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UKRAINE.

L'Ukraine — en ukrainien : Україна (Ukraïna [ukrɑˈjinɑ]) — est un État d'Europe de l'Est, le deuxième d'Europe par sa superficie. Elle est bordée par la mer Noire et la mer d'Azov au sud, frontalière avec la Russie au nord et à l'est, avec la Biélorussie au nord, avec la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie à l'ouest et avec la Roumanie et la Moldavie au sud-ouest.


La capitale de l'Ukraine est Kiev, la langue officielle du pays est l'ukrainien et sa monnaie est la Hryvnia.

Drapeau de l'Ukraine.  
       
Armoiries de l'Ukraine.
Devise nationale :     Воля, Злагода, Добро (Volia, Zlahoda, Dobro)
                                   Français : Liberté, Harmonie, Bonté[réf. nécessaire]
Hymne national :       Ще не вмерла України
                                   (Chtche ne vmerla Ukraïny)
                                   ([La gloire] ukrainienne n'est pas encore morte)
Forme de l'État :       République semi-présidentielle
Capitale :       Kiev, 50°28' N 30°29' E





Plus grande ville :  Kiev





Superficie totale :     603 700 km2
Superficie en eau :    7
Fuseau horaire :        UTC + 2 : (EET) ; heure d'été : UTC + 3 : (EEST)
Indépendance :          de l'URSS
Date : 24 août 1991
Gentilé :         Ukrainiens
Population totale (2011) :     45 134 7071 hab.
Densité :         75,7 hab./km2
 IDH (2012) : en augmentation 0,740 (moyen)
Monnaie :       Hryvnia (UAH​)
Code ISO 3166-1 :    UKR, UA​
Domaine Internet :    .ua
Indicatif téléphonique :         +380

TOURISME EN UKRAINE /







FOLKLORES UKRAINIENS /



Découvrir, la Crimée en Ukraine. Une magnifique île de Russie.
La Crimée (en ukrainien : Крим, en russe : Крым, en tatar de Crimée : Qırım) est un pays époustouflant dont la beauté fascine tous les visiteurs et dont la variété s'accorde au goût de chacun. Quels sont les atouts de la Crimée?
Un climat méditerranéen du printemps à la fin de l'automne, qui favorise le tourisme de groupe aux périodes estivales, mais aussi individuelles pour les autres périodes. L'été, les températures flirtent avec les 35 °, mais toujours supportables, et celle de la mer noire aux alentours de 25.


Terre de légende et de mythes, terre de civilisations. Réserve naturelle unique avec ses montagnes grandioses, sa côte fabuleuse, ses vallées pittoresques, sa mer d'un bleu profond et son soleil généreux. Pays de l'infinie steppe au charme si particulier,  et dont la lecture de Tchekhov peut donner un petit aperçu.

Un étrange voyage dans un pays méconnu où l'alphabet nous est totalement étranger. Au fil des siècles les différentes invasions ont laissé de multiples empreintes de leurs passages. Sur Sébastopol ,Chersonèse, berceau de la civilisation grecque en Crimée ; site d'ailleurs classé au patrimoine de l'Unesco. Le Panorama retraçant la guerre de Crimée, où les français furent très présents. Balaklava avec sa base navale, créée lors de la guerre froide, devenue aujourd'hui un musée naval; mais aussi son port hautement stratégique. Bakhchissaraï , l'orient dans l'occident, avec le palais des khans de Crimée, mais encore Yalta connue pour ses fameux accords.







 

Le Flamenco

La fiesta, le Barça, le Real Madrid, les tapas et le flamenco. Quand on pense à ce qui symbolise l’Espagne, certains clichés viennent spontanément à l’esprit. La danse flamenco en premier lieu. Toute Espagnole qui se respecte aurait dans son placard une de ces grandes robes à volants, rouge de préférence. Un Français qui glisserait le bout de son nez parmi les cintres de Barcelonaises, Madrilènes, Pampelunaises ou Salamanquaises serait sans doute déçu. Il faut descendre jusqu’en Andalousie pour entendre battre le coeur du flamenco : hors de ses frontières, cette danse existe surtout pour les touristes.



