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1er Moharram 1441 au Maroc

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Le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1441 correspondra au dimanche 1er septembre 2019, a annoncé, samedi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.

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Dans un communiqué, le ministère a confirmé l’observation du croissant lunaire du mois de Moharram au coucher du soleil du samedi 29 Dou El Hijja 1440 (correspondant au 31 août 2019).
De ce fait, le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1441 correspondra au dimanche 1er septembre 2019, selon la même source.

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Puisse Dieu, en ce mois béni, combler de Ses faveurs SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et renouveler pareille occasion pour le Souverain dans la grandeur et la gloire, pour SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale dans les bienfaits et pour le peuple marocain et l’ensemble de la Oumma islamique dans le progrès, la prospérité, la sécurité et la quiétude.

Vu de l'espace, l'ouragan Dorian est terrifiant

L'ouragan Dorian s'est renforcé vendredi 30 août passant en catégorie 4 sur une échelle de 5. Les vents atteignent les 215 km/h. Les Bahamas et la Floride devraient être touchés dimanche et lundi.

Irak: une intense sécheresse met au jour un palais vieux de 3400 ans

En Irak, un palais de 3400 ans a émergé d’un lac asséché à la suite d’une forte sécheresse à l’automne 2018 dans la région, après être resté 30 ans sous l’eau. Situé sur les bords du Tigre, l’édifice a été érigé sous l’empire Mittani.

Le palais date de l'âge de bronze.

L’Irak fait a face à sa plus grande pénurie d’eau depuis un siècle en automne 2018. Des mesures ont alors être prises par le gouvernement afin d’interdire les cultures trop irriguées. Dans le même temps, des milliers de bovins avaient été retrouvés morts de soif, catastrophe pour l’économie agricole du pays.
Mais au milieu de ce triste constat, en conséquence de cette terrible sécheresse, une découverte archéologique majeure a été rendue possible.

Un palais immergé depuis 30 ans

Ce sont des archéologues allemands de l’université de Tübingen et de l’Organisation d’archéologie du Kurdistan qui ont pu exhumer les ruines d’un palais de l’âge de bronze, situé à Kemune, sur les rives orientales du Tigre.
Depuis trente ans, le bâtiment était resté immergé. Selon les spécialistes, il date du royaume Mittani, entre le XVe et le XIVe siècle avant J.-C.
« Dans la région, cette découverte est l’une des plus importantes de ces dernières décennies », se félicite l’archéologue Hasan Ahmed Qasim dans un communiqué publié le 27 juin. « Nous avions identifié une première fois le site de Kemune en 2010 alors que le réservoir du barrage de Mossoul était presque à sec. »

La découverte de dix tablettes

Immergée depuis les années 1980 au moment de la construction d’un barrage, la zone du site de Kemune avait déjà été repérée en 2010, époque où le niveau de l’eau a commencé a fortement s’abaisser. « Une tablette d’argile et des restes de peintures murales bleues et rouges avaient été trouvées, mais nous n’avions pas pu creuser », précise Hasan Ahmed Qasim.
Dans le palais, haut de 7 mètres, de nombreuses pièces ont été identifiées et huit d’entre elles ont pu être en partie éclairées par la lumière du jour.
Autre découverte : dix tablettes d’argile de l’empire Mittani sont en cours d’étude. Elles pourraient être précieuses pour les historiens et archéologues, afin de percer le mystère d’un royaume encore méconnu.

Hong Kong, l'été de la discorde

Les reporters de F24 ont suivi les manifestations qui secouent Hong Kong depuis près de quatre mois. Un mouvement sans précédent, qui s’inscrit dans la durée et qui divise profondément la société, entre ceux qui aspirent à plus de démocratie et ceux qui restent fidèles à Pékin.


Les choses à savoir avant de partir au Japon

Destination phare ces dernières années, le Japon fait rêver de nombreux voyageurs. Son impressionnante modernité, sa fascinante culture millénaire et ses beautés naturelles à l'image du Mont Fuji comptent parmi les points forts de cette destination. Mais, ce que l'on vient aussi chercher au Japon, c'est le dépaysement ! Sous bien des aspects, la culture japonaise est régie par des coutumes et des règles de vie sociale qui différent nettement des habitudes occidentales. Pour éviter toute maladresse, avant de voyager au Japon, vous devriez obéir à certaines régles !

  • Donner un pourboire peut être très vexant

Au Japon, il serait très mal vu de donner un pourboire au serveur ! Cette coutume n'existe pas et un Japonais pourrait se sentir très vexé voire offensé si vous tenez à lui offrir quelques pièces. En effet, beaucoup considèrent devoir donner le meilleur d'eux-mêmes au travail, un service irréprochable doit donc être toujours tenu sans devoir être récompensé. Dans la majorité des cas, votre pourboire vous sera retourné. 

  • Les onsen, une expérience culturelle

Les onsen sont très prisés des Japonais qui viennent très fréquemment s'y immerger. Ces bains thermaux dont l'eau provient des nombreuses sources volcaniques de l'archipel sont l'un des meilleurs endroits du pays pour se relaxer. On leur accorderait même des vertus thérapeutiques. Il serait dommage de ne pas profiter de ce plaisir lors d'un voyage au Japon ! Hommes et femmes barbotent dans des bains séparés, et on se baigne rigoureusement nu, sachez-le ! 

  • On ne fume pas dans la rue

Si vous êtes fumeur, pensez à vous informer sur les règles à respecter au Japon. En effet, il est très mal vu, voire interdit, de fumer dans la rue. Des zones délimitées avec des cendriers sont spécialement réservées aux fumeurs, sur les trottoirs ou bien dans les entres commerciaux ou les bars. Et bien entendu, ne jetez pas votre mégot par terre ! Sachez aussi que la vente de cigarettes est interdite aux moins de 20 ans. 

