Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Tunnel de Lærdal, Norvège (24,5 km), le plus long tunnel routier au monde


Tunnel de Lærdal

Le tunnel de Lærdal est un tunnel routier de 24,5 km reliant Lærdal à Aurland en Norvège. Depuis son ouverture en 2000, c’est le plus long tunnel routier au monde. La conception du tunnel prend en compte la contrainte de la traversée pour les conducteurs. Le tunnel se distingue par ses trois grandes cavernes creusées dans la montagne, qui cassent la routine, fournissant une vue apaisante et lumineuse.



Conflit opposant Arménie et Azerbaïdjan: que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh?


Depuis quelques jours, un nouveau conflit armé oppose les Arméniens aux Azerbaïdjanais dans le Caucase. Il y a déjà plusieurs dizaines de morts. Mais vu d’ici, beaucoup de gens ont du mal à comprendre ce qu’il s’y passe. C’est ce que nous allons essayer de vous expliquer avec un schéma, en utilisant une technique mise au point par les géographes qui s’appelle la chorématique. Il s’agit de simplifier, de schématiser les choses. Cela permet, non pas d’être très précis, mais en tout cas de comprendre la situation géopolitique.

 

Les 10 plus longs tunnels du monde

Les tunnels font partie de ces ouvrages spectaculaires qui mettent en valeur l’ingénierie. Construits à travers des montagnes et même sous des mers pour répondre aux besoins ferroviaires et routiers, les plus grands tunnels du monde présentent des mensurations hors du commun. La récente inauguration du plus long tunnel au monde en Suisse en 2016 nous a conduits à établir un classement mis à jour des plus longs tunnels de la planète.
Attention, ce classement ne concerne que les tunnels ferroviaires ouverts à la circulation, et exclu les aqueducs, les tunnels de métro et les tunnels canaux.
  • Tunnel Iwate-Ichinohe, Japon (25,8 km)


Le tunnel Iwate-Ichinohe est un tunnel ferroviaire de 25,81 km de long situé au nord de la ligne Tōhoku Shinkansen reliant Tokyo à Aomori au Japon. Lors de son ouverture en 2002, il était le plus long tunnel terrestre au monde, avant de se faire dépasser en juin 2007 par le Tunnel de base du Lötschberg.
  • Tunnel de Hakkôda, Japon (26,45 km)


Percé le 27 février 2005 et ouvert le 4 décembre 2010, le tunnel ferroviaire japonais de Hakkôda, dispose d’une longueur de 26,45 km. Il est situé au nord de la ligne Tōhoku Shinkansen.
  • Tunnel de Taihang, Chine (27,8 km)


Le tunnel de Taihang est le troisième plus long tunnel ferroviaire de montagne en Chine. Il s’agit d’un tunnel à double tube et a été construit pour permettre à la Shitai Passenger Railway de traverser les montagnes de Taihang. Le tube de gauche mesure 27,84 km et celui de droite 27,85 km. Le tunnel a été achevé le 22 décembre 2007.
  • Tunnel de Guadarrama, Espagne (28,4 km)


Le tunnel ferroviaire de 28,4 km de Guadarrama, construit dans le cadre de la ligne à grande vitesse Madrid-Valladolid, est le plus long tunnel ferroviaire d’Espagne et le septième tunnel ferroviaire le plus long au monde. Le tunnel à deux tubes traverse la Sierra de Guadarrama, à environ 45 km au nord de Madrid, et a ouvert ses portes en 2007.
  • Nouveau tunnel de Guanjiao, Chine (32,65 km)

Le Nouveau tunnel de Guanjiao est un tunnel ferroviaire situé en Chine, qui est le plus long tunnel de haute altitude dans le monde, car construit à plus de 3300 mètres d’altitude.
  • Tunnel de base du Lötschberg, Suisse (34,6 km)

Le tunnel de base du Lötschberg est un tunnel ferroviaire qui relie Frutigen et Rarogne en Suisse. Ce tunnel traverse les Alpes suisses à environ 400 mètres au-dessous du tunnel existant du Lötschberg. Il permet de gagner jusqu’à une heure pour traverser les Alpes et se rendre en Italie, le trajet Bâle-Milan ne durera plus que quatre heures.
  • Tunnel Yulhyeon, Corée du Sud (50,3 km)


Le Tunnel Yulhyeon est le quatrième plus long tunnel au monde, juste derrière le tunnel sous la Manche. Inauguré en 2015, les travaux se poursuivent actuellement pour achever les dernières installations permanentes en vue d’une ouverture prévue des services ferroviaires en juillet 2017. Il accueillera une partie de la LGV Suseo en Corée du Sud.
  • Tunnel sous la Manche, France / Grande-Bretagne (50,5 km)


Le Tunnel sous la Manche, l’un des plus grands projets d’ingénierie jamais entrepris dans le monde, est un tunnel ferroviaire reliant Folkestone au Royaume-Uni, avec Coquelles dans le nord de la France. Le tunnel transporte des trains de voyageurs Eurostar de type TGV et la navette d’Eurotunnel pour les véhicules routiers. C’est actuellement le tunnel ayant la section sous-marine la plus longue du monde.
  • Tunnel du Seikan, Japon (53,9 km)


Le tunnel ferroviaire de Seikan passe sous le détroit de Tsugaru au Japon et relie la préfecture d’Aomori sur l’île de Honshu et l’île de Hokkaido. Avec son tracé situé à 140 mètres sous l’eau, le tunnel Seikan est le tunnel ferroviaire le plus profond du monde.
  • Tunnel de base du Saint-Gothard, Suisse (57,1 km)


Mis en service le 11 décembre 2016, le tunnel de base du Saint-Gothard est devenu le tunnel le plus long du monde avec 57,1 km. Son but principal est de faciliter les échanges entre le nord et le sud de l’Europe, en particulier pour le fret, et de déplacer les volumes de fret de la route vers le rail pour réduire les accidents mortels et les dégâts environnementaux causés par un nombre croissant de poids lourds. L’ouvrage colossal a nécessité 17 ans de travaux et a coûté près de 11 milliards d’euros.

