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Benya, le fantôme vivant.

J’entends toujours parler d’un certain Benya, un fantôme vivant, né à Ain Défali en 1954, qui, paraît-il, erre de village en village. Personne n’arrive à mettre la main sur lui. Il est solitaire et avoisine actuellement les 54 ans.
La taille, la forme du visage, beaucoup pense à un Ghoul , c’est à dire une créature ou un monstre mythologique ayant souvent un rapport avec les ténèbres. Sans jamais dépasser les études primaires, il a exercé dans son enfance plusieurs métiers : berger, pêcheur, marchand ambulant etc…
Ici, l'histoire de Benya est devenue une référence non seulement de courage mais aussi de terreur.
Retenez bien les paroles de 1954 :
"Avec le temps... petit Benya deviendra grand.
Pour le moment, il a juste un an.
Mais non ce n' est pas un mutant,
c' est qu' il n' as pas encore de dent.
Et puis, manger proprement,
ce n' est pas amusant.
En attendant, c' est évident,
il vivra jusqu 'à cent printemps...
et toujours passionnément."
Eclaircissements sur Benya par Mr Jacques Quittau (France).
Bonjour Ould blad,
Voilà bien un fantôme qui reprend vie grâce à votre blog. Quelqu'un se souvient-il encore de ce personnage articulé fait de contre plaqué découpé et vêtu d'une djellaba, que l'instituteur utilisait en 1954-1955 à l'école de la gare de Aïn Défali pour permettre à ses élèves de s'exprimer. Fixé sur le tableau noir par un clou, ce personnage pouvait prendre une multitude de positions. Il pouvait marcher, courir, lever les bras, etc... et quelques compléments dessinés sur le tableau permettaient de le rendre vivant : une pierre le faisait trébucher, un panier à la main et il allait au souk, un ballon au bout de son pied et il marquait un but à la plus grande joie des enfants qui l'avaient eux- mêmes baptisé Benya" .Matériel pédagogique rustique, certes, mais innovant cependant, Benya a joué un rôle non négligeable dans l'apprentissage de ces élèves qui venaient à l'école avec bonheur malgré l'éloignement de leurs douars.
Bien cordialement .
J. Quittau
Point de vue de mme Jeannine Quittau sur Benya (France).
Cher M. Ould Blad,
J'ai découvert à mon tour, avec l'aide de mon mari, que vous vous étiez intéressé à ce personnage mythique de Benya et veux vous apporter les précisions suivantes à son sujet. En 1957, Benya a suivi ses maîtres à Had Kourt où, après quelques prestations à l'école, il a disparu. Certains pensent l'avoir vu se diriger vers le djebel Kourt, puis vers l'est, peut-être même jusqu'au douar des Ouled Ktir à la recheche, sans doute, de son lieu de naissance : la perle du Gharb, Aïn Défali. Il n'est pas impossible qu'il retrouve ses racines grâce à votre blog.
Bien cordialement.
Mme Jeannine Quittau.






La Tour Eiffel se paie un lifting !


Pour ses 120 ans, la tour Eiffel se refait une beauté.
Inaugurée le 31 mars 1889, la tour Eiffel fête, mardi, ses 120 ans. Pour l’occasion, la "vénérable dame" se refait une beauté. À grands coups de pinceau.
Quelque 25 peintres, plus de 60 tonnes de peinture, 50 km de cordes de sécurité, 2 hectares de filet de sécurité, 1 500 brosses, 5 000 disques abrasifs, 1 500 tenues de travail. C’est avec cet arsenal que la tour Eiffel sera repeinte pour la 18e fois depuis son inauguration, il y a 120 ans.
Un vaste chantier de 250 000 mètres carrés attend les peintres de la société grecque Stelma, qui a remporté l’appel d’offres international. Les travaux, effectués en moyenne tous les sept ans, devraient durer plus d’un an et coûteront la bagatelle de 170 millions d’euros.
Les peintres commencent par le sommet et redescendent au fur et à mesure vers la base du monument. Malgré quelques accidents, les travaux n’ont jamais fait de morts.
Haute de 324 mètres (avec l’antenne), la tour Eiffel, en fer puddlé, pèse environ 7 000 tonnes.