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Le flamenco est un genre musical et une danse, créé par le peuple andalou, sur la base d’un folklore populaire issu des diverses cultures qui s’épanouirent au long des siècles en Andalousie.
Le Flamenco est issu d’une tradition vivante qui remonte à la plus haute antiquité. Il s’organise autour de 3 axes : Le chant (cante); La danse (baile); et la guitare (toques) Le Flamenco n’a pas un genre unique, il existe des centaines de genres de morceaux différents.
Chacun d’entre eux possède une atmosphère propre et beaucoup sont des variantes régionales d’Espagne. Bien que largement ouverts à la composition personnelle, les genres du Flamenco sont gouvernés par des règles aussi strictes que celle de la composition classique. Cet art du peuple est modelé par la joie, la souffrance. Le Flamenco est constamment influencé et modifié par le contexte social dans lequel il trouve ses racines.



Ce sont les gitans andalous qui ont créé le genre musical flamenco. C’est en Andalousie se sont installés les gitans qui ont le plus voyagé ; et, durant leur périple, ce peuple farouche a puisé dans tous les chants sacrés qu’il put entendre et chanter à son tour pour endurer sa peine.
C’est donc en Andalousie qu’est né le flamenco. Dès le début du XIXe siècle, il apparut dans les tavernes. Ce chant libre était la fierté, l’expression des pauvres.
Lentement, le flamenco gagna ses lettres de noblesse et imposa sa violence triste et son ardente mélancolie.
La réhabilitation et, en quelque sorte, la popularisation passèrent par le biais des élites en pleine ferveur romantique, qui trouvèrent dans ce chant une mélancolie, un spleen opportun.



LES ORIGINES DU FLAMENCO
Les origines du Flamenco sont très floues et brumeuses. Même l’origine du mot Flamenco demeurent inconnues. Certaines sources affirment que le mot viendrait de la corruption de « Felag mengu » (Paysan fugitif en langue arabe) qui s’appliquerait aux gitans après leur proscription à la suite de l’expulsion des Maures hors d’Espagne. 
D’autres théories se basent sur le sens littérale du mot Flamenco (Flamand) et émettent une relation avec les serviteurs venus des Flandres faisant partie de la suite du couronnement de Charles Quint au 16eme siècle. Cet homme victime de ressentiment, on suggère que Flamenco devint un terme générale d’insulte appliqué ensuite aux gitans. Mais en fait, personne n’est réellement certain de quoi que ce soit.
Des influences culturelles très variées, présentes en Espagne, ont laissé leur empreinte sur le Flamenco. En 711, les Maures conquirent « l’Al Andalus » et maintinrent leur domination jusqu’a leur expulsion finale de Grenade par le roi Ferdinand et la reine Isabelle en 1492.


Ainsi, durant ces siècles, les envahisseurs Islamiques ne détruisirent pas : ils assimilèrent. Les nations conquises eurent le droit de conserver leurs religions personnelles.
L’Espagne en tira un bénéfice musicale immense, et l’on peut encore entendre dans le Flamenco l’influence arabe (techniques enharmoniques, utilisant des intervalles plus petits que le demi-ton.)

LES GITANS ET LE FLAMENCO
Pendant la période de domination Islamique en Espagne (711-1492), les gitans, originaires d’Inde, atteignirent l’Espagne et récurent l’autorisation d’y rester. Après le départ des Islamiques, la tolérance culturelle pratiquées par les Maures n’a pas survécu à leur départ. Ainsi en 1499, les premières lois contres les gitans apparurent, le nomadisme fut déclaré hors la loi.
Les gitans abandonnèrent les villes et se réfugièrent dans les collines et les grottes. Leur isolement par rapport à la société les isolèrent dans un développement artistique séparé.



Le Flamenco fut finalement crée par la fusion du Cante Gitano avec la musique traditionnelle andalouse.
C’est vers la fin du 18ème siècle que l’attitude officielle à l’égard des Gitans commença à s’assouplir. Mais les gitans restaient encore très discrets sur leur musique, qui se pratiquait en privé, en cercle fermé, sans que les étrangers ne puissent l’entendre.