  • On évite de s'embrasser dans la rue

Même si vous en mourez d'envie, sachez qu'il serait très mal vu d'embrasser votre partenaire sur la bouche dans un lieu public au Japon. Les marques d'affection font en effet partie de la sphère intime, et ce manque de pudeur serait considéré comme grossier. En général, les contacts physiques sont à bannir en public : ne vous adressez jamais à un Japonais en lui effleurant le bras, vous pourriez réellement l'importuner !

  • Pour saluer, on s'incline

Au Japon, une simple poignée de main ne suffira pas à saluer son prochain ! Pour dire bonjour, au revoir, s'excuser, remercier ou bien se présenter, il faut s'incliner. Ce salut nommé o-jigi fait partie du quotidien, tant et si bien qu'il est enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge. Les femmes mettent leurs mains sur leurs genoux, tandis que les hommes gardent les bras le long du corps. À savoir : plus on s'incline, plus on marque le respect. 

  • On ne plante pas ses baguettes dans le bol de riz ! 

Planter ses baguettes dans le bol de riz pourrait être très pratique, toutefois c'est une pratique à éviter au Japon.  En effet, dans le rite funéraire bouddhiste ce geste rappelle l'encens planté dans les offrandes pour les morts. Sachez aussi qu'il est très grossier de pointer quelqu'un avec ses baguettes lors d'une conversation, ou bien de se transmettre des aliments de baguette à baguette. 

  • Ne cherchez pas de poubelles dans les rues de Tokyo

Ne les cherchez pas, tout simplement parce qu'il n'y en a pas ! Après des attentats meurtriers perpétrés en 1995 à Tokyo, la ville a décidé de les bannir par mesure de sécurité. On trouve toutefois des vide-ordures devant la plupart des supérettes où les Japonais ont l'habitude de manger. Dans le cas contraire, on emporte toujours avec soi un petit sac pour contenir ses déchets et les jeter plus tard.

  • On se déchausse dans un lieu privé

Que ce soit chez un hôte, chez soi, dans une école ou un temple, au Japon, il faut enlever ses chaussures avant d'entrer. Généralement, un petit meuble nommé getabako est placé à l'entrée et des sandales sont prêtées temporairement. Hygiénique, cette habitude empêche aux saletés extérieures de pénétrer dans le foyer : elle remonterait au VIIIe siècle, à l'époque où l'asphalte n'avait pas encore recouvert les rues.  

  • On chuchote dans les transports en commun

Au Japon, le respect est de mise. Il est alors très mal vu de parler à voix haute dans le métro ou de téléphoner, ce qui pourrait déranger les autres voyageurs. En effet, beaucoup de travailleurs profitent du voyage pour se détendre et parfois finir leur nuit. D'autre part, une conversation téléphonique est considérée comme privée, la partager avec tous serait une marque de grossièreté. Gare aux bavards ! 

Comme Jakarta, ces cinq mégalopoles s’enfoncent inexorablement

La capitale indonésienne Jakarta, mégalopole de 10 millions d’habitants, s’enfonce peu à peu sous les eaux, si bien que les autorités prévoient de la déplacer 1 200 kilomètres à l’est, sur l’île de Bornéo. Mais ce n’est pas la seule. En Amérique du Nord, en Afrique ou en Asie, voici cinq autres grandes villes dont le sol s’affaisse inexorablement et qui seront un jour submergées.
  • Lagos, Nigeria


Lagos, au Nigeria, compte plus de 20 millions d’habitants, selon les estimations. La ville, bâtie autour d’une lagune, est aussi l’une des plus dynamiques au monde. Et c’est ce qui explique pourquoi elle coule.
Lagos attire de plus en plus d’habitants, mais les logements et les terrains constructibles manquent, rapportait l’Agence France-Presse (AFP) en juillet. Alors, des tonnes de sable sont draguées dans l’océan, pour fabriquer du béton et gagner du terrain sur les eaux de l’Atlantique.
Le problème, c’est qu’à 25 mètres seulement des côtes, les fonds marins sont creusés de trous de parfois 7 ou 8 mètres de profondeur, selon une étude réalisée par les autorités locales et relayée par l’AFP. Résultat, « les courants s’y engouffrent, gagnent en puissance et attaquent le littoral ».
Et à Lagos, la submersion est aussi une réalité. Ainsi, le quartier de Lekki, construit sur des marécages rensablés, « s’enfonce un peu plus dans les eaux » chaque année, et à la saison des pluies, « les inondations envahissent chaque année davantage » le secteur.
  • La Nouvelle-Orléans, États-Unis

Les spécialistes alertent sur le devenir de la Nouvelle-Orléans, dans le sud des États-Unis, depuis plusieurs années. En 2003 déjà, une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut d’études géologiques américain révélait que la zone s’enfonce à raison d’un centimètre par an.
Cette situation s’explique notamment par la géographie, souligne la chaîne de télévision américaine CNN : la ville se trouve près des eaux du golfe du Mexique, et sur un sol meuble. Autre facteur aggravant, l’installation d’un système de drainage, dans les années 1900, pour assécher des marécages et permettre à la ville de s’étendre. La manœuvre a privé les sols d’eau et de sédiments.
Et sans ces deux éléments permettant de « rendre les sols plus stables », selon CNN, « les anciens marécages se sont enfoncés de 2,4 à 3,6 mètres », selon une étude publiée par le géographe américain Richard Campanella en 2007. Située dans une région frappée à plusieurs reprises par des ouragans violents, la Nouvelle-Orléans est également très vulnérable à la montée des océans.
  • Bangkok, Thaïlande
Bangkok s’affaisse, mais est également vulnérable 
aux pluies torrentielles de la mousson et
 à la montée du niveau de la mer.  