Construite par Gustave Eiffel à l’occasion de l’exposition universelle de Paris en 1900, la "vénérable dame", telle qu’on la surnomme, était l’édifice le plus haut du monde jusqu’en 1930.

Surmortalité des abeilles: Des mesures s'imposent !

 Cette surmortalité est attribuée à des parasites, comme le frelon asiatique, mais aussi à l'usage de pesticides, en particulier des insecticides de la classe des néonicotinoïdes. Lesquels, comme l'ont mis en évidence plusieurs études, désorientent les abeilles, les empêchant de retrouver leur ruche, et diminuent leur résistance immunitaire.
Les abeilles et autres pollinisateurs sont les symboles malheureux de ce désastre sanitaire et écologique. Plus de 85 % des espèces végétales sur terre  s'appuient sur l'action des pollinisateurs. Difficile d'imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas conviées.
A elle seule, et à titre gracieux, une ruche peut polliniser jusqu'à 3 millions de fleurs en une journée. La valeur économique de l'activité pollinisatrice des insectes est estimée à 153 milliards d'euros, soit 9,5 % en valeur de l'ensemble de la production alimentaire mondiale. Et pourtant, dans certaines régions, près de trois quarts des essaims d'abeilles domestiques ont disparu.

C'est l'automne à Ain Defali

 





L'automne est bien là.
Il fait beau.
Le soleil brille tous les jours.
Les arbres ont revêtus leurs plus belles couleurs pour le plaisir des yeux.
L'automne, cette année, est tout de même magnifique.

 


Le froid commence à se faire sentir
Les animaux pensent à ne plus sortir
Tout cela est désolant
Mais pourtant



 

C'est une saison magnifique
Les feuilles devenues rouges et jaunes
Offrent un paysage magique
Car l'automne





Avant de dépouiller les arbres majestueux
Les montrent dans leur plus belle parure
Pour qu'on se souvienne d'eux
Jusqu'au printemps où on les reverra plein de verdure

 
L'automne est une saison agréable à Ain Défali. Saison des couleurs chatoyantes, du crépitement des feuilles mortes, de la cueillette des champignons ou des mûres…



L'été est fini mais l'automne est si beau !
                                                                                       
En voici quelques citations à propos de l’automne :

L'automne raconte à la terre les feuilles qu'elle a prêtées à l'été.
L'arbre se sauve en faisant tomber ses feuilles.
L'automne est une demeure d'or et de pluie.
De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre.
Tout l'automne à la fin n'est plus qu'une tisane froide
L'automne est une saison sage et de bon conseil.
Automne. Le post-scriptum du soleil.
L'automne est le printemps de l'hiver.
Les feuilles sèches préparent la tisane de l'automne
A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.
Les nouvelles sont comme les feuilles d'automne. Le vent qui les porte les malmène.

Quelques blagues

Le Taureau :
Au beau milieu du douar Béni Sennana, Laoula se balade avec une vache. Il rencontre le vieux Larbi :
- Bonjour Laoula, tu fais quoi avec ta vache ?


- Je vais mener la vache au taureau.
- Mais ce n'est pas ton papa qui fait cela d'habitude ?
- Si, si, mais la vache préfère le taureau.


La belle mère et la jument :
C'est un jour de deuil chez Lyazid : sa vieille jument a tué sa belle mère en lui assenant une énorme ruade. Tous les habitants du douar Béni Sennana viennent aux obsèques. Touché par la foule venue honorer la défunte, Mohamed s'adresse à un cousin de Lyazid :
- C'est émouvant de voir ce monde ! A voir le nombre de personnes présentes pour venir lui dire un dernier adieu, cette femme devait être très aimée !