Histoire de la Médecine privée au Maroc

La médecine privée est une des pratiques la plus ancienne dans la dispense des soins au Maroc. Précédée par celle des praticiens attachés aux cours royales des Saâdiens (G.Bérard 1577 â 1588) et de la dynastie Alaouite (Linarès, au temps du Roi Hassan 1er), elle a toujours existé sous forme traditionnelle. La pratique moderne commença au siècle dernier.

 Aussi, retrouve-t-on bien avant le protectorat, des médecins anglais installés â Tanger, des médecins français installés â Marrakech, â Oujda et â Casablanca depuis la fin du XIXe siècle. "C'est la nuit de Noël 1895 que s'était dessinée ma vocation nord-africaine ... et j'avais pris la résolution devenir me fixer à Casablanca, la seule autre ville du Maroc dont la colonie européenne me semblait suffisante pour assurer l'existence matérielle d'un praticien sans autres ressources que son art et assez peu nombreuse pour l'obliger à entrer en contact intime avec la population indigène d'un pays encore si peu connu ... le 15 janvier1896, avec un mobilier de fortune, j'emménageais dans une petite maison de quatre pièces entourant un patio comme enclos attenant à un petit hangar à l'usage d'écurie, le tout pour un loyer de 8 douros (3 francs environ)",(anciens!). Ainsi s'exprimait le Docteur Weisgerber (1868-1946) le premier médecin français installé à titre privé à Casablanca. Les consultations l'occupaient quelques mois, temps nécessaire pour faire les économies suffisantes pour satisfaire son autre ambition de topographe, dressant des cartes destinées à "la pénétration pacifique". II eut à soigner l'entourage du Sultan Moulay Abdelaziz et son chambellan Bahmad atteint de néphrite chronique, et qui en décéda en 1900." .. Mon goût pour la topographie fit naître en moi le désir de parcourir ce pays, ma qualité de médecin en facilitait la réalisation, et les économies faites au cours des six mois que je venais de passer au service du Sultan m'en fournissaient les moyens, et me dispensaient de la nécessité de perdre mon temps à solliciter des concours illusoires" (Weisgerber).Dès l'installation du protectorat le 30 mars 1912, l'appel de Lyautey aux médecins éveilla l'intérêt de ceux-ci pour le Maroc. La première guerre mondiale fut un obstacle important à l'immigration médicale. A la fin de ce conflit, le nombre de médecins était à peine une trentaine. C'est après que des professionnels de santé, médecins, pharmaciens, infirmiers, vinrent avec la première vague d'immigration de quatre mille personnes. Les premières autorisations d'exercer à titre privé, au "Maroc français", furent données à six médecins (à Casablanca, El Jadida, Rabat et Fès.) entre mars et mai 1917, Cinquante autres médecins se sont installés dans le privé dans les années vingt, quatre vingt dans les années trente, soixante pendant la période de la guerre et quatre cent cinquante dans les dix années qu l'ont suivie. A la veille de l'indépendance (1955), le nombre des médecins privés était près de 500 dont 35 Marocains. Que fut la médecine libre" pendant la période du protectorat ?Ecoutons ce qu'en dit le Docteur Ponsan, président du Conseil Supérieur de l'Ordre, dans la conférence faite devant les médecins stagiaires de l'école de la Santé Publique, à l'Institut d'Hygiène de Rabat, le 16 mai 1955." On doit voir dans ce qualificatif, un mode de différenciation nécessaire entre les deux modalités d'exercice de notre profession en ce pays. Abstraction faite de la médecine militaire, il existe d'une part, la médecine d'état et l'ensemble des médecins qui n'appartiennent pas aux cadres de la santé publique, qui exercent la médecine privée, et qui sont communément désignés "médecins libres". Je dirai, en passant, que cette dénomination spéciale, choque un peu l'esprit: existe t-il en effet, une médecine vraiment libre, dans le sens qu'on attribue au mot "liberté" ? Ne constatons-nous pas, au contraire, que l'exercice de la médecine est de plus en plus l'objet de mesures et de dispositions légales et administratives qui démontrent combien cette expression de médecin libre contient une part d'euphémisme ... ? "Le médecin libre" s'est toujours installé dans les villes ou grosses agglomérations urbaines. Dès le départ, l'exercice de la profession médicale, au Maroc, est réglementé par des textes (le Dahir du 12 avril 1916 modifié par le Dahir du 7 juillet 1938 portant réglementation de l'exercice du médecin, pharmacien, chirurgien dentiste, sage femme. il a été suivi, dans la suite, par l'élaboration du Dahir du 1er juillet 1941, portant création d'un ordre des médecins, puis du Dahir du 7 mai 1949, abrogeant le précédent et réorganisant l'ordre des médecins suivi de l'Arrêté Viziriel du 9 mai 1949 pour l'application de ce Dahir, et l'Arrêté Résidentiel du 8 juin 1953, promulguant le code de déontologie préparé par le Conseil Supérieur de l'ordre des médecins. L'autorisation d'exercer la profession de médecin est donnée par le secrétaire général du protectorat (Art.2 du Dahir du 7.7.1938). L'autorisation d'exercer est elle-même subordonnée aux dispositions de l'Article 3 du Dahir du 13 novembre 1934 réglementant l'immigration. Il faut savoir que le Dahir du 7 mai 1949 abrogeant celui du 1 er juillet1941, permet la reconstitution des syndicats médicaux. Ajoutons enfin que l'Article 2 de l'arrêté viziriel du 9 main1949 spécifie que le conseil supérieur de l'ordre examine les candidatures à l'exercice de la médecine dans la zone française, sur lesquelles il est obligatoirement consulté parle gouvernement. De cette énumération de textes, il résulte que l'ordre des médecins ainsi que les groupements corporatifs ou syndicats de chaque région ou ville, ou spécialement groupés eux mêmes en confédération de syndicat médicaux du Maroc, formaient à la fin du protectorat l'ossature de l'organisation de la médecine libre. La période qui a suivi la deuxième guerre mondiale était celle en effet, sur le plan économique, la période où le Maroc fut perçu comme l'Eldorado. L'augmentation croissante de la population, et partant le développement des "villes nouvelles" et des centres urbains, ont accru comme dans tous les domaines l'importance des besoins, à un point tel, que le nombre des  médecins a fortement augmenté. "Les années succédant aux années, la période de paix succédant à la période de pacification, le médecin militaire a cédé la place au "médecin de la colonisation" puis au "médecin praticien, entité qui rappelait son homologue de l'autre côté de la Méditerranée. Citoyen comme un autre, il était soumis à des exigences administratives, fiscales et autres. La pléthore était déjà décriée à cette époque. La concentration dans les grandes villes n'était pas vue d'un bon œil. La pathologie devint moins grossière et moins impressionnante et a fait écrire au Docteur CalIandry, Président du Conseil Régional sud de l'Ordre, le 17 novembre 1954, relatant la situation de l'heure: "La disparition ou diminution de certains fléaux sociaux, de certaines endémies, de la morbidité générale, certaines spécialités médicales tendent à disparaître: vénérologie, dermatologie, (!) Certaines