C’est une équation aussi simple qu’inquiétante. Bangkok, la capitale thaïlandaise, est construite à 1,5 m au-dessus du niveau de la mer, sur des terres marécageuses, et s’enfonce « d’un à deux centimètres » par an.
Un ensemble de facteurs explique ce phénomène : des décennies de pompage des nappes phréatiques, la construction d’immenses gratte-ciel…
Dans le même temps, le niveau des eaux du golfe de Thaïlande, qui borde la mégalopole, augmente de 4 mm par an. Et le littoral s’érode. La métropole de plus de 14 millions d’habitants est également très vulnérable aux pluies torrentielles de la mousson, et donc aux inondations.
Alors, Bangkok a dû s’adapter. Les autorités ont mis en place un réseau de canaux de 2 600 kilomètres, avec des stations de pompage et des tunnels souterrains pour évacuer les eaux de pluie, notamment. Autre mesure, en 2017, un parc permettant de lutter contre les inondations a été construit. Baptisé Chulalongkorn Centenary Park, il est équipé de réservoirs souterrains pouvant accueillir plus de 4,5 millions de litres d’eau, selon le quotidien britannique The Guardian. L’équipement a été pensé pour drainer puis réorienter des eaux de pluie.
  • Pékin, Chine
La métropole de Pékin compte plus de 24 millions d’habitants. 

Certains quartiers de la capitale chinoise s’enfoncent de 11 centimètres par an, selon une étude publiée en 2016 par des chercheurs de l’Université normale de la capitale à Pékin, de celle de Newcastle du Royaume-Uni, et d’Alicante en Espagne.
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques avaient étudié des images satellites de la métropole de plus de 24 millions d’habitants. Selon les auteurs de l’étude, si Pékin s’enfonce, c’est à cause de l’assèchement de ses nappes phréatiques, dont les eaux ont été trop pompées. Le Guardian expliquait le mécanisme : « Des puits sont creusés, les nappes phréatiques s’assèchent, et le sol devient compact, comme le serait une éponge qui a séché. » Les auteurs de l’étude alertaient sur les impacts potentiels du phénomène, notamment sur les infrastructures, et en particulier le réseau ferré.
  • Dacca, Bangladesh
Dacca compte plus de 17 millions d’habitants. 

Comme pour Pékin, c’est notamment l’extraction d’eau des nappes phréatiques qui fait couler Dacca, la capitale du Bangladesh. C’est ce que soulignait un rapport publié en octobre 2018 par l’organisation non gouvernementale britannique Christian Aid.
Là aussi, le pompage des eaux souterraines fragilise les sols, et la mégalopole de plus de 17 millions d’habitants s’enfonce de 1,4 centimètre par an. Ses zones les plus urbanisées sont situées entre 6 et 8 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Mais l’exploitation des nappes phréatiques n’est pas la seule explication du phénomène : les plaques tectoniques jouent aussi un rôle. « Les mouvements de la plaque indienne et de la plaque birmane contribuent aussi à l’affaissement de Dacca », note encore le rapport de Christian Aid.
Au même moment, ailleurs au Bangladesh, la montée du niveau des océans déplace des millions de personnes. En effet, les eaux du golfe du Bengale, au sud-ouest de Dacca, montent très vite. 1,5 million de personnes se sont déjà réfugiés à Dacca pour échapper à la montée des eaux, note encore le rapport.

Les tabous culturels en Chine

Chaque culture a ses propres tabous, et les Chinois ne font pas exception. Cependant, la plupart des gens les ignorent aujourd'hui, et de nombreux tabous chinois sont en fait assez amusants. Voici une liste de tabous dont on entend parler souvent.


Les tabous culturels en Chine

  • Ne portez pas un chapeau vert. En chinois, les mots « porter un chapeau vert » sont homophones du mot « cocu ».
  • Ne faites jamais de colère. Cela signifie perdre grandement la face, et c'est l'un des principaux tabous sociaux.
  • Quand vous offrez des cadeaux, offrez toujours les en paires. Toutes les bonnes choses sont données par paires, et non pas comme une seule pièce.
  • Ne jamais essayer de mordre des nouilles ou de les couper le jour de votre anniversaire. Cela entraînerait une mort précoce. Une longue nouille peut être avalée en entier.
  • Ne lavez pas vos cheveux le Jour du Nouvel An (chinois), parce que votre chance va partir au lavage.
  • Ne jamais pleurer au Jour de l'An - ou vous allez pleurer toute l'année.
  • Ne coupez rien pendant les festivités du Nouvel An chinois - car cela va couper court à votre vie.
  • Ne balayez pas le plancher le jour du Nouvel An lunaire, car si vous le faites, vous balayerez la chance de toute l'année.
  • N'offrez pas un parapluie à un ami. Le mot parapluie (伞, sǎn) est homophone de (散sàn), se briser, et le geste pourrait être interprété comme ne plus vouloir voir cet ami.
  • Ne partagez jamais une poire, surtout avec des amis, des membres de la famille ou entre amoureux. «分 梨fen li » (partager une poire) est homophone de «分离fen li » (se séparer).