Le cousin lui répond :
- Vous vous méprenez Mohamed... Ils sont tous là pour acheter la vieille jument.


Le bon cheval
Ahmed regarde tranquillement la télévision assis sur son canapé. Soudain, sa femme Nadia arrive par derrière et lui assène un violent coup de casserole sur la tête.- Ca ne va pas non ? Pourquoi tu me frappes ? - En lavant ton pantalon, j'ai trouvé un bout de papier avec écrit dessus Aicha et un numéro de téléphone ! - Hein ? Tu plaisantes ! C'est parce que la semaine dernière je suis allé aux courses de chevaux,
et le cheval qui ma fait gagné, s'appelait Aicha... Je voulais me souvenir du nom... Et le numéro? C'est le numéro des chevaux à l'arrivée ! Nadia s'excuse. Une semaine plus tard, Ahmed regarde tranquillement la télévision assis sur son canapé, et Nadia lui assène un nouveau coup de casserole sur la tête.- Mais t'es pas bien ? Qu'est-ce qui te prend ? - Ton cheval a téléphoné !


Femme intelligente ou belle :Fatima demande à son mari :
- Tu préfères quoi comme type de femmes ? Si tu devais faire un choix entre une femme très intelligente et une très jolie femme, tu prendrais laquelle ?
- Mais ni l'une ni l'autre, mon amour. C'est toi que j'ai choisi ! Tu le sais bien !






La grande bouche :



- Hein papa que c'est vrai que je n'ai pas une grande bouche ?
- Mais non mon ange ! Allez, prend ta pelle et termine ta soupe.





Le vrai con :Un père est à table avec ses trois fils.
Mustapha, âgé de 13 ans, avale une gorgée et recrache dans son assiette : - Bahhh !!! Elle est dégueulasse ta soupe ! C'est quoi cette merde...Le père se lève et lui flanque une grosse mandale en lui conseillant d'être poli.
Driss, âgé de 10 ans dit alors :- Mais papa ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi tu le bats ? Il a raison elle est pourrie ta soupe !Le père se lève à nouveau, lui donne une énorme claque et lui demande de ne pas jurer et de boire cette soupe.
Said, âgé de 5 ans, lève alors les bras pour se protéger. Le père lui dit alors :- Pourquoi as tu peur ? Si tu es gentil et respectueux avec moi, je n'ai aucune raison de te taper ! Said lui dit alors : Oui mais enfin je me méfie ! T'es tellement con !












Le ventriloque :Laoula s'égare dans une forêt, mais tombe heureusement sur une maison au beau milieu des bois. Il est accueilli par Laouni qui lui offre le gîte et le couvert. Le lendemain matin, Laoula se lève après une merveilleuse nuit, et s'en va retrouver Laouni qui est déjà en train de travailler dans sa ferme :- Bonjour cher monsieur, j'ai passé une excellent nuit chez vous et j'aimerai vous remercier pour votre hospitalité. Le souci, c'est que je n'ai pas mon portefeuille avec moi !- C'est pas grave Mr Laoula ! Nous, à Ain Défali on partage avec les gens qui ont des problèmes ! - Par contre, je suis artiste, je suis ventriloque, et je peux vous faire une petite démonstration.
Laoula s'approche d'une poule et lui dit : - Bonjour madame la poule ! Vous allez bien ? La Poule : - Ca va très bien ! Bon, c'est vrai que tous les matins Laouni vient me voler mes oeufs mais autrement je vais bien …Laouni halluciné : -Nom di diou !!! Y fait causer les poules ?
- Pas seulement les poules, regardez ! Laoula s'approche d'une vache :
- Bonjour madame la vache ! Vous allez bien ? La Vache : - Ca va très bien ! Bon, c'est vrai que tous les matins et tous les soirs Laouni vient me voler mon lait mais autrement je vais bien …- Crénom di Diou !!! Y fait causer les vaches aussi ? Laoula : - Vous savez, je peux faire ça avec tous les animaux, regardez !


