Cette surmortalité est attribuée à des parasites, comme le frelon asiatique, mais aussi à l'usage de pesticides, en particulier des insecticides de la classe des néonicotinoïdes. Lesquels, comme l'ont mis en évidence plusieurs études, désorientent les abeilles, les empêchant de retrouver leur ruche, et diminuent leur résistance immunitaire.
Les abeilles et autres pollinisateurs sont les symboles malheureux de ce désastre sanitaire et écologique. Plus de 85 % des espèces végétales sur terre s'appuient sur l'action des pollinisateurs. Difficile d'imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas conviées.
Les abeilles et autres pollinisateurs sont les symboles malheureux de ce désastre sanitaire et écologique. Plus de 85 % des espèces végétales sur terre s'appuient sur l'action des pollinisateurs. Difficile d'imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas conviées.
A elle seule, et à titre gracieux, une ruche peut polliniser jusqu'à 3 millions de fleurs en une journée. La valeur économique de l'activité pollinisatrice des insectes est estimée à 153 milliards d'euros, soit 9,5 % en valeur de l'ensemble de la production alimentaire mondiale. Et pourtant, dans certaines régions, près de trois quarts des essaims d'abeilles domestiques ont disparu.
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