La bataille de Dien Bien Phu

Le 20 novembre 1953 commence l'opération Castor, décidée par le général Navarre ; l'opération consiste en un important largage de parachutistes pour occuper la cuvette de Diên Biên Phu. Le 6e BCP (bataillon de parachutistes coloniaux) du commandant Bigeard et le 2e bataillon du 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) du commandant Bréchignac sont parachutés et s'emparent de Diên Biên Phu. A la suite de cette opération, des renforts viennent compléter les troupes parachutées et le camp est aménagé. A la suite de l'opération Castor et contrairement aux prévisions de l'état-major des forces françaises, le général Giap parvient à regrouper quatre divisions autour de Diên Biên Phu, dont la division lourde 351 qui possède 24 canons de 105 mm. Fin décembre, le camp est entièrement encerclé par les troupes du Viêt-minh. La bataille décisive aura lieu. Côté français, le nombre de pièces d'artillerie du Viêt-minh a été sous-estimé. Ainsi, aucun ordre de s'enterrer na été donné. Les abris construits sont relativement sommaires : des sacs de sable, des tôles. Un réseau de tranchées relie les abris les uns aux autres. Aucun ouvrage en béton n'est construit, aucun réseau souterrain ni aucune protection pour les canons ne sont prévus. Le ravitaillement en vivres et en matériel se fait par voie aérienne. Le matériel lourd est démonté puis parachuté en pièces détachées sur Diên Biên Phu. Du côté Viêt-minh, le ravitaillement se fait par convois routiers. Des camions livrés par les Soviétiques permettent d'acheminer des stocks de munitions. Des milliers de coolies 6, telle une armée de soumis, s'activent pour effectuer le ravitaillement. L'armement, les uniformes et les munitions du Viêt-minh sont de fabrication chinoise. La logistique est un élément primordial car chaque camp se trouve loin de ses bases. Les options sont différentes : dispositif aérien contre coolies. Début mars, 11 000 hommes sont concentrés dans le camp ; camouflés dans les montagnes dominant la cuvette, les éléments du Viêt-minh sont 51 000.




Le 13 mars 1954, le général Giap prend l'initiative de l'attaque. Son objectif est le point d'appui Béatrice tenu par le 3/13e DBLE (3e bataillon de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère). La bataille prend très vite un tour dramatique. La surprise vient de l'artillerie du Viêt-minh qui tire de manière isolée, depuis les collines surplombant la cuvette de Diên Biên Phu, en concentrant le feu sur le camp ; la contre-batterie du corps expéditionnaire français est impuissante. Les abris plutôt sommaires ne sont pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre. Les points d'appui Béatrice et Gabrielle sont très vite submergés ; dès le 17 mars, le terrain d'aviation est inutilisable ; c'est le cordon ombilical entre la base et Hanoï qui est coupé. Dès lors, la situation devient difficile pour les défenseurs. La bataille devient une guerre d'usure entre des éléments du Viêt-minh nombreux et ravitaillés par pistes et une garnison recroquevillée, entièrement dépendante du ravitaillement aérien. La tactique du Viêt-minh consiste à utiliser, dans un premier temps, l'artillerie pour pilonner le camp, puis à procéder par assauts successifs de l'infanterie, l'objectif étant d'étouffer le camp en resserrant l'étau au fur et à mesure et en prenant les centres de résistance les uns après les autres. La prise des points d'appui permet ensuite de neutraliser les pistes et de maîtriser le ciel. En plus des tunnels et des tranchées à travers les collines, des terrasses sont aménagées par le Viêt-minh ; les canons y sont installés puis à la fin du tir, ils sont mis à l'abri à l'intérieur des collines. La contre-batterie française na que rarement réussi à neutraliser ces canons. En outre, les pièces d'artillerie du Viêt-minh dominent la cuvette ; les cibles sont donc facilement repérables et les pièces d'artillerie peuvent aisément être orientées. Le 15 mars, le colonel de Castries réagit en lançant une contre-attaque dont l'objectif est de reprendre Gabrielle ; mais les forces engagées et la préparation sont insuffisantes. C'est un échec. Le moral des troupes est atteint. Le 14 et le 16 mars, le 7e BPC (bataillon de parachutistes coloniaux), commandé par le chef de bataillon Marcel Bigeard et le 5e BPVN (bataillon de parachutistes vietnamiens) sont largués sur le camp. Du côté Viêt-minh, les attaques des 14 et 15 mars ont causé de nombreuses pertes humaines et les stocks de munitions ont beaucoup diminué. Il est nécessaire de reconstituer les forces et les stocks. Le 17 mars, le pont aérien est interrompu ; mais le général Giap suspend les attaques pour permettre le réapprovisionnement et la préparation de la seconde phase de l'opération. Le lieutenant-colonel Langlais, à qui le colonel de Castries a confié le commandement de la position centrale, lance des contre-attaques qui aboutissent à la destruction de pièces de DCA8 du Viêt-minh ; le moral des troupes remonte.


Après une dizaine de jours, les stocks sont reconstitués des deux côtés et les unités sont renforcées. Du côté français, les opérations aériennes ont été coûteuses et aléatoires. Le 30 mars, le général Giap lance une offensive contre les cinq points d'appui qui défendent le côté est de la position centrale : Dominique 1 et 2, Eliane 1, 2 et 4. Il fait intervenir les divisons 312 et 316 pour donner l'assaut à ces collines défendues par 2 000 hommes. « Le soir du 30 mars, nos avions de reconnaissance nous avaient informés de la préparation dune attaque ennemie. Nous avons eu droit à un tir d'artillerie très violent, et puis le Viêt-minh est monté par vagues d'assaut. Avec laide de notre artillerie, nous avons pu les repousser en choc frontal. Grâce au largage de pots éclairants par l'avion qui survolait le champ de bataille, nous y voyions presque comme en plein jour. Avec mes soldats marocains, nous nous sommes repliés au sommet du point d'appui Eliane 2. Je n'avais plus dans ma section que 16 tirailleurs marocains sur les 25 que nous étions à l'arrivée à Diên Biên Phu » témoigne Serge Fantinel, ancien sergent-chef en Indochine. Le 31 mars au matin, le Viêt-minh a pris Dominique 1 et 2 ainsi qu'Eliane 1. Sous l'impulsion du commandant Bigeard, les troupes françaises reprennent Dominique 2 et Eliane 1 ; mais les renforts n'arrivent pas et le commandant Bigeard doit se résoudre à donner l'ordre de repli. Il concentre alors ses troupes sur Eliane 2 et 4 qui constituent le dernier rempart au camp retranché. « L'étouffement lent mais continu de notre position se poursuit, accéléré par les violentes attaques du 30 mars au 3 avril, provisoirement contenu par l'envoi de nos renforts, repris avec la perte successive de plusieurs points d'appui et surtout avec l'action dune DCA de plus en plus violente qui, jointe aux mauvaises conditions météo, a ralenti notre ravitaillement. » écrit le commandement en chef des forces terrestres navales et aériennes en Indochine. Fin avril, la pluie transforme le terrain en bourbier. Non seulement les troupes à pied ont de plus en plus de difficultés à combattre, mais les aléas météorologiques renforcent encore laléatoire de lactivité aérienne au dessus de Diên Biên Phu.