- Il s'approche d'une chèvre :



- Comment allez vous Madame la chèvre ?




Alors Laouni tout affolé s'écrie :

- Non ! Faut pas l'écouter ! C'est une sale menteuse !





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Les filles d’Ain Défali peinent à terminer leurs études.

Pour des raisons tant pratiques que culturelles, de nombreuses familles rurales à Ain Défali préfèrent investir dans l'éducation des garçons plutôt que dans celle des filles. Nombreuses sont les filles dans les campagnes dans notre région qui n’accèdent pas à l’école ou ne peuvent pas poursuivre leurs études secondaires. Les principales raisons sont : l’enclavement des douars, l’absence de routes, de transports communs, des mentalités rigides traditionnelles. A cause de l’éloignement, les familles dans les campagnes préfèrent que leurs filles restent dans la maison au lieu de les envoyer chaque jour à un établissement scolaire à des dizaines de kilomètres du foyer familial.






Les classes sont fréquemment installées dans des régions d'accès difficile pour les élèves. La plupart des parents estiment que leurs filles doivent se marier tôt et les privent, ainsi, de la scolarisation malgré les tentatives des enseignants. Quelques-unes quittent l’école au milieu de l’année scolaire.


A vous, de trouver des solutions pour encourager davantage la scolarisation de ces filles rurales...

Contes choisis.

Conte 1 : Un vieil homme avait un troupeau d’ânesses. Et il avait 3 fils. Il décida de léguer la moitié du troupeau à son fils aîné, le quart au deuxième et le sixième au troisième. Et ce qui restera, décida-t-il, ce sera la part de Dieu. Et il mourut. Les trois frères se réunirent pour faire les comptes. Le père avait laissé 11 ânesses...
Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 11 divisé par 2 = 5,5 ânesses . C’est ennuyeux !
Pour le deuxième, le quart du troupeau : 11 divisé par 4 =2,75 ânesses. C’est regrettable !
Pour le troisième, le sixième du troupeau : 11divisé par 6=1,83 ânesses. Un vrai massacre ! Quant à la part de Dieu, elle était 0,92 ânesses .
Le troupeau des 11 ânesses commençait à trembler pour sa survie !
Quant aux 3 fils, ils menaçaient de s’entretuer. Le plus sage des 3 frères décida d’aller consulter un vieil homme. Il lui dit : calmez-vous, j’ai une idée. J’ai dans mon cabanon une ânesse qui ne sert à rien, prenez-la, vous pourrez toujours me la rendre. Le frère ramena cette gracieuse ânesse à la maison. Avec les 11 autres, cela faisait un troupeau de 12 ânesses !
On recommença le partage.
Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 12 divisé par 2 = 6 ânesses, bien entières !
Pour le deuxième, le quart du troupeau : 12 divisé par 4 = 3 ânesses bien complètes !
Pour le troisième, le sixième du troupeau : 12 divisé par 6= 2 ânesses, avec 8 pattes !
Au total, les 3 frères s’étaient partagé : 6 + 3 + 2 , cela fait 11 ânesses...
Et oui, il en restait une, la gracieuse ânesse du vieil homme. Bizarre, bizarre !

L’un des frères la ramena au vieil homme en lui disant : « Pfitt, elle ne sert à rien votre gracieuse ânesse, je vous la rends ».
La morale de cette histoire, la voici : la grâce de Dieu, comme l’ânesse, elle intervient... en plus, par surprise, par grâce, gratuitement, sans qu’on s’y attende, sans qu’on l’ait voulu, sans qu’on l’ait décidé : comme surcroît au moment où l’on s’y attend le moins. Comme l’ânesse, elle ne fait que passer, la grâce. Elle rentre par une porte et elle sort par l’autre. C’est un vrai courant d’air.
Apparemment, elle ne sert à rien.
Et pourtant, elle réconcilie les frères séparés et elle permet la survie du troupeau, et en plus, chacun des 3 frères reçoit plus que prévu.