L’EVOLUTION DU FLAMENCO
C’est seulement dans la deuxième partie du 19ème siècles que le Flamenco se démocratisa et devint un art présenté au public. C’est l’avènement des Cafés cantantes (bar-concerts de l’époque) qui à partir de 1842 enclencha ce phénomène d’expansion du Flamenco.


C’est aussi grâce à ces cafés cantantes que l’on vit apparaitre des artistes avec des répertoires beaucoup plus diversifiés. En effet, ces cafés cantantes servirent aussi à rapprocher les traditions Andalouse (Malaguenas, Verdiales, Granadinas, Tarantas) et gitane (Seguiriyas, Soleares, Martinetes, Bulerias, Tangos…) Le chanteur resta le personnage principal, mais avec le temps le guitariste prit de plus en plus d’importance. Le niveau générale de compétences s’améliora et les guitaristes inventèrent de nouvelles techniques. 
En 1910, la grande époque des cafés cantantes était révolue, les gouts du public s’orientèrent vers un style de voix plus raffiné. Ce fut l’époque de la présentation théâtrale du Flamenco, de l »Opera Flamenco » et du « Flamenco Ballet ».
Après l’incursion du Flamenco dans le théâtre et la popularité croissante des concerts de guitare classique, il pouvait sembler inévitable que tôt ou tard la guitare Flamenco ferait ses début en solo dans les salles de concerts. De nombreux musiciens étaient persuadés que la guitare devait se limiter à un simple rôle d’accompagnement, ce qui retarda cet événement.

LE FLAMENCO AUJOURD’HUI

Dans les années 1950, on vit réapparaitre un intérêt pour le véritable Flamenco. A l’étranger, l’intérêt pour le Flamenco continue à grandir. Les concerts solos voient leur popularité s’accroitre d’une façon étonnante. Les changements récents qui ont eu lieu dans le monde du Flamenco sont encore trop proches pour que nous puissions en tirer des conclusions.

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On peut noter en réaction à ce changement deux tendances : d’une part, on trouve les traditionalistes qui gardent des styles biens établis. D’autre part, on trouve une école moderne, formée d’artistes groupés qui adoptent de nouveaux éléments afin de moderniser leur art sans en trahir l’essence ( certains sont inspirés du jazz et de la musique latino-américaine ).


Certains signes montrent que le Flamenco pourrait devenir un art international, sans toutefois perdre ses racines espagnoles. Son expansion n’est pas finie.

Les ponts vivants en Inde.

Dans les forêts tropicales de l’état du Meghalaya en Inde, les ponts ne sont pas construits, ils poussent. Les systèmes racinaires des arbres sont utilisés ingénieusement pour constituer des treillis vivants assez solides pour être utilisés comme ponts.


Les ponts vivants du Meghalaya - Le pont double

Le Meghalaya est un état du Nord-Est de l’Inde. Son nom signifie « Demeure des nuages » en sanskrit. Dans cette région, la ville de Cherrapunji serait l’endroit le plus pluvieux de la planète, avec en moyenne plus de 11 mètres de pluie par an ! Elle est donc dotée de nombreuses rivières, ce qui rend ces ponts inestimables pour les habitants.


Les ponts vivants du Meghalaya

Ces ponts vivants sont utilisés depuis plus de 500 ans par les locaux. Ils utilisent les Ficus Elastica (l’arbre à caoutchouc) pour faire pousser leurs ponts. Il faut compter entre 10 à 15 ans avant qu’un pont soit pleinement fonctionnel.


Certains ponts font plus de trente mètres de long et peuvent supporter le poids d’une cinquantaine de personnes.
Les ponts vivants sont bien plus solides que les ponts traditionnels en bois ; ils sont vivants et ne pourrissent pas. Dans une région recevant 11 mètres de pluie par an, en moyenne, les ponts traditionnels en bois pourriraient rapidement. Les ponts vivants eux, à l’inverse se renforcent avec le temps.


Les ponts vivants du Meghalaya
 Les ponts vivants du Meghalaya –
un gros plan sur le treillis végétal qui
rend ces ponts si solides. 