sont très diminuées dans leur activité: phtisiologie, pédiatrie. (!) Ceci n'est pas spécial au Maroc". Si chacun doit s'en réjouir, au premier chef le corps médical auquel on est redevable, c'est malgré tout un fait dont il faut tenir compte lorsqu'on envisage la situation …Loin déjà derrière eux l'époque de la "conquête pacifique" du Maroc dont le Pr Cruchet fit le panégyrique dans un livre, publié en 1930, Il y a glorifié l'œuvre médicale française initiale. Cette période du début du siècle, que d'aucuns évoquaient avec nostalgie, a certes, vu se créer un noyau de médecins pionniers. "Leur nombre ne suffisait guère aux besoins d'une population européenne, d'ailleurs peu nombreuse, pour satisfaire ceux d'une population autochtone qui avait encore toutes les raisons de ne pas trop croire à l'offre qu'on lui faisait". L'immigration fait déferler sur le Maroc, par vagues, des médecins venus de tous bords. Les derniers arrivés ont eu à peine le temps de débarquer, que le sol sur lequel ils ont posé les pieds, trembla. Les troubles de l'émancipation ont coïncidé avec une époque, où la médecine et les médecins, devaient faire face aux plus grands changements qui allaient affecter leur profession, leur pratique et leur carrière. Les médecins qui ont exercé au Maroc entre les deux guerres mondiales constituaient une entité à part. Dans le domaine médico-sanitaire, on peut dire, sans se tromper, qu'ils ont fait le maximum qu'ils pouvaient. Le matin, ils allaient dans les dispensaires, l'après-midi à leurs consultations privées. Ils participaient avec leurs épouses à l'action sociale, conseillaient l'administration, créaient des sociétés savantes, participaient à la recherche clinique, organisaient des journées et des congrès auxquels participaient des sommités médicales venues de France et d'ailleurs. Grâce à eux, à leurs travaux et à leurs publications, nous pouvons connaître, aujourd'hui, la morbidité, et la pathologie de la première moitié du siècle, celle des fléaux et celle des lésions routinières. Ils ont laissé le souvenir d'hommes hors série, doués pour certains, de la personnalité la plus originale et la plus dynamique qu'on pût imaginer. Certains parmi eux ont précisé très tôt leur volonté de faire connaître le Maroc, surtout l'œuvre qu'ils ont installée et l'ambiance scientifique qu'ils ont créée. "Il faut faire savoir en France, disait Speder, qu'au Maroc, il est un corps de médecins qui observent et qui étudient, dont un grand nombre dans le bled, la belle mais rude tâche des médecins de l'assistance indigène. Trop souvent en effet, nous apprenons avec agacement, que nombre de confrères de France paraissent croire qu'ici rien n'existe, ni au point de vue médical ni au point de vue chirurgical. Les uns s'inquiètent de savoir, s'il existe dans ce pays des médecins capables de faire des injections intraveineuses, les autres s'étonnent que tel diagnostic délicat, reconnu exact, ait pu être précisé ... "Les médecins de la période entre les deux guerres constituent le corps des médecins qu'on qualifia "de médecins de la colonisation" (Docteur Ponsan).Les médecins installés dans le secteur privé, à cette époque, se rendaient à leur travail sans se soucier, outre mesure, des troubles et des guerres d'occupations. La population semblait les avoir considérés comme une entité à part. Elle les a respectés. Au moment où se liguaient, l'armée française et espagnole dans la guerre du Rif contre Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, se réunissait en 1924, la Société de Médecine et d'Hygiène du Maroc, autour de J.L. Faure, pour traiter d cancer et de l'amibiase. Qu'avaient ils de commun avec les autres citoyens venus de France ou d'ailleurs? L'âme de pionniers, d'entrepreneurs. S'ils avaient pour eux en plus la science médicale, ils ressemblaient à "ceux qui ont fait la prospection minière, ou lancé en 1919 le réseau de la C.T.M (Compagnie Marocaine de Transports), ou qui ont réalisé d'autres projets spectaculaires dans le Maroc de cette époque où tout était à faire. Le Maroc ne connaissait pas encore l'embarras des lois, et des paperasses exigés par une administration plus ou moins tatillonne. Ces réussites ont fasciné les écrivains comme Claude Farrère qui publia en 1923 un roman intitulé "des hommes nouveaux" d'où fut tiré un film à succès (avec Harvey Baur comme protagoniste)?'Le Maroc nouveau, en plein changement, donnait déjà l'image de l'Eldorado. Ce fut aussi l'époque du film "Casablanca" avec H. Bogart et de la chanson de Georges Ulmer: "Casablanca, ville étrange et troublante". Puis, survint la deuxième guerre mondiale, avec ses restrictions, ses pénuries, ses mobilisations, les départs pour le front, la défaite française de 40, le retour de bon nombre d'hommes dans leurs foyers après cette défaite, puis la remobilisation de 1943 après le débarquement américain, puis la fin de la guerre. Entre 1942 et 1945, le tableau de l'Ordre révèle que les médecins qui se sont installés étaient surtout de confession juive. La majorité parmi ceux-ci ont quitté le Maroc en1967, après la Guerre des six jours. Au lendemain du deuxième conflit mondial, l'immigrations' accentua et amena par vagues de plus en plus importantes, et pendant dix ans, les médecins qui allaient constituer la troisième génération des médecins, dont le profil était purement professionnel. Le Maroc, devenu terre d'asile pour beaucoup, allait connaître un second essor exceptionnel. Il leur offrait la possibilité d'exercer leur métier dans la tranquillité. A l'image de ce qui se profilait en France, l'organisation de la profession allait connaître l'encadrement du corps médical par la création de l'Ordre des médecins, par le Gouvernement de Vichy (1941) en France, et par le Dahir du 1er juillet 1941 au Maroc, repris par le Dahir du 7 Mai1949. Les médecins devenus nombreux, et avec le nombre, quelques errements s'étaient manifestés. La profession médicale, ainsi qu'il arrive à travers les âges, avait à souffrir des agissements d'une minorité dépourvue de probité. Un code de déontologie, règlement intérieur de la profession dicta par Arrêté Résidentiel, le 8 juin 1953, les règles de l'exercice de la profession, s'appliquant à tout un chacun, et qu'il fallait respecter sous peine de sanction. Ce code, unique, survit à ce jour. Cette ère correspond à la période des médecins professionnels qu'on qualifia aussi de "praticiens ", (Docteur Ponsan). Les soucis de leur pratique quotidienne mobilisèrent toute leur énergie. L'Ordre était réservé exclusivement aux praticiens privés. Les autres médecins, ceux de la Santé publique et ceux du "bled", ne dépendaient que de l'administration. Ces médecins ont eu le mérite de défendre âprement la déontologie médicale, d'organiser la profession. La société prit déjà à cette époque une autre allure. Elle tendait à une organisation plus stricte. La fonction publique s'était étoffée. L'Etat employait 24 000 fonctionnaires en 1953. Le pays s'industrialisant, allait poser aussi le problème sur le plan social, celui de 'l'organisation de la médecine du travail et de la mutualité.