Conte 2 : Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.
Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.Avec chaque pelleté de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!'
La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais.
Il ne faut jamais abandonner!

Conte 3 : Il était une fois un âne plus gourmand que les autres qui, chaque fois qu'il passait devant un clocher , s'arrêtait pour lever des yeux pleins de convoitise vers un magnifique pissenlit qui poussait sur le campanile.
Un jour son maître compatissant décida de hisser la bête afin de lui permettre d'atteindre son nirvana gastronomique, en utilisant forces poulies et treuils, tout le village se mit à hisser l'animal. Mais le noeud plus coulant que nécessaire, lui serra le coup au point que l'âne commença à braire d'angoisse. Ce que les vaillants habitants interprétèrent comme un signe de satisfaction: l'âne semble très content et ils insitèrent à maintenir l'âne sur sa station, soit disante préférée. Evidemment l'âne ne mangea jamais son pissenlit et tout le village pleura amèrement sa mort.

Les Objets Anciens du Bled.





Le Khandjar ou poignard courbe
Ses lames à double nervures sont en acier. Le fourreau est habillé de laiton et le poignée en corne et os. Sa longueur avoisine 40 centimètres.



La pioche :
Cet objet ancien servait à creuser des trous.




Le turban :
Le turban est un couvre-chef, consistant d'une longue écharpe enroulée autour du sommet de la tête. Le turban est de multiples formes, couleurs et tailles, la longueur de tissu excédant rarement cinq mètres. À noter que pour les musulmans, il est aussi le linceul qui ne les quitte pas. Si la mort vient à les surprendre lorsqu'ils sont seuls, ce turban qui doit faire 2 fois leur taille et être plus large que les épaules, permet à celui qui les trouve de les enterrer selon le rite de l'islam, dans un linceul à même la terre.

La Choukara ou Sac de berger.
Il contient habituellement les affaires personnelles du pasteur durant ses continuels déplacements. On notera la présence de broderies à thématique florale.


Le Guerrab ou porteur d’eau :
Le guerrab, porteur d'eau ne passe pas inaperçu, habillé dans son costume et son chapeau multicolore. Son habit est composé de coupelles de cuivres ou de fer blanc. Il fait retentir sa cloche pour annoncer sa présence. Le porteur reste néanmoins une des attraction de la place. Vous pourrez quand même lui demander de vous servir un verre moyennant quelques dirhams. Il n'hésitera pas non plus à poser pour la photo mais là aussi attendra en retour quelques pièces.

Lampe à pétrole :
La lampe à pétrole est un luminaire constitué d'un réservoir contenant du pétrole lampant (distillat de pétrole), qui monte vers le bec grâce à une mèche. Le tout est surmonté
d'une cheminée de verre. C'est donc une lampe à flamme éclairante.
Grâce à la fluidité du pétrole et à son aptitude à monter par capillarité dans la mèche jusqu'à une dizaine de centimètres.


lampe à huile :
Prendre un récipient ( bol, verre etc..), le remplir d'huile (même recyclée) . Ensuite, insérer une mèche (coton, tissu, etc…) dans l'huile et mettre du feu.


La lampe à carbure ou lampe à acéthylène :
On utilise du carbure, sorte de charbon conditionné à haute T°C, qui a une propriété étonnante : quand on verse de l'eau dessus, il se dévellope un gaz inflammable, l'acétylène ! Une "ancienne" méthode de pêche à l’explosif consistait à remplir une canette de carbure, puis du sable, jettée à l'eau elle finit par exploser, la déflagration du gaz faisant exploser la panse des poissons, qui remontent alors à la surface ...


Le Sebsi :
le sebsi est une sorte de pipe de 30 à 40 centimètres de long. Elle ressemble à une flûte dépourvue de trous munie d’une petite tête détachable en forme de raccord de cyphon de lavabo mais tout petit dont les fumeurs mettent du "kif" 'une sorte de "hachich . Le sebsi est utilsé souvent par les vieux surtout dans les compagnes mais il est en en voie de disparition.