La communauté scientifique préoccupée : les cadavres ne se décomposent plus !

Autrefois, au bout d’environ 10 ans, les anciens endroits de sépultures pouvaient être réutilisés. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui et cette situation engendre l’inquiétude des scientifiques. 

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Une conférence a d’ailleurs été organisée à Hambourg afin de débattre des causes et des solutions possibles à ce problème. Les causes ont donné lieu à de nombreuses hypothèses parmi lesquelles une alimentation trop riche en conservateurs, mais aussi la pollution et les pesticides qui détruiraient les bactéries nécessaires à la décomposition.
 Le traditionnel “Tu es né poussière et tu retourneras à la poussière” ne s’applique apparemment plus à l’Allemagne. Au moins quarante cimetières – dont ceux de Cologne, Munich et Kiel – n’acceptent plus de nouvelles inhumations. Car ils sont remplis de cadavres non décomposés. L’Autriche et la Suisse sont confrontées à un problème similaire.
Sachez que dans un tiers des tombes allemandes, les macchabées enterrés il y a trente ou quarante ans ne sont toujours pas décomposés. C’est comme s’ils avaient mariné dans des produits conservateurs.  
Le corps humain met normalement huit à dix ans pour se décomposer entièrement.
Les hypothèses sont multiples, elles sont toutes aussi alarmantes les unes que les autres.


En vrac, ce défaut pourrait provenir d’une alimentation trop riche en conservateurs, d’un taux de pollution et de pesticides dans le sol trop élevé, ou encore le sur-arrosage des fleurs qui empêcherait la prolifération de certaines bactéries nécessaires à la décomposition des cadavres. Pour d’autres, la pollution et les pesticides éliminent les bactéries nécessaires au processus de décomposition. A en croire les premières études, les causes sont multiples. L’analyse des sols montre que la concentration d’azote – gaz libéré par les cadavres – et de métaux lourds, comme ceux utilisés dans les amalgames dentaires, est en augmentation. Ces deux formes de contamination pourraient freiner la décomposition. Selon des études antérieures, la sécheresse priverait le sol de l’humidité nécessaire à la vie de la bactérie essentielle au processus de décomposition.  
Quoi qu’il en soit, il faut repenser radicalement les pratiques funéraires. On pourrait par exemple installer un nouveau système de caveau : les cercueils seraient entreposés dans un sarcophage de béton plutôt que directement mis en terre. L’air pourrait ainsi circuler et y pénétrer, ce qui ferait passer le temps nécessaire à la décomposition à environ douze ans. On pourrait ensuite réutiliser le caveau.
Certains considèrent cependant que ce système manque d’âme et répugnent à voir des générations successives placées dans la même boîte en béton.
D’autres suggèrent que l’on renonce aux cercueils en chêne et que l’on emploie plutôt des bières en pin, dont la décomposition est plus rapide.
 Certains états allemands proposent déjà des enterrements en pleine nature, où les arbres servent de pierres tombales et espèrent que ces cimetières « bio » viendront remplacer les sépultures traditionnelles. La Norvège propose, quant à elle, l’injection de produits chimiques dans les dépouilles afin d’accélérer le processus…
Quoi qu’il en soit, pour le moment, les employés des cimetières autrichiens et allemands en sont réduits à creuser des tombes plus profondes, afin de descendre l’ancien occupant d’un niveau pour mettre le nouveau par-dessus.



Une société norvégienne propose, elle, une solution radicalement différente : injecter des produits chimiques dans la tombe pour accélérer le processus de décomposition des cadavres.

DE L’EUROMAÏDAN À LA RÉVOLUTION UKRAINIENNE

La décision du président ukrainien Viktor Yanukovych de retirer le pays du plan d’intégration dans l’UE, en faveur de relations encore plus étroites avec Moscou, a déclenché l’indignation du peuple et d’énormes rassemblements sur la place de l’Indépendance de Kiev. Ces manifestations, que l’on appelle aussi « EuroMaïdan » en référence au nom ukrainien de la place (Maïdan Nezaleshnosti), ont débuté en novembre 2013. Mais la situation s’est envenimée le 21 février 2014 lorsque Yanukovych a cédé à la pression publique et fui la capitale.