L'AZERBAÏDJAN ET L'ARMÉNIE AU BORD DE LA GUERRE AUTOUR DU KARABAKH


L'Arménie et l'Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre ce dimanche, des combats meurtriers ayant éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh soutenue par Erevan.
De violents combats ont éclaté ce dimanche entre les forces azerbaïdjanaises et les séparatistes de la région du Nagorny Karabakh soutenus par l'Arménie, faisant des morts civils et militaires. Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, mais aussi Erevan et Bakou, et les deux camps ont l'habitude de se rejeter la responsabilité de ces flambées de violence.


Quel est l'enjeu de ce conflit?
Le Nagorny Karabakh est un région sécessionniste d'Azerbaïdjan, peuplée majoritairement d'Arméniens et soutenue par l'Arménie. Elle a été le théâtre d'une guerre au début des années 1990 qui a fait 30.000 morts. Depuis, les autorités azerbaïdjanaises veulent en reprendre le contrôle, par la force si nécessaire, alors que des pourparlers de paix sont dans l'impasse depuis de longues années.
Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, ainsi qu'Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts armés avaient failli dégénérer en guerre au Karabakh, et des combats ont également opposé en juillet 2020 Arméniens et Azerbaïdjanais à leur frontière.

Que s'est-il passé ce dimanche matin?
Des combats meurtriers ont éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh. Les belligérants ont fait état de victimes militaires et civiles. Selon la partie arménienne, une femme et un enfant ont été tués. Aucun bilan chiffré n'a été avancé, tandis que le ministère de la Défense du Karabakh a dit avoir infligé "de lourdes pertes" à son adversaire, évoquant la destruction de quatre hélicoptères, 15 drones et 10 chars azerbaïdjanais.
"Tôt ce matin, la partie azerbaïdjanaise a lancé des bombardements (...) nous appelons la population à se mettre à l'abri", a pour sa part indiqué le porte-parole de la présidence séparatiste sur sa page Facebook.
L'Azerbaïdjan avait auparavant indiqué qu'un de ses hélicoptères avait été abattu mais que son équipage était sain et sauf. Il affirme avoir détruit 12 batteries anti-aériennes. En fin de matinée, le pays a annoncé avoir conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de combats le long de la ligne de front de la région séparatiste du Nagorny Karbakh.
"Nous avons libéré six villages, cinq dans le district de Fizouli, un dans le district de Jebrail", a indiqué un porte-parole du ministère azerbaïdjanais de la Défense.