Le 1er mai, le général Giap lance loffensive finale. Les troupes du Viêt-minh procèdent par assauts successifs ; à lintérieur du camp, la défense est de plus en plus difficile ; en outre, de nombreux blessés sy trouvent ; le Viêt-minh a refusé les évacuations sanitaires ; les blessés doivent donc rester à lintérieur du camp et être traités du mieux possible sur place. Dès le mois davril, le 2e bureau de létat-major interarmées et des forces terrestres attirait lattention du commandement sur le fait que limpossibilité dévacuer les blessés posera à terme de graves problèmes ; au 10 avril, on compte 610 blessés soignés à lintérieur du camp de Diên Biên Phu. Le 7 mai, le dernier point dappui, Isabelle, tombe. Cest la division 308, commandée par le général Vuong Thua Vu, qui donne le coup de grâce. Cette division était déjà présente à Cao Bang et à Lang Son en 1950 et sera la première division à entrer dans Hanoi en 1954. Après 57 jours de combat, larmée du Viêt-minh vient à bout du camp retranché le 7 mai 1954 à 17h30 (Isabelle tombe le lendemain à 1h00).


Bilan humain : Au total, 15 000 hommes du corps expéditionnaire français ont participé à la défense du camp de Diên Biên Phu ; plus de 3 300 dentre eux ont été tués ou sont portés disparus. Plus de 5 000 ont été blessés dont 3 500 ont été opérés dans les antennes chirurgicales du camp. Plus de 10 000 combattants sont faits prisonniers ; beaucoup mourront en détention (ils devront marcher à travers la jungle et les montagnes) ; quelques-uns seulement parviennent à séchapper. On estime que le Viêt-minh déplore trois fois plus de morts. En tout, 33 bataillons du Viêt-minh ont été engagés soit 100 000 hommes. Les camps : Après une longue marche forcée vers le Nord à travers la jungle, les prisonniers français sont internés dans des camps. Ils ont à subir aussi la propagande communiste, des cours politiques obligatoires. Brimades et privations sont monnaie courante. Les prisonniers doivent faire leur autocritique et avouer des crimes quils nont pas commis. Les blessés ne sont pas soignés, les médecins militaires sont regroupés et ont linterdiction dintervenir auprès des prisonniers blessés. Les éléments du Viêt-minh faits prisonniers par le corps expéditionnaire français sont regroupés dans des camps de PIM (prisonniers internés militaires). Échange de prisonniers : Après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui mettent fin au conflit indochinois et qui instaurent une partition du pays le long du 17e parallèle, la France quitte le Tonkin. Les deux parties acceptent un échange général de prisonniers ; 3 290 prisonniers rescapés ont été rendus à la France. Le destin des prisonniers dorigine indochinoise qui ont combattu du côté français reste inconnu.

Espagne : des pluies torrentielles ont touché la région de Madrid

De violents orages accompagnés de grêle ont touché lundi la région de Madrid, en Espagne, et on entraîné de fortes inondations.
Des rues sont envahies par l'eau et des voitures emportées par les flots. En 10 minutes, l'eau est descendue des hauts quartiers vers le bas et a provoqué des inondations. Des voitures ont été emportées, des lampadaires ont été arrachés.  La localité d'Arganda del Rey, la plus touchée par les intempéries. Heureusement, les pluies n'ont fait aucun blessé, selon un porte-parole des services d’urgence de la région de Madrid.








Les premières photographies de l’histoire

La première photographie de l’histoire a été prise au mois d’août 1826, en Bourgogne par le Français Nicéphore Niépce (1765-1833).
La photographie, intitulée le Point de vue du Gras, est prise depuis la fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône, sur une plaque d’étain grâce au bitume de Judée, poudre dérivée du pétrole.
Elle nécessita dix heures de temps de pose.

Photo Nicéphore Niépce

Première photographie d’êtres humains


collection du Musée des Arts et Métiers
Daguerréotype du Pont neuf et de la statue d’Henri IV à Paris par Louis Daguerre vers 1837. A gauche, deux personnes assises par terre près de la statue. Peut-être les premiers êtres humains photographiés de l’Histoire.
Un matin d’avril 1838, Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851), ancien associé de Nicéphore Niépce, prend cette photo du boulevard du Temple de la fenêtre de son appartement, où se situe aujourd’hui la caserne de la place de la République.
François Arago, scientifique et homme politique (1786-1853), défend l’invention de la photographie devant l’Académie des Sciences : elle est reconnue officiellement le 7 janvier 1839. Le gouvernement français fait ensuite l’acquisition de la découverte de Niepce et Daguerre.

Premier autoportrait de l’Histoire

L’un des premiers autoportraits photographiques est celui de Robert Cornelius (1809–1893). Réalisé à Philadelphie en octobre 1839 devant la boutique familiale, peu de temps après les tests effectués par le Français Hippolyte Bayard.
Robert Cornelius travaillait à l’amélioration du daguerréotype. Il réussit à faire passer le temps de pose à seulement quelques minutes.