 Des manifestants pro-européens se protègent
des jets d’eau lors d’affrontements avec la police anti-émeute.

Nigeria : Boko Haram, c’est qui ? C’est quoi ?


Depuis le début de l'année, le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram a multiplié les attaques et les attentats contre la population dans le Nord du pays. Le groupe s'est surtout illustré ces dernières semaines en kidnappant plus de 200 lycéennes vouées à être vendues. Cet enlèvement a soulevé une vague de mobilisation internationale contre Boko Haram reconnu désormais par l'ONU comme organisation terroriste. En dépit du déploiement de militaires et la nomination d’un nouveau chef de l’armée, le président Goodluck Jonathan ne parvient toujours pas à arrêter l’insurrection meurtrière de ce groupe islamiste qui a fait plus de 3600 morts depuis 2009. Qui forme ses rangs ? Comment ce groupe fonctionne-t-il ? Explications.

Le bilan meurtrier ne fait que s’alourdir. Aux 3600 morts déjà imputées aux actions de Boko Haram depuis 2009 s’ajoutent toutes celles de ces dernières semaines. Plusieurs dizaines par semaine. Cette secte, ou groupe islamiste nigérian, mène une insurrection sanglante dans le pays contre les musulmans, et aussi, désormais, contre les chrétiens. Ni l’armée, ni la police, cibles également de Boko Haram, ne parviennent à l’arrêter en dépit d’une répression accrue cette dernière année. Les actions de ce groupe divisent encore un peu plus un pays tiraillé entre un Nord à majorité musulmane et un Sud surtout chrétien.

Un nom

Le groupe Boko haram" porte un nom dont le sens résume ses motivations premières. Alain Vicky explique dans Le Monde diplomatique que "boko" signifie "book" donc "livre" en anglais et "haram", "interdit" en arabe. "Boko Haram" signifie par extension pour ce mouvement : "le rejet d’un enseignement perverti par l’occidentalisation.

Origines

Les protestations islamiques n’ont pas débuté au Nigeria avec Boko Haram. Ce mouvement arrive après d’autres, qui apparaissent notamment dans les années 1970, comme la mouvance Maitatsine, née sous l’égide de Muhammad Marwa. Ce dernier a été tué lors d’affrontements avec l’armée en 1980. Son groupe se dissout, mais ses membres éparpillés dans tout le pays se regroupent progressivement.


Ces différentes mouvances qui prônent une application rigoriste de la charia, réprimées par l’armée, ouvrent la voix à Mohamed Yusuf, chef "spirituel" de Boko Haram.
Ce prédicateur, qui reprend à son compte la cause islamique radicale et l’"anti-occidentalisme", commence à se faire connaître dans les années 2000. Il s’engage dans une logique de refus du modèle d’éducation occidental hérité de la colonisation et considéré comme pervers. "Mohamed Yusuf considère que l’école occidentale détruit la culture islamique et conquiert plus sûrement la communauté musulmane que les croisades. Il en condamne tout à la fois la mixité des sexes, le relâchement des mœurs, la corruption des valeurs traditionnelles, l’utilisation du calendrier grégorien... et la pratique du sport, qui distrait de la religion.
En conséquence de quoi, il demande à ses fidèles de renoncer à fréquenter les établissements privés d’inspiration occidentale et les écoles publiques nigérianes héritées du système colonial britannique.
Le mouvement ne vise pas tant la conquête du pouvoir que l'idéal politique d’une république islamique intégriste dans le Nord du pays.
En 2003, le fief de Mohamed Yusuf est attaqué par la police d’Etat. Le groupe se retranche alors à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, resté aujourd’hui leur base. Yusuf y fonde une école islamiste qui attire des étudiants de tout le Nord du pays à majorité musulmane. Parmi eux se trouvent les futurs membres de Boko Haram : Derrière la religion, un même profond ressentiment anime ces populations qui s’estiment abandonnées par les élites, le pouvoir central et les policiers fédéraux, corrompus et brutaux.