Qui a déclenché l'offensive?
Les deux pays se renvoient la responsabilité de l'escalade des tensions. Les séparatistes arméniens ont en effet annoncé que l'Azerbaïdjan avait lancé ce dimanche une offensive contre le Nagorny Karabakh tandis que le ministère azerbaïdjanais de la Défense a indiqué dans un communiqué avoir engagé une "contre-offensive sur toute la ligne de front", afin de "mettre fin à des activités militaires des forces armées de l'Arménie".
"L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l'ennemi. Notre cause est juste et nous allons vaincre", a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliev dans un discours à la télévision.


Plus tard dans la journée, l'Azerbaïdjan a déclaré la loi martiale dans le pays ainsi qu'un couvre-feu de 21 heures à 6 heures à Bakou et dans plusieurs autres grandes villes. Dès l'annonce des premiers combats ce dimanche matin, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a décrété "la mobilisation générale" et l'instauration de "la loi martiale", tout comme les autorités du Karabakh.
"Soutenons fermement notre Etat, notre armée (...) et nous allons vaincre. Longue vie à la glorieuse armée arménienne!", a-t-il écrit sur Facebook. "Le régime autoritaire (azerbaïdjanais) a de nouveau déclaré la guerre au peuple arménien", a-t-il ajouté dans un discours télévisé, estimant que Bakou et Erevan étaient au bord d'une "guerre d'envergure" aux potentielles "conséquences imprévisibles".



Qui soutient qui?
Le conflit autour du Nagorny Karabakh nourrit les tensions régionales depuis 30 ans. L'Azerbaïdjan peut compter sur le soutien du président turc, qui considère l'Arménie comme une menace pour la stabilité du Caucase. L'Arménie, bien plus pauvre, est par contre plus proche de la Russie, qui y dispose d'une base militaire. Erevan appartient aussi à une alliance politico-militaire dirigée par Moscou, l'Organisation du traité de sécurité collective.
Le Kremlin, qui se positionne en arbitre dans la région, livre des armes aux deux pays et, depuis près de 30 ans, est parvenu à éviter une guerre ouverte. La médiation internationale sur le dossier, appelée Groupe de Minsk, inclut la Russie, la France et les Etats-Unis.

Comment réagit la communauté internationale?
La France s'est dite "vivement préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au Haut-Karabakh", appelant les belligérants à "cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue".
"Les informations concernant les hostilités au Nagorny Karabakh sont la source des plus graves inquiétudes", a indiqué le président du Conseil européen Charles Michel sur Twitter. "L'action militaire doit cesser, de toute urgence, pour empêcher toute escalade (de la violence). Un retour immédiat aux négociations, sans conditions préalables, est la seule voie possible", a-t-il ajouté.
Le ministre turc de la Défense a affirmé qu'Ankara allait soutenir l'Azerbaïdjan "avec tous ses moyens" et appelé l'Arménie à "cesser son agression", à la suite des violents combats au Nagorny Karabakh.
"Nous allons soutenir nos frères azerbaïdjanais avec tous nos moyens dans leur lutte pour protéger leur intégrité territoriale", a déclaré Hulusi Akar dans un communiqué.
Moscou a appelé dès dimanche matin "à un cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers, alors qu'un conflit majeur impliquant l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait entraîner l'intervention des puissances en concurrence dans la région du Caucase, la Russie et la Turquie. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est entretenu à ce sujet avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, convenant de la "nécessité d'un cessez-le-feu".

HISTOIRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE À FES

Cette cité millénaire présentait une remarquable propreté des habitations et un aspect défectueux sur le plan de l'hygiène des rues. L'eau courante dans toutes les demeures, fait que la ville n'a connu que peu d'épidémies. Le B.M.H. créé en 1925,eut à s'occuper surtout de l'hygiène publique. La dysenterie et la typhoïde y régnaient néanmoins à l'état endémique. L'hôpital Murat est le plus ancien hôpital de Fès. Créé en 1911, et dirigé par le Dr Murat.il demeura l'hôpital général de la Médina jusqu'en 1930, pour médecine et chirurgie. Il devint plus tard une annexe de l'hôpital Cocard ouvert en 1917-18. Il fut consacré depuis à l'ophtalmologie et à l'O.R.L. (Docteur Guinaudeau). L'hôpital Cocard était dès le départ une grande formation. Le prestigieux Docteur Cristiani, chirurgien, y travailla jusqu'en 1937. Arrivé au Maroc en 1907, puis à Fès en 1910, ce grand médecin était vénéré par la population fassie. Lui succéda le Docteur Secret, dont l'efficacité et le charme furent à l'origine de l'admiration et la sympathie de tous. Il a fait plusieurs publications sur les stations thermales de la région de Fès et surtout les eaux de Moulay Yacoub. L'hôpital Auvert s'installa en hôpital mixte, civil et militaire, en 1933, sur le plateau de Dhar el Mehraz, emplacement choisi par le Maréchal Lyautey. La Goutte de Lait de Fès a été fondée par la Maréchale Lyautey en 1920, secondée par les Dames Watin et Dermoncour, puis fut installée en 1924 dans une villa avec jardin, bâtie grâce aux dons du pari mutuel. Cette institution distribuait jusqu'â 260 000 biberons par an, et donnait des consultations pédiatriques.