Première composition photographique

Hippolyte Bayard (1801-1887) a mis au point, au moment même où était inventé le daguerréotype, un procédé photographique en positif direct, le même que pour le Polaroïd.
A la suite de la consécration de Daguerre, il est mis à l’écart par l’académie des Sciences. Une rente annuelle lui est tout de même versée pour sa création, mais Hippolyte Bayard, considérant cela comme une injustice, met en scène sa noyade en 1840, la première mise en scène photographique de l’Histoire.

Une des premières photos prise lors d’un conflit militaire

De 1853 à 1856, Napoléon III envoya l’armée française en Crimée contre les troupes russes. Ce fut le premier conflit militaire couvert par la photographie.
Soldat français pendant la guerre de Crimée

Premières photographie aériennes

Le 23 octobre 1858, Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar (1820-1910), prend, à bord d’un ballon dirigeable, la première photographie aérostatique au-dessus du Petit-Bicêtre (actuel Petit-Clamart). La photo est aujourd’hui introuvable.
Deux ans après, le 13 octobre 1860, James Wallace Black (1825-1896) prend la première photographie aérienne des Etats-Unis d’Amérique depuis une montgolfière située à 600 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Boston.

Cette photographie, intitulée «Boston comme la voient les aigles et les oies sauvages», est actuellement conservée au Metropolitan Museum of Art de New York.
La photographie aérienne fut utilisée immédiatement après par l’armée de l’Union pendant la guerre de sécession (1861-1865).

Première photographie sous-marine

Première photo sous-marine réussie prise en 1893 
à Banyuls-sur-Mer (66) par Louis Marie-Auguste Boutan (1859-1934).

Premières photographies en couleur


En 1861, le physicien écossais James Clerk Maxwell et le photographe anglais Thomas Sutton réalisent cette photographie, la première de l’Histoire en couleurs, obtenue après avoir photographié sous trois filtres de couleurs différents un ruban de tartan.
Photographie de la ville d’Agen en 1877 par Lois Ducos du Hauron (1837-1920) réalisée en couleurs indirecte en trichromie, nécessitant la superposition de trois images correspondant aux couleurs primaires.
En 1869, le principe de la photographie couleur en trichromie soustractive a été mis au point au même moment par Louis Ducos du Hauron (1837-1920) et Charles Cros (1842-1888). Les deux procédés ayant été présentés le même jour à la « Société Française de Photographie ».

1903, invention de l’autochrome, la photographie couleur par les frères Lumières

Contrairement à l’invention de Louis Ducos du Hauron et de Charles Cros en 1869, l’autochrome des Frères Lumière ne nécessite qu’une seule image au lieu de trois. Le 17 décembre 1903, le brevet est présenté à Lyon et l’autochrome est commercialisé à partir de 1907.
 Autochrome du roi et de la reine du Danemark 
réalisé par Léon Gimpel le 17 juin 1907 
au ministère des affaires étrangères, à Paris

Première photographie depuis l’espace

Cette photo de la terre vue de l’espace a été prise le 24 octobre 1946 par un appareil photo 35mm monté sur une fusée V-2 à 104 km d’altitude.
L’armée américaine a procédé, après la Seconde Guerre mondiale, au lancement de plusieurs douzaines de fusées V-2 depuis le White Sands Missile Range au Nouveau Mexique.

Première photographie de la Terre entière vue de l’espace

Le 23 août 1966, Lunar Orbiter 1, alors en orbite autour de la Lune,
 prend la première photo de la Terre en entier depuis l’espace.

Première photo sur le web


Le 18 juillet 1992 est téléchargée la première photographie sur le réseau World Wide Web.
L’image, mise en ligne par Tim-Berners Lee, est la photo de la pochette de l’album du groupe parodique du Cern, Les Horribles Cernettes ou LHC, initiales du Large Hadron Collider, l’accélérateur de particules du Cern (Centre européen de recherche nucléaire).

Grande danse folklorique au Mexique

Des danseurs ont battu le record Guinness pour la plus grande danse folklorique du monde à Guadalajara, Mexique, le 24 août 2019.

Le livre Guinness des records a enregistré la participation de 882 personnes dansant au rythme de la musique mariachi samedi 24 août dans la ville mexicaine de Guadalajara (ouest), soit la plus grande danse folklorique du monde.
Ce nouveau record a été établi dans le cadre de la Rencontre internationale du Mariachi à Guadalajara, où avait également eu lieu le précédent exploit en 2011, avec 457 participants.
Deux aspects très importants ont été étudiés : d’abord, que tous les participants dansent au moins cinq minutes sans interruption et sans sortir de la zone d’essai, ensuite qu’ils suivent une chorégraphie.


Les danseurs venaient pour la plupart 
d'écoles de danse folklorique.

Les danseurs, provenant pour la plupart d’écoles de danse folklorique, se sont donné rendez-vous sous les rayons intenses du soleil, place de la Libération dans le centre de Guadalajara, capitale de l’État de Jalisco. 






Robes multicolores et costumes traditionnels
Les hommes ont dansé sur des chansons de mariachi en portant les traditionnels costumes de « charro » (utilisé pour la charreria, une pratique sportive des communautés mexicaines d’éleveurs de bétail remontant au XVIe siècle), avec des broderies, des chapeaux mexicains et des bottes. Les femmes portaient des robes multicolores et leurs coiffures étaient entrelacées de rubans.



Cette forêt "respire" pendant la tempête au Canada

Des mouvements associés à des respirations ont été captés par un internaute le 16 octobre dernier dans la forêt de Sacré-Cœur au #Canada. Frappés par les vents violents, les arbres se sont littéralement soulevés de terre offrant un spectacle inédit à ce vidéaste amateur. Ce phénomène n'a pourtant rien à voir avec une respiration, il s'agit en réalité d'une illusion d'optique, comme l'explique l'arboriste Mark Vanderwouw à The Weather Network : "lorsqu'un épisode de pluie est associé à une tempête, le sol se sature d'eau, ce qui fragilise les liens entre la terre et les racines de l'arbre", analyse-t-il. Ce mouvement, qui peut entraîner des chutes d'arbres a déjà été observé en 2015 en Nouvelle-Écosse (Canada).