Le Calame :
Le premier outil que l'on pourrait rapprocher du stylo est le calame arabe constitué d'un roseau taillé dans lequel l'encre s'écoule le long d'une petite fente. La calligraphie arabe utilise encore le calame (qalam) bien qu'en arabe moderne, qalam signifie également crayon ou stylo.


Le cadenas :
Le nom de l’objet est un cadenas. Le cadenas servait à verrouiller les portes de granges, des armoires…On utilise encore cet objet, mais il est plus sophistiqué.


Le fer à repasser :
Cet objet est un fer à repasser. Il servait à repasser les vêtements. On utilise encore cet objet dans certains douars, mais il a beaucoup changé et, il est devenu un appareil électrique.


Le " halène " :
Un " halène " a le manche en bois, un peu ovale, et c’est pointu. Cet objet sert à percer le cuir. On l’a remplacé par des machines électriques.


Le rabot :
On s’en servait pour rendre le bois lisse. Aujourd’hui, on utilise le rabot, mais il est fait en métal et il est électrique.

En Egypte, un âne condamné à la prison pour vol.

Selon le quotidien Al-Ahram, un âne égyptien a été condamné à vingt-quatre heures de prison pour avoir subtilisé du maïs dans un champ du delta du Nil.
La bête a été arrêtée en possession d'épis de maïs appartenant à un centre de recherches agricoles de la région.


L'animal et son propriétaire ont été appréhendés à un barrage de police, érigé sur la route après que le directeur du centre eut porté plainte pour vol.
Le propriétaire de l'âne voleur a été, lui, condamné à 50 livres égyptiennes soit 6 euros d'amende.

Circoncision Masculine.

LA CIRCONCISION D'HIER ET D'AUJOURD'HUI.
C’est à partir de l’époque où la prescription divine enjoignit à Abraham de circoncire sa descendance, en commençant par son fils Ismaël, que la circoncision est devenue un symbole religieux visant un double objectif : soumission à la volonté de Dieu le Créateur et conformité aux aspirations profondes de la communauté d’appartenance. Dans la religion musulmane, l’Imam Chafaï considère que la circoncision est une obligation impérative. Pour beaucoup d’autres docteurs de la foi, dont l’Imam Malek, elle est une obligation traditionnelle. Selon Abou Horaïra, cité par El Boukhari, le Prophète aurait dit : «Cinq choses sont de tradition : la circoncision, la coupe des poils du pubis, l’épilation des aisselles, la taille des moustaches et celle des ongles».
A Ain Défali, la circoncision musulmane s’appelle Tahara (en arabe dialectale) , c’est-à-dire pureté ou Khitan en arabe classique.
L’âge de la circoncision varie de quelques semaines à 10-12 ans environ.
La circoncision, cette opération "chirurgicale" qui consiste à pratiquer l'ablation du prépuce, était, il y a quelques décennies seulement, presque exclusivement une affaire du barbier, mais au fil du temps, ce "Hejjam",