DOCTEUR CRISTIANI




Où se trouve Derb Cristiani ?, demande un passant dans les nouveaux quartiers qui se sont installés au-delà de la "ville-nouvelle" de Fès. Nonchalamment, les habitants de la ville millénaire de Moulay Idriss, prononcent ce nom sans parfois savoir ce qu'il représente. Un quartier entier s'est construit dans la zone rurale où avait élu domicile "SiCristiani", il y a une soixantaine d'années. Ce quartier s'enfonce dans le corps de la cité chaque année un peu plus, avec son nom qui évoque un homme de légende, comportant une sonorité chrétienne, "Cristiani".Toute légende se base sur une histoire. Celle-ci est souvent déformée par la légende et la transmission populaire. Demandons à quelques habitants de ce quartier, "que fut et que veut dire Cristiani"? Les uns répondent: "il fut un toubib". D'autres disent: "un très bon toubib" et d'autres:"un toubib chrétien devenu musulman !"... Ainsi Cristiani est devenu une légende et pourtant, ce médecin prodiguait encore ses soins à la population fassie, il y a à peine quarante ans. Est-ce la valeur, est-ce la science, est-ce le comportement humain et fidèle qu'il a eu a l'égard de la population nombreuse qui a bénéficié de son savoir, ou est-ce encore la longue période de pratique qui dura presque cinquante ans, qui ont fait que ce médecin soit devenu une propriété de la ville de Fès qui accumule les souvenirs des saints et les incorpore dans son patrimoine depuis plus de mille ans ? Tout cela s'associe pour construire, dans l'imaginaire de la population fassie, le souvenir et la légende de ce grand médecin.Jeune militaire, on le trouve au sud du constantinois, aux confins de l'Aurès où il fait son apprentissage, et se familiarise avec la pathologie nord africaine. Il le fait dans cette contrée qui a connu tant de troubles à travers l'Histoire depuis l'époque romaine et continue à en connaître de nos jours. Remarqué par son comportement particulier, ses relations avec les malades et la population, l'Intérêt que sa personne suscitait dans les milieux où il évoluait, ses supérieurs l'avaient mis sur la liste de l'élite médicale destinée à l'action du  médecin missionnaire" "qui vaut un bataillon", que Lyautey recherchait et incluait dans la stratégie d'ensemble de la pénétration au Maroc. Le médecin-lieutenant Cristiani, fut affecté en 1907, dans les premières colonnes de pénétration dans la Chaouia. Il y organisa les premières infirmeries. Ses qualités l'avaient désigné pour une mission auprès du sultan Moulay Hafid,en 1910 à Fès. 


Cette cité l'avait conquis définitivement. Elle devint son "chez-lui", sa ville d'adoption, sa nouvelle patrie pour cinquante ans.L'année d'après. en 1911, il Y contracta le typhus. Sa solide constitution, sa jeunesse, et surtout les soins attentifs et affectueux d'une famille marocaine, avaient eu raison de cette affection grave dont il avait guéri. II sortitde cet épisode un autre homme. Célibataire, Fès l'avait adopté. Elle lui donna une famille, et l'entoura. II épousa une marocaine musulmane qui lui donna plus Lard un fils. A ces premiers moments du protectorat, de sensibilité particulière, quel chrétien pouvait prétendre épouser une musulmane et quelle musulmane surtout, pouvait épouser un non musulman, sans être mal vue, reniée et abandonnée? Mais Cristiani n'était pas n'importe quel non musulman. Il était aimé, respecté et déjà vénéré. Tous les tabous ne comptèrent pas et furent brisés. Tous les interdits traditionnels furent transcendés. Cristiani eut un fils qui porta un nom musulman. Il fut élevé comme un marocain musulman, comme sa mère. Lui, Cristiani garda sa religion et se consacrera dans l'harmonie à ses deux "épouses", sa femme et la médecine. Au milieu des événements graves qui s'étaient déroulés à Fès, en avril 1912, il était là, attaché à son idéal professionnel. Rien en dehors de celui-ci ne le préoccupait. La population fit la guerre à l'occupation, e tavait failli faire capoter celle-ci, mais ne fit pas la guerre contre lui,Lyautey écoutait ses conseils en matière de santé tout en respectant son désir permanent de ne pas l'associer au faste des réceptions officielles et administratives. En dehors de Bab El Mahrouk, furent installés depuis 1911 des baraquements au milieu de la tribu des Chrarda.Cristiani y allait donner des soins. C'est au milieu de cette tribu et sur son instigation qu'il conseilla à Lyautey d'installer le grand hôpital musulman, dont il posa Iui-même les premières pierres. Il lui donna le nom de Cocard en souvenir du sergent-infirmier, mort à Fès en service, pendant les événements d'Avril. La population continua à appeler cet hôpital indifféremment, Hôpital Chrarda ou Hôpital Cocard.