Génétiquement, les Maghrébins ne sont pas des Arabes


Alors que la majorité des Maghrébins s’identifie culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu’ils seraient ethniquement plus proches des Berbères et de certains Européens, qu’ils ne le sont des Arabes. « Comparés avec d’autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l’Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères, suggérant une petite contribution génétique des Arabes qui ont peuplé la région au VIIe ou VIIIe siècle.

Bien que ces études se soient basées sur des échantillons retreints, elles sont parlantes. Elles confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.
Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente, inventée par les monarchies pétrolières et leurs agents islamistes (on vient de découvrir que Ghannouchi est un agent du MI6 britannique, et que Morsi, le président égyptien déchu, est un agent de la NSA américaine, sans parler des rois et des émirs qui roulent tous pour l’impérialisme anglo-saxon). En psychologie, un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse.
Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré : les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères « arabisés » (mousta’arabouneمستعربون  ).
Historiquement et de tout temps, la culture arabe a toujours nettement distingué les Arabes (considérés comme la race supérieure, celle qui doit, de droit divin, détenir pouvoir et richesse) des non Arabes (les sujets de seconde zone, les peuples dominés). Ceux-ci sont appelés ‘Ajam, عجم , c’est-à-dire des non arabes, « des étrangers », comme l’étaient les « barbares » pour les Grecs ou les Romains. Les ‘Ajam regroupaient les Perses, les Roums (Byzantins), les Turcs, les Berbères etc. tous les peuples soumis par les armes, même s’ils se sont islamisés. Se déclarer musulman permettait alors d’échapper à l’impôt (assez lourd) que devait payer tout sujet non musulman. Cet impôt constituait alors le principal revenu relativement stable de l’empire arabe. Donc, même pour ceux qui ont opté pour la culture et la religion arabes, ils restent, aux yeux des Arabes de souche, des « non Arabes ». C’est toujours le cas aujourd’hui : les Arabes du Golfe considèrent toujours les Maghrébins avec une certaine condescendance, ils les traitent comme des «Arabes de seconde catégorie ». Comme, en plus, ce sont eux qui disposent aujourd’hui de la manne des pétrodollars, leur morgue et leur mépris pour les Maghrébins et pour les autres non-arabes sont sans limite.
Rappel historique
Le Maghreb, initialement peuplé de Berbères, a été envahi par de nombreuses civilisations, qui ont toutes été assimilées à des degrés divers : Phéniciens, Romains, Vandales, Arabes, Espagnols, Turcs et Français. De plus, beaucoup de Maures (Espagnols islamisés) et de Juifs arrivèrent d’Andalousie à la fin du XVe siècle.
Les premiers Arabes orientaux, venus à partir du VIIe siècle avec les conquêtes musulmanes, ont contribué à l’islamisation du Maghreb. C’est à partir du XIe siècle, avec l’arrivée des tribus hilaliennes (tribus bédouines arabes) chassées d’Égypte, que l’arabisation linguistique et culturelle s’est renforcée. En conséquence, pour pouvoir profiter des gains et des prébendes, qui étaient le lot des conquérants arabes victorieux, il valait mieux se déclarer arabe et musulman, être du côté des vainqueurs et des maîtres. Beaucoup de tribus berbères ont opté pour ce choix : elles renient leur berbérité pour se déclarer arabe. Le même phénomène continue jusqu’à nos jours.
Cette mentalité s’est incrustée dans la mémoire collective de beaucoup de Maghrébins depuis cette époque : se déclarer, aujourd’hui arabo-musulman, signifie être du côté des maîtres, des chefs, des prédateurs, des nouveaux oligarques islamistes. De nos jours, on voit ce phénomène en Tunisie, en Libye, et ailleurs : ceux qui veulent profiter des postes de direction et des prébendes qui vont avec, ceux qui veulent acheter les biens de l’Etat à vil prix, ceux qui veulent caser les membres de leurs familles, se découvrent, soudain, pro-islamistes.  Car les islamistes, qui sont au pouvoir, considèrent la province conquise (pour eux, la notion d’Etat nation n’existe pas. Tous les pays ne sont que des provinces du califat projeté) comme leur propriété privée, leur prise de guerre, suite à une razzia appelée, par les démocraties occidentales, des « élections libres et transparentes », mais que les Tunisiens considèrent comme frauduleuses et truquées. Comme on disait en Mai 68 : « élections, piège à cons ».
A. Génétique : Adn et généalogie ou l’histoire de nos ancêtres
A partir d’un simple prélèvement salivaire, les généticiens sont désormais en mesure de retracer l’histoire des migrations des ancêtres de tout individu. Leurs techniques sont si performantes qu’elles permettent de remonter jusqu’à la préhistoire, soit 900 ans avant Jésus-Christ, juste avant l’arrivée, en 814 av. J.C., de Didon/Elyssa, fondatrice et reine de Carthage.
C’est au travers de l’haplogroupe que les généticiens sont capables de remonter la lignée généalogique sur autant de décennies. Les haplogroupes peuvent se définir comme les branches de l’arbre généalogique des Homo Sapiens, ils représentent l’ensemble des personnes ayant un profil génétique similaire grâce au partage d’un ancêtre commun.
On distingue deux sortes d’haplogroupe, le premier étant d’ADN mitochondrial et le second le chromosome Y. L’ADN mitochondrial (ADNmt) est transmis de la mère à ses enfants (fille et garçon), l’haplogroupe ADNmt réunit les personnes d’une même lignée maternelle. Le chromosome Y est transmis uniquement du père vers son fils, l’haplogroupe chromosome Y se compose des hommes partageant un ancêtre de la lignée paternelle.
