu'un propriétaire d'une Mercedes qui lave lui-même sa voiture est considéré comme un pauvre !En réalité, la majorité des Monégasques appartiennent à la classe moyenne avec des individus au revenu moyen. Bref, s'il y a beaucoup de riches à Monaco, il faut compter aussi sur une importante classe moyenne. Les langues parlées sont principalement le français, l’italien et l’anglais. La langue française est la langue officielle de l’État.