avec ses gros ciseaux et autres ustensiles archaïques, a assisté, avec impuissance, à l'érosion de son métier par l'intrusion, somme toute légitime, du chirurgien et de certains infirmiers expérimentés.
Le barbier, généralement d'âge mûr, de mise vestimentaire imposante, se présentait, sur rendez-vous, à domicile où les parents de l'enfant à circonciser le reçoivent avec respect et révérence, alors que la fête bât son plein.
Pour la circoncision proprement dite, il y avait tout un cérémonial avec ses youyous, ses danses, ses chants, son festin et sa "guelsa". Cette dernière n'était autre que l'endroit où doit se dérouler l'opération.
Chez les familles aisées, la circoncision se déroulait au salon, à un endroit aménagé spécialement pour la circonstance : un petit tapis jeté sur le grand, des coussins en taies blancs brodés et un grand plateau en bois rempli de henné finement moulu et mélangé à d'autres ingrédients auxquels on prêtait la précieuse vertu de stopper l'hémorragie.
Chez les moins nantis, la "Guelsa" est aménagée avec des pièces souvent empruntées aux proches et voisins, qui s'associaient, de bonne grâce, aux heurs et malheurs du voisin.
De bas en haut de l'échelle sociale, l'enfant à circonciser était habillé en "marié en miniature", avec jellaba, chemise longue, pantalon, babouches en blanc et fez rouge ou vert.
Dans certaines familles, ce sont les grands-parents ou autres proches qui s'occupaient de la circoncision à l'insu des parents, coutume qui se maintient largement aujourd'hui.
En général, l'enfant était amené au Hejjam par une proche parente. Ses cris n'ont aucun effet sur les faits et gestes du circonciseur et ses assistants : sous couvert d'un fort concert de youyous, d'instruments et d'invocations, on neutralise le petit et on le présente jambes écartées au "Maâllem" qui, par des gestes nets, précis, concis et réglés par l'habitude, coupe le prépuce aux ciseaux, traite la coupure et remet le garçon aux femmes. Celles-ci s'empressent de remettre l'enfant nouvellement circoncis à sa mère qui va s'efforcer de le calmer à coup de caresses et de promesses d'aller châtier le méchant barbier à coups de bâton.
En fait, le barbier est l'objet de menus soins. Dès la fin de l'opération, les instruments et accessoires disparaissent comme par magie pour faire place aux plateaux de thé à la menthe et de gâteaux que les hommes consomment en discutant de tout et de rien, en attendant que l'enfant cesse de hurler et qu'il ait pris une tisane composée d'herbes et de graines qui ont la vertu d'endormir l'enfant.
Avant de prendre congé, le barbier effectue une vérification de routine pour s'assurer qu'il n'y a pas de sang qui coule. Ce n'est qu'à la sortie qu'on lui mettait discrètement à la main une somme en guise d'honoraires, dont il ne vérifie jamais l'importance sur place, ainsi qu'un pain de sucre et autres offrandes, sans omettre de l'inviter pour le festin du soir. Il ne s'en va qu'après avoir prononcé des prières pour un prompt rétablissement du petit et la prospérité de la maison.
Ce n'est là que le noyau dur de la cérémonie de circoncision. Les maisons aisées y ajoutaient d'autres activités, comme la fantasia, les grands festins et les grands concerts de folklore local.
Il y avait aussi des tribus qui pratiquaient la circoncision en cérémonie collective, le "Sbouâ ", organisé généralement en terrain inculte le septième jour après l'Aid Al-Mawlid. Tous les enfants de la tribu, âgés plus ou moins de deux ans, sont circoncis durant cette opération qui mobilise deux ou trois Hejjams de bonne réputation. Cette tradition se maintient encore mais le plateau de henné moulu n'y est plus que pour la forme, les services de santé ayant pris la relève dans les premiers soins post-opératoires.
Mais tout cela n'est plus que de l'histoire. Les temps où chaque famille avait son "Hejjam" sont révolus et beaucoup de choses ont changé dans le cérémonial, le gestuel et les croyances qui accompagnaient ce qui n'est en fait qu'une banale opération chirurgicale. Elles sont de plus en plus rares aujourd'hui les cérémonies de circoncision où l'on décèle encore des réminiscences du cérémonial d'antan à l'état pur.
Avec l'évolution des moeurs, le barbier a vu sa fonction de circonciseur lui filer entre les doigts, du moins en partie non négligeable, en raison de l'intrusion, dans son champ d'opération, de divers autres praticiens, notamment le chirurgien et l'infirmier à la retraite.
Les spécialistes font front sans état d'âme contre le maintien du barbier en activité, non pas tant pour la concurrence qu'il leur livre, mais pour les erreurs qu'il lui arrive de commettre et qui sont parfois "graves".
Selon les spécialistes, seuls les chirurgiens