Ses fidèles

Implanté dans un Etat très pauvre, où le taux de scolarisation reste très faible, Boko Haram attire beaucoup d’analphabètes et des élèves coraniques. Mais aujourd’hui, la secte compte aussi dans ses rangs des membres très cultivés qui se retrouvent dans cette idée d’anti-occidentalisme.

2009 : un tournant ?

A sa création, Boko Haram ne s’en prend pas aux chrétiens, mais aux militaires et aux forces de police. Ses ennemis sont principalement les musulmans qui appliquent mal la charia.
Mais la répression de 2009 marque un tournant. En juin, la police d’Etat tue quinze membres de Boko Haram qui se rendent à l’enterrement de l’un des leurs. La secte réplique en lançant une offensive à laquelle la police et l’armée répondent à leur tour. Les affrontements feront plus de 800 morts et Mohamed Yusuf est tué pendant son emprisonnement.
Le groupe prend alors une nouvelle orientation : terroriste. Certains cadres du mouvement vont se réfugier dans les pays voisins, où ils entrent en contact avec des mouvances djihadistes internationales. L’action du mouvement évolue.

Evolution

Dès lors, la secte devient clandestine et s’étend sur quatre Etats du Nord.
Jusqu’en 2009, le chef Mohammed Yusuf s’entoure de commandants dont fait partie Abubakar Shekau, devenu, depuis, le meneur contesté de la branche traditionnelle de Boko Haram. Certaines rumeurs l’ont laissé pour mort plusieurs fois, mais il serait toujours en vie, après son apparition dans des vidéos suite à des attaques de Boko Haram. Le mouvement, force sombre du pays, inquiète hors des frontières, sur la scène internationale. Abubakar Shekau a été classé parmi les terroristes les plus recherchés par le gouvernement américain, qui offre une récompense de 7 millions de dollars à toute personne qui aiderait à le localiser.
Ces dernières années, Boko Haram se ramifie, la mouvance se divise. Une autre a émergé, menée par Mamman Nur et liée au djihadisme mondial. Ce groupe use de la stratégie terroriste ou le maniement de la peur. 
Cette mouvance la plus dure de Boko Haram serait à l’origine de deux attaques en 2011 : l’attentat-suicide contre un bâtiment des Nations unies en 2011 à Abuja qui fait 25 morts et l’attaque d’une église chrétienne le jour de Noël dans laquelle près de 150 personnes trouvent la mort.
Abubakar Shekau
En 2012, une dissidence du mouvement voit le jour : Ansaru qui reproche à Boko Haram de tuer surtout des musulmans. Ansaru est lié à Al-Qaida et vise à chasser les chrétiens et  les expatriés. Ce groupe a d’ailleurs enlevé le Français Francis Collomp qui réussit à s’échapper après onze mois de captivité.

Et le gouvernement ?

Depuis mai 2013, l’armée nigériane mène une opération dans le nord-est du pays insurgé, où trois Etats (Borno, Adamawa, Yobe) ont été placés en état d’urgence. "La situation dans le nord-est doit être complètement réglée d’ici avril 2014, a déclaré le maréchal de l’air, chef d’état-major de l’armée du Nigéria Alex Badeh, nommé début 2014.
Mais l’inquiétude croît. Mi-février, le gouverneur de l’Etat du Borno, Kashim Shettima, est venu rencontrer le président pour lui dire : "Nous sommes en état de guerre". Et d’ajouter : "J’ai clairement expliqué au président que (les rebelles de) Boko Haram sont mieux armés et plus motivés." Selon lui, "il est impossible de battre Boko Haram."

Financement

Après les dons des fidèles sous l’ère Yusuf, puis la "générosité" de gouverneurs ou des responsables politiques du Nord, Boko Haram multiplie désormais les attaques de banques. Mais certaines mouvances, comme Ansaru, sont aussi financées par al-Qaida, selon le spécialiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos dans son interview sur Slate Afrique.

