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Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Le Pissenlit

Le pissenlit est probablement la dernière plante sauvage comestible à être encore présente sur les étales des marchés. Malheureusement, il semble maintenant être de plus en plus souvent remplacé par des pissenlits de culture, beaucoup moins bons et moins gouteux. C’est une « plante de vieux », qui préservera la jeunesse des jeunes et des moins jeunes, et dont les plus âgé(e)s auront plaisir à transmettre l’usage aux plus jeunes.


Fleure de Pissenlit
Fleur de Pissenlit 

Le Pissenlit

En pratique : dans le pissenlit, tout peut servir à quelque chose! Seule la tige n’est pas comestible. Vous pourrez consommer la feuille ( dont les salades sont réputées… et vous revigore généreusement au sortir de l’hiver ), les racines ( qui furent longtemps torréfiées et utilisées comme ersatz du café et qui ressemble à la chicoré ), les fleures dont on fait un « thé solaire » ou même un vin ( pour ceux ou celles qui en boive ).

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Si vous-vous demandez pourquoi le pissenlit s’appel ainsi, vous pensez peut-être à une chose… et vous n’avez pas tort! La plante étant diurétique, elle peut en effet provoquer quelques envies d’aller rapidement aux toilettes ( n’oubliez pas qu’elle est également laxative… ).
L’effet diurétique de la plante, la rend potentiellement dangereuse aux insuffisants rénaux. Si par exemple votre médecin vous interdit le café pour cause de problèmes rénaux, alors ne consommez pas de pissenlit… mais mâchouiller une feuille pour en connaître le gout original et stimulant, vous sera sans danger ( l’effet diurétique n’apparait qu’en consommant une certaine quantité ).
Par ses composés dépuratifs, la plante favorise l’élimination des toxines ( comme l’ail ).
La tige est amusante, même si elle n’est pas comestible : vous y pratiquez plusieurs incisions en longueur depuis un bout, sur par exemple la moitié de la longueur de la tige… et vous verrez alors les lamelles se recourber sur elles-mêmes pour un effet très joli.
La fleure dont les graines ont mûrit, et qui est alors blanche, laisse s’échapper des nuages féériques quand on y souffle. Les enfants et les grand enfants apprécieront. Ce petit amusement a d’ailleurs été le symbole d’une marque de dictionnaire.
La sève laiteuse, qui donne la sensation d’être un peu caoutchouteuse, fût effectivement utilisée pendant la guerre pour produire du caoutchouc ( mais ce caoutchouc était de médiocre qualité ).

Gros plan sur une Fleure de Pissenlit
Gros plan sur une Fleur de Pissenlit, un vrai petit soleil…
Diététique : la plante contient…
  • Des composés toniques ( d’où les avantages à consommer des pissenlit au sortir de l’hiver )
  • Des composés des dépuratifs
  • Des composés cholagogues
  • Des composés laxatifs
  • Des composés diurétique
  • Des composés stomachiques
  • Souvenirs d’autrefois de l’école de la gare d’Ain Défali.

    Cela fait du bien de se tourner de temps en temps vers ses souvenirs d’enfance et de revoir avec nostalgie ses premières rentrées scolaires, son premier instituteur ou le tableau noir sur lequel nous apprenions à tracer d'une main hésitante les lettres de l'alphabet. Qu'il est doux de revoir le bureau du maître ou de la maîtresse où nous avons récité d'une voix mal assurée nos premiers poèmes… Souvenez-vous de ces lourds cartables à deux poches seulement, souvent déjà usés par les grands frères ou sœurs, des livres de lecture « du petit et du gros chacal », du livre de calcul aux problèmes illustrés, des cahiers du jour, de la trousse, du plumier, de l'ardoise et de la boîte de plumes...
    Il reste, gravées au fond de nos mémoires, des images qui nous rappellent les bons (et parfois les mauvais !) moments passés à user nos djellabas sur les bancs d'école...

    Le deuxième à votre gauche est Hamri  de Béni-sennana et
     à l'arrière plan l'instituteur Ould Lakhlifa Mohamed.

    A votre droite, l'instituteur d''Arabe, Ould Lakhlifa Mohamed.

    Vous souvenez-vous de ces interminables parties de billes dans la cour ou à l’extérieur de l'école à l'ombre des majestueux arbres d’eucalyptus ? Souvenez-vous de ce personnage articulé fait de contre plaqué découpé et vêtu d'une djellaba, que l'instituteur utilisait en 1954-1955 pour permettre à ses élèves de s'exprimer ? Fixé sur le tableau noir par un clou, ce personnage pouvait prendre une multitude de positions. Il pouvait marcher, courir, lever les bras, etc... ... et quelques compléments dessinés sur le tableau permettaient de le rendre vivant : une pierre le faisait trébucher, un panier à la main et il allait au souk, un ballon au bout de son pied et il marquait un but à la plus grande joie des enfants qui l'avaient eux- mêmes baptisé Benya". Matériel pédagogique rustique, certes, mais innovant cependant, Benya a joué un rôle non négligeable dans l'apprentissage de ces élèves qui venaient à l'école avec bonheur malgré l'éloignement de leurs douars. L'auriez vous oublié ?
    Encore aujourd'hui il m'arrive de sentir l'odeur douceâtre de craie et d'encre qui flottait dans les salles de classe et je revois, comme dans un vieux film, mes camarades courbés sur leurs pupitres en bois, s'appliquant consciencieusement à remplir une page d'écriture à l'encre violette en tirant la langue ou en pinçant les lèvres...

    Khoubiza ou Bekkoula : c’est la mauve.


    La mauve est une grande plante herbacée de 30 cm à 1,20 m de haut,
    à fine racine pivotante et à tige ronde en partie dressée et velue, rayonnante à partir
    du pied central. Les larges feuilles vertes arrondies longuement pétiolées,
    palmilobées et dentées, sont également recouvertes d'un duvet velouté. Les fleurs, apparaissant à
    l'aisselle des feuilles, à 5 pétales écartés (étroits à la base et échancrés au sommet)
    et aux nombreuses étamines, sont grandes d'un très beau mauve pourpré veiné de
    rouge. Les fruits sont des polyakènes ronds un peu aplatis (souvent appelés
    "fromages" ou "fromageons").
    Sa teneur en protéines est de l’ordre de 7,2 g/100 g.
    Plante commune dans tous les douars d’Ain Défali, où elle pousse le long des murs et des chemins, dans les terrains
    vagues, les prés, les champs et les terres de culture enrichies en azote.



    La population d’Ain Défali est une grande consommatrice de khoubiza (à l’état cuit) associée à de l’huile d’olive, surtout aux deux premiers mois de son apparition.
    Actuellement, la mauve est principalement utilisée :
    • pour combattre la toux en général.
    • dans la sphère respiratoire : Pharyngite - Laryngite - Enrouement - Extinction de voix - Trachéite -
    Affections broncho-pulmonaires dans leur ensemble et plus particulièrement la bronchite aiguë, la
    bronchite chronique et les pneumopathies virales).
    • dans la sphère digestive : Constipation fonctionnelle - Douleurs colitiques.



    Destruction de l'ancienne auberge de "Mme Robert"

    Je suis arrivé à la gare, j’ai commencé à chercher, il n'y avait plus cette ancienne auberge de « Mme Robert » qui datait des années 1920 ! Je ne voyais pas ses pourtours non plus. Vous savez les bases d'un film d'horreur, c'est quand, tout ce qui est familier à Ain Défali disparaît, et que vous perdez tous vos repères, vous perdez le sens de l'orientation. Je suis entré dans une panique absolue ! Que