doivent pratiquer la circoncision. Les barbiers, simples infirmiers et même les médecins généralistes et simples pédiatres ne devraient pas s'en mêler, estiment-ils. A la rigueur, ajoutent-il, un infirmier-assistant du chirurgien et ayant une bonne expérience peut être toléré comme circonciseur. Cependant, ils pensent que, vu la progression démographique, le coupeur traditionnel de prépuces a encore de beaux jours devant lui dans le "marché de la circoncision". "Il s'agit bien d'un marché", précisent les spécialistes, qui admettent aussi que recourir au chirurgien coûte cher aux petites bourses.
Les partisans du circonciseur se recrutent particulièrement dans les zones urbaines populaires et les campagnes reculées, mais chez les familles instruites et relativement aisées, on ne croit plus à l'art et à la baraka de tel ou tel Hejjam. On est plutôt enclin à se fier à la science du chirurgien, abstraction faite de sa confession et de ses croyances, sachant que la circoncision est pratiquée comme rite chez les musulmans, les juifs et dans certaines communautés chrétiennes.
Pour les traditionalistes, le chirurgien offre certes la meilleure solution, dans la mesure où l'opération se déroule dans des conditions optimum d'asepsie, mais pour recourir à ses service, il faudrait souvent écorner le rituel. Il y en a qui n'apprécient pas, chez lui, la tendance à rechigner à opérer à domicile. "Cela nous oblige à escamoter de menues parties de la cérémonie auxquelles on tient bien", dit-on, surtout dans les milieux populaires où on lui prête des attitudes de condescendance par rapport à leurs us et coutumes où la superstition tient encore une assez bonne place.
Ces attitudes envers le chirurgien auraient dû jouer en faveur du barbier sans l'intervention, dans ce champ d'opération, de l'infirmier-circonciseur. De nombreux infirmiers ayant fait carrière d'assistant au bloc opératoire des hôpitaux et cliniques se sont converti, en active ou à la retraite, en circonciseurs pour arrondir les fins de mois. Pour la clientèle, ce type de praticiens offre l'avantage d'avoir à la fois la "science" du chirurgien et l'art de se plier aux coutumes.
"Certains infirmiers circonciseurs épousent tellement bien le comportement du barbier traditionnel qu'il faut leur poser la question pour pouvoir faire la distinction", note un client qui attendait le retour de l'un d'eux pour prendre rendez-vous.
Pour ce client et tant d'autres, l'infirmier est préférable aux autres praticiens pour la simple raison qu'"il a su leur prendre leurs qualités et leur laisser leurs défauts". Il n'a ni la condescendance du médecin ni la propension du barbier à opérer dans de mauvaises conditions d'hygiène.
En fait, le "marché de la circoncision" est encore flou, difficile à mesurer statistiquement. Les spécialistes, qui n'y sont pas assez impliqués, sont jugés trop chers par la clientèle à revenus modestes. Les infirmiers y prolifèrent à des tarifs à géométrie variable, adaptables aux diverses bourses. Le traditionnel y perd du terrain, même s'il arrive, dans pas mal de zones, surtout pauvres, à défendre sa chasse gardée où, parfois, il lui arrive de commettre des "erreurs d'opération" du genre à faire rager le personnel des services des urgences de pédiatrie.

La circoncision pourrait empêcher plusieurs millions de contaminations par le virus du Sida chaque année dans le monde.
Selon l'Organisation mondiale de la santé , la circoncision réduit d'environ 60% les risques de transmission de la maladie de femme à homme. Mais seuls 30% des hommes sont circoncis dans le monde, la plupart dans des pays où cette pratique a cours pour des raisons religieuses ou de santé.

Le Saviez-vous ?




  • Le Maroc a été le premier pays au monde à reconnaître l'indépendance des États-Unis.

  • Le Jbel Toubkal est le plus haut sommet dans le Monde Arabe.

  • Les côtes marocaines sont les plus longues dans le Monde Arabe.

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