 En 1916, la première guerre mondiale s'immobilisa en France dans les tranchées. Les mauvaises conditions d'hygiène y avaient développé des épidémies multiples dont celles du typhus et de la typhoïde. Il fut mobilisé et envoyé en Champagne pour y apporter son expérience et son savoir-faire. De là, il fut envoyé en mission en Russie,où il assista en 1917 aux événements de la Révolution d'Octobre et à la genèse d'un nouveau monde et d'une nouvelle organisation politique et économique qui domina dans ces régions pendant plus de soixante ans. A la fin de la guerre, il revint à Fès et pourtant, il avait fait ses preuves en France et sur le plan international. Rejoindre ses amis, son milieu, sa ville et son œuvre commencée, avait plus d'importance pour lui que tous les honneurs qu'il pouvait tirer de sa nouvelle situation. Son intuition fut juste, la ville lui fit un accueil triomphal. "Quant à l'action du Docteur Cristiani, écrivait Lyautey, il suffit d'avoir assisté à son retour à Fès où je me trouvais, pour en apprécier la valeur. Ce fut de la part de la population marocaine, depuis les plus hauts notables et les corps constitués jusqu'aux derniers des miséreux, une ovation indescriptible et touchante ... "Il était alors chez lui, dans son hôpital flambant neuf. Il y avait sa demeure, ses services, ses malades. Il était pour ceux-ci, le médecin à tout faire. Il était le généraliste, le spécialiste, le chirurgien, l'ophtalmologue, l'accoucheur. Ils voulaient tous être soignés par lui, "il avait, disait-on, la main heureuse, la baraka, la chance, et guérissait tout ceux qu'il touchait". La demande nombreuse des soins l'obligeait à mener une vie sans repos. Levé très tôt lematin, ses consultations commençaient à sept heures. Il tenait à faire lui-même le "tri", pendant quelques heures, parmi les centaines de patients venus à pied de toutes parts, de la "Médina" et des environs. Ils ont traversé la piste qui menait vers l'hôpital caché derrière les remparts et qui coupait dans un cimetière où sont enterrés des générations de fassis, beaucoup de saints et marabouts et où se trouverait la tombe d'un philosophe médecin, du XIIe siècle. Il considérait l'Hôpital Cocard comme une propriété privée. Il y avait planté lui-même des arbres, et des oliviers et semé le gazon. En 1937, il prit sa retraite. Il avait vécu au delà de cette limite vingt ans encore, dans une petite propriété rurale qui devint par la suite le "quartier Cristiani ''. Dans sa nouvelle demeure, il continuaà dispenser des soins à de nombreux patients.Tout son personnel, ses assistants lui obéissaient et exécutaient les tâches imparties sans attendre ni remarquesni injonctions. Son fidèle aide, Lhachmi, qui a vécu aussi longtemps que lui, partageait ses repas. Ses consultations étaient suivies par tous les médecins, radiologues et laborantins, et finissaient à quatorze ou quinze heures. Ses séances opératoires commençaient à dix-huit heures, pour  se terminer à onze heures de la nuit. Elles étaient suivies d'un dîner qui réunissait tout le monde. Cristiani fut le médecin de la médecine globale. Les problèmes difficiles de l'obstétrique, la chirurgie générale et les opérations d'ophtalmologie étaient de son ressort. Cette activité ne changea pas de rythme, et c'était dans une grande désolation et de résignation qu'il l'abandonna à l'âge de la retraite. ( J'aurais voulu conserver ma jeunesse et mes forces pour continuer un effort que l'expérience aurait rendu plus fécond. (Cristiani). .Beaucoup de famille sollicitaient de lui des visites médicales à domicile. Il allait les voir au fond de la "médina", au Mellah, à pied .Avec l'âge et la vieillesse, la maladie ne l'épargna pas à son tour. Mais au milieu de la douleur (sciatalgies) et pendant les accalmies, il donnait encore des consultations. Beaucoup de choses avaient changé autour de lui, la médecine, la pratique médicale, la pathologie. Le Maroc s'était beaucoup transformé aussi. Il ne le quitta pas jusqu'à sa mort. Il a vécu toute la période du protectorat du début à la fin.Les honneurs administratifs vinrent un peu tard.
La vénération de ses malades et de ses collaborateurs lui suffisait. Il ne fréquenta jamais, pendant son activité de médecin, les fêtes mondaines auxquelles il fut convié.Lyautey et les grands de l'administration venaient le voir dans "son" hôpital, pour prendre son avis sur un problème de santé publique. En 1955, il demanda à ce que les insignes de grand officier de la Légion d'Honneur lui soient remis dans son "hôpital" à côté de son ami le Docteur Colombani, qui vivait encore à Meknès, et au milieu de ses amis et de ses anciens patients de toutes confessions, venus lui témoigner leur reconnaissance. Une grande fête fut organisée en son honneur à la foire de Fès, pour faire place aux milliers de personnes qui voulaient s'associer à l'hommage rendu à un homme, apôtre de la charité, et à un grand médecin de ce siècle. Cristiani fut toute sa vie, l'homme dégagé de toute passion politique, insoucieux d'honneurs et d'une farouche indépendance. Il a appartenu à cette race d'hommes qui furent, une plaque sensible à la souffrance d'autrui, insensible aux faiblesses de leur prochain, comme aux honneurs, indépendant seulement vis à vis des puissants, (Médecin Général Epaulard}.".

Les animaux du Brésil

  •  Anaconda

Le grand anaconda, serpent constricteur non venimeux, peut atteindre 9 mètres et peser plus de 200 kilos. Il est considéré comme le plus grand serpent du monde. Il vit principalement dans les rivières, les fleuves et les marécages. 


  • Ara hyacinthe

C'est le plus grand des perroquets, il peut atteindre 1 mètre. Reconnaissable à son magnifique plumage bleu cobalt.


  • Boto

Le boto ou dauphin rose de l'Amazone, est de couleur grise avec des zones roses sur l'abdomen. Adulte, il mesure près de 3 mètres et pèse 150 kilos. À la différence des dauphins marins, ses vertèbres cervicales ne sont pas soudées, ce qui le rend très mobile.