Conséquences

Depuis le mois de janvier 2014, et les nouvelles exactions de Boko Haram, la population a été contrainte de fuir au Cameroun, au Niger et au Tchad. Selon les Nations unies, 4000 personnes ont fui vers le Cameroun - où au total 12 400 Nigérians sont réfugiés - et 1500 sont partis vers le Niger depuis la mi-janvier.

Un mois de février meurtrier

Le mois de janvier 2014 a déjà été très meurtrier. Le 27 janvier, une attaque de Boko Haram fait plus de 70 morts sur un marché de l’Etat de Borno et dans l’Etat voisin d’Adamawa. Cet événement intervient une semaine après l’engagement du nouveau chef de l’armée. Ces attaques surviennent aussi moins de deux semaines après le limogeage des chefs d’état-major de trois corps de l’armée par le président. Un remaniement interprété comme une sanction face à l’échec militaire nigérian pour arrêter les violences de Boko Haram.

11 février : Attaque du village de Konduga qui a duré environ 5 heures et a fait 39 morts. "Plus de 70% du village a été rasé », selon le gouverneur de l’Etat de Borno, Kashim Shettima. Des hommes armés ont tiré au travers des habitations et en ont brûlé certaines. Soixante-cinq femmes et enfants  ont été transportés à l’hôpital.

Dans le village de Wakirko, des hommes armés ont ouvert le feu avant de battre en retraite après des échanges de tirs avec des soldats faisant quatre morts.

12 février : Dans le district de Madagali, des insurgés ont pris en embuscade un convoi militaires tuant neuf soldats nigérians.

15 février : Des hommes armés ont massacré plus de 100 personnes dans le village d’Izghe, à majorité chrétienne. Les membres de Boko Haram ont pillé les commerces et fait fuir la population dans la brousse.

19 février : Attaque faisant soixante morts dans la ville de Bama qui compte environ 300 000 habitants. 

Les plus grosses pannes d’électricité de l’histoire

Depuis l’invention de l’électricité, plusieurs pannes que l’on peut qualifer d’historiques se sont produites dans le monde. D’autres ont eu un fort impact sur l’économie et sur la vie quotidienne de ceux qui les ont subies, même si leurs conséquences ont été moindres.


New York pendant la panne de 2003 (Wikimedia Commons).
 New York pendant la panne de 2003.

Les causes des coupures de courant

  • Des équipements en mauvais état.
  • Une surcharge du réseau.
  • Des courts circuits.
  • Des phénomènes météorologiques : séismes, ouragans, vagues de chaleur ou de froid extrême, raz-de-marée, inondations, etc.
  • Des défaillances humaines.
  • Des gestes intentionnés : par exemple les coupures mondiales de 5 minutes en 2007 et en 2009 en protestation contre le changement climatique.

Image de la Grande-Bretagne recouverte de neige en 2010 (NASA).
 Image de la Grande-Bretagne recouverte de neige en 2010 (NASA).

Les causes des coupures de courant

  • Des équipements en mauvais état.
  • Une surcharge du réseau.
  • Des courts circuits.
  • Des phénomènes météorologiques : séismes, ouragans, vagues de chaleur ou de froid extrême, raz-de-marée, inondations, etc.
  • Des défaillances humaines.
  • Des gestes intentionnés : par exemple les coupures mondiales de 5 minutes en 2007 et en 2009 en protestation contre le changement climatique.
Image de la Grande-Bretagne recouverte de neige en 2010 (NASA).
Image de la Grande-Bretagne recouverte de neige en 2010 (NASA).

L’impact d’une coupure de courant électrique

Nombreux sont les services de base affectés par une coupure de courant, et leurs conséquences sont innombrables :
  • Eau potable : elle n’arrive plus dans les bâtiments, puisque les pompes ont besoin d’énergie pour fonctionner.
  • Le chaos dans la circulation, privée de feux de la circulation.
  • Les ascenseurs.
  • Certains moyens de transport en commun, comme les trains électriques.
  • Préjudices économiques dans les commerces, les grandes surfaces, les restaurants et les hôtels (les réfrigérateurs ne marchent pas).
  • La production du secteur industrielle est gravement touchée.
  • Impossibilité d’utiliser les dispositifs informatiques, ce qui entraîne des pertes économiques pour les entreprises.
  • La population est privée de chauffage ou de climatisation et, bien sûr, de tout appareil électrique.
  • Pillages et violence.