Grâce à l’identification des haplogroupes et à leur comparaison entre populations, il est possible de connaître, avec une certitude relative, les déplacements migratoires réalisés par des peuples. Ces techniques permettent donc de déterminer la zone géographique dans laquelle nos ancêtres vécurent.
Lignée paternelle maghrébine : l’ADN du chromosome Y
Les principaux haplogroupes du chromosome Y  des Maghrébins (berbérophones et arabophones) les plus courants sont : le marqueur berbère E1b1b1b (M81) (65 % en moyenne) et le marqueur arabe J1 (M267) (15 % en moyenne). Plus de 80 % des Maghrébins y appartiennent.
E1b1b1b est le marqueur berbère. Il est caractéristique des populations du Maghreb. Dans certaines parties isolées du Maghreb, sa fréquence peut culminer jusqu’à 100 % de la population. Ce haplogroupe se retrouve aussi dans la péninsule Ibérique (5 % en moyenne) et à des fréquences moins élevées, en Italie, en Grèce et en France.
J1 est un haplogroupe « sémitique » très fréquent dans la péninsule arabique, avec des fréquences avoisinant 70 % au Yémen. J1 est le marqueur « arabe ». 20 % des Juifs appartiennent aussi à J1. On en conclut que l’origine des Arabes est le Yémen. Le marqueur arabe se retrouve aussi en Turquie, en Europe du Sud et en France.
D’après les données du tableau intitulé « Lignée paternelle : l’ADN du chromosome Y » figurant dans l’article de Wikipédia relatif aux Maghrébins, nous avons calculé que, en moyenne, chez les Maghrébins, le marqueur berbère est majoritaire à 59,6%, et que le marqueur arabe est minoritaire à 20,6%.
Lignée maternelle : l’ADN mitochondrial
Selon le même tableau cité ci-dessus, les études montrent que la structure génétique mitochondriale générale des populations du Maghreb est composée majoritairement d’haplogroupes (H, J, T, V…) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %), d’haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes, et d’autres haplogroupes très minoritaires.
Conclusions de la génétique 
En moyenne, le Maghrébin est donc , globalement, :
– à 60% d’ascendance berbère et à 20% d’ascendance arabe du côté paternel,
– à plus de 50% d’ascendances diverses, qu’il partage avec les Européens, du côté maternel.
Les défenseurs de l’hégémonie, voire même de l’exclusivité du caractère arabo-musulman du Maghreb, tentent de gommer de la mémoire collective toutes les autres composantes de l’identité nationale ou maghrébine  et d’imposer une conception extraterritoriale de l’État nation, en l’occurrence la Oumma islamique, cet ensemble mou et informe, prélude à la dissolution de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc dans un califat archaïque et cauchemardesque. Mais là où le bât blesse encore plus, c’est que, alors que la plupart des sociétés modernes s’orientent vers le multiculturalisme et vers l’ouverture, le « monde arabe » semble à la recherche d’une pureté identitaire chimérique et complètement fantasmée.
B. L’héritage linguistique maghrébin 
La langue berbère de nos premiers ancêtres maghrébins est devenue minoritaire aujourd’hui : quasiment éradiquée en Tunisie et en Libye, elle est encore vivante au Maroc et en Algérie.
Les Maghrébins actuels parlent, en majorité, une langue commune, la darija ou derji. Cet ensemble de parlers populaires est appelé maghribi par les linguistes, ou langue maghribia ou maghrébia.  La Maghrébia est une langue issue du « mariage » des langues berbère et punique. Ces deux langues sont relativement proches car elles font partie de la famille linguistique chamito-sémitique. Elles sont aussi, historiquement,  très antérieures à la langue arabe, la langue du Coran, dont la première preuve écrite indiscutable date du septième siècle (les plus vieux feuillets du Coran, visibles à la Bibliothèque Nationale de France, dateraient de 34 ans après l’hégire). La langue maghrébia précède donc la langue arabe de plus mille ans : affirmer que la Maghrébia découle de l’arabe est donc un « non sens » historique. Voir, pour plus de détail, notre article intitulé « La langue maghrébia date de plus de 25 siècles ».
Comme, par ailleurs, la langue phénicienne et la langue arabe sont des langues sémitiques, elles ont beaucoup de termes communs ou phonétiquement voisins. D’ailleurs les noms de beaucoup de lettres de l’alphabet arabe sont les mêmes en punique et signifient la même chose. Autrement dit, les langues maghrébia et arabe, issues du même ancêtre sémitique, sont des langues cousines, comme le sont par exemple l’espagnol et l’italien. Cet aspect linguistique explique pourquoi « l’arabisation » de la Berbérie s’est faite rapidement et facilement. En fait d’arabisation, les populations punico-berbère des villes et des côtes parlaient déjà la Maghrébia, une langue très proche de l’arabe. Avec les conquêtes arabes, la Maghrébia s’est enrichie de l’apport arabe, mais elle reste une langue distincte de l’arabe : lorsque deux Maghrébins parlent entre eux, un Saoudien ou un Syrien aura du mal à les comprendre.
Depuis ces temps préhistoriques, cette langue maghrébia – tant méprisée par les autorités politiques maghrébines, toutes tendances confondues –  perdure et continue à vivre. Malgré toutes les lois et toutes les déclarations pompeuses, la langue arabe n’a jamais été et ne sera jamais la langue maternelle de quiconque, y compris à la Mecque, son lieu de naissance officiel. Elle ne perdure que grâce à deux phénomènes : (1) c’est la langue du Coran et (2) par la volonté politique des gouvernements des pays arabes.
haplogroupes