  • Capivara

La capivara ou capybara est le plus grand rongeur de la planète. Adulte, il pèse une cinquantaine de kilos et mesure un bon mètre. Ces herbivores semi-aquatiques vivent en groupes près des cours d'eau.

  • Coati

Avec son museau pointu et sa longue queue annelée, le coati roux est un mammifère omnivore de la taille d'un chat. Ils vivent en bandes dans les forêts. Ces sympathiques petits animaux sont chapardeurs et peuvent devenir agressifs. Les visiteurs des Chutes d'Iguaçu peuvent le constater.

  • Jaguar

Le plus grand des félins après le tigre et le lion. Prédateur solitaire, le jaguar est un excellent nageur et un très habile escaladeur. Adulte, il pèse une centaine de kilos. C'est le plus puissant des félidés. il peut traîner un taureau de 360 kilos et broyer les os les plus robustes.

  • Loup à crinière

Le loup à crinière ressemble à la fois à un loup et à un renard sur hautes pattes. Il est omnivore et pèse environ 25 kilos. 

  • Loutre géante

Très bien adaptées aux milieux aquatiques, les loutres géantes mesurent plus de 1.5 mètre et les plus imposantes pèsent près de 50 kilos. Elles vivent au sein de groupes familiaux comptant jusque 20 membres.

  • Morpho

Le morpho est un superbe papillon de couleur bleu métallisé. Son revers brunâtre est doté d'ocelles qui imitent des yeux d'oiseaux pour effrayer les prédateurs. C'est l'un des plus grands papillons avec une envergure de 20 centimètres.

  • Ouistiti

La vingtaine d'espèces de ouistitis connues à ce jour sont endémiques du Brésil. Ces mignons petits singes vivent dans les forêts. Adultes, ils pèsent entre 120 et 400 grammes.

  • Piranha

Il existe de nombreuses espèces de piranhas. La longueur de la plupart est de 15 à 25 centimètres. Ce sont des prédateurs avec des dents aiguës qui se regroupent en bancs pour attaquer des proies plus grosses qu'eux.


  • Tamanoir

Avec une taille supérieure à 2 mètres et un poids de 40 kilos, le tamanoir est le plus grand fourmilier de la planète. il se nourrit principalement de fourmis et de termites et vit aussi bien dans la forêt tropicale que dans les prairies.


  • Tatou géant

Dans le nord et le centre du Brésil (Amazonie et Pantanal principalement) et dans les zones frontalières.
Le tatou géant peut mesurer jusqu'à 1m 60 et peser 30 kilos. Il est insectivore et vit dans les forêts tropicales.

  • Toucan toco

Le toucan toco vit dans la savane (le Cerrado) ou dans les forêts tropicales. La taille moyenne de ces magnifiques oiseaux est de 65 cm + 20 cm pour le bec jaune.

 

  • Tuiui
Ce grand échassier est l'oiseau emblématique du Pantanal, la plus vaste zone humide de la planète, considérée comme l'écosystème le plus dense tant au point de vue végétal qu'animal. Adulte, le tuiui (ou jabiru d'Amérique) mesure entre 115 et 135 cm de longueur pour une envergure de 2,60 m.


  • Anaconda géant

C'est le plus grand serpent du monde, il peut peser 200 kilos et mesurer près de 10 mètres. Serpents constricteurs (qui étouffent leurs proies) non venimeux, il vivent dans le bassin de l'Amazone et dans les cours d'eau du nord de l'Amérique du Sud.

  • Anguille électrique

L'anguille électrique se rencontre dans le bassin de l'Amazone et dans celui de l'Orénoque. Elle peut atteindre 2,5 mètres de long et peser 20 kilos. Sa décharge électrique est telle, jusque 860 volts, qu'elle peut paralyser un cheval et tuer un être humain.

  • Caïman noir

Le caïman noir est le plus grand des crocodiliens avec le crocodile du Nil et le crocodile de mer. Le plus grand capturé mesurait 7,7 mètres et pesait 1.310 kilos.

Il vit exclusivement dans le bassin de l'Amazone.



  • Candiru

Pratiquement invisible, le candiru est un minuscule poisson parasite craint par les populations du bassin de l'Amazone. Il s'infiltre dans le corps humain par l'anus, l'urètre ou le vagin et s'alimente du sang de ses victimes. Egalement appelé poisson-vampire.


  • Payara

La payara ou tétra vampire est un poisson très féroce qui peut mesurer 1,20 mètre et peser près de 20 kilos. Il se caractérise par deux longues dents à la mâchoire inférieure. Il vit dans les cours d'eau du nord de l'Amérique du Sud et en particulier dans l'Amazone et ses affluents.


  • Piranha rouge

Les piranhas rouges ont des dents très acérées et peuvent mesurer 30 centimètres. Ils se déplacent en bancs de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'individus. Affamés, tout ce qui se trouve à leur portée et entre en contact avec l'eau est une proie potentielle.

  • Pirarucu

Le pirarucu ou arapaima est le plus gros poisson d'eau douce d'Amérique du Sud. Il peut mesurer 4,5 mètres et peser 300 kilos. Sa bouche énorme, est garnie de dents pointues. Elle s'ouvre très largement en créant un tourbillon à la surface de l'eau quand l'arapaima monte « gober » une proie.


  • Requin-bouledogue

Le requin-bouledogue peut mesurer 4 mètres de long. Ce requin a été observé dans l'Amazone à plus de 3.700 kilomètres de la côte.

Il a la réputation, avec le requin-tigre, d'être le squale le plus impliqué dans des attaques sur l'homme.