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Quelques pannes électriques « historiques »

Nord-est des États-Unis, 1965 (14 heures)

Le neuf novembre, la mise hors tension du réseau électrique unissant la côte entre les États-Unis et le Canada, suivie d’une défaillance des protections, entraîne un blackout quitouche 30 millions de personnes.

Argentine, 1976 (7 jours)

Le blackout de Ledesma du 20 juillet est provoqué par les militaires pour pouvoir arrêter des opposants au régime.

New York, 1977 (25 heures)

Un orage détruit un transformateur. 10 millions de personnes touchées. Une étude du Congrès a estimé que les dommages se sont élevés à 300 millions de dollars.
Santiago du Chili avant et après le blackout de 2010 (Wikimedia Commons).

Santiago du Chili avant et après
le blackout de 2010 (Wikimedia Commons).
 

Canada, 1989 (9 heures)

Un vent solaire provoque une coupure qui touche six millions de personnes.

Nouvelle-Zélande, 1998 (66 jours)

Les fils électriques souterrains, détériorés, cèdent.

États-Unis, 2003 (jusqu’à 24 heures)

Une surcharge du système entraîne la fermeture de 100 stations d’énergie électrique. 50 millions de personnes touchées.

Italie, 2003

Presque tout le pays, soit 57 millions de personnes, est touché par des dommages occasionnés par de fortes tempêtes qui font disjoncter les lignes de transit d’énergie de Suisse et de France.

Indonésie, 2005

100 millions de personnes sont privées d’électricité en raison de la panne d’une ligne de transit à Java.
Toronto plongée dans le noir à cause du blackout de 2003 (Wikimedia Commons).

Toronto plongée dans le noir à cause
 du blackout de 2003 (Wikimedia Commons).
 

Europe occidentale, 2006 (30 minutes)

En France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, au Portugal,  en Allemagne et en Autriche dix millions de personnes subissent pendant une demi-heure les conséquences d’une erreur commise par une entreprise d’énergie électrique allemande.

Colombie, 2007 (quelques heures)

25 millions de personnes sont privées de courant pendant plusieurs heures à cause d’une défaillance dans une sous-station.

Barcelone (Espagne), en 2007 (presque 3 jours)

L’incendie d’une sous-station prive 283 000 personnes d’électricité.

Brésil et Paraguay, 2009 (7 heures)

Cette panne touche 87 millions de personnes. Elle est due aux dommages produits par un orage dans la centrale Represa d’Itaipú.

Chine, 2008 (10 jours)

Quatre millions de personnes subissent les conséquences d’une coupure de courant provoquée par de forts orages.

Chili, 2010 (jusqu’à 2 semaines)

Le 27 février 2010 un fort séisme prive 80 % de la population (environ 13 millions de personnes) d’électricité.

Inde, 2012 (2 jours)

Le 31 juillet, l’Inde connaît l’un des pires blackout de l’histoire : 760 millions de personnes sont touchées.

Argentine, 2013-2014 (plusieurs jours)

Une forte vague de chaleur entraîne l’utilisation massive de l’air conditionné, qui entraîne à son tour de longues coupures de courant pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An.
Lorsqu’une coupure ou une défaillance touche le réseau électrique, les groupes électrogènes de réserve jouent un rôle essentiel : en fournissant de l’électricité à toute sorte d’installations, ils permettent non seulement d’éviter l’inconfort et des pertes financières, mais ils sauvent aussi des vies dans des centres hospitaliers et dans des situations pour lesquelles l’éclairage est indispensable, comme les opérations de sauvetage, pour lesquelles on utilise des tours d’éclairage de secours.
Trois groupes de secours Inmesol dans des installations suédoises de protection civile, d’où les protocoles d’urgence sont gérés en cas de catastrophe.

Trois groupes de secours Inmesol dans des installations
 suédoises de protection civile, d’où les protocoles
d’urgence sont gérés en cas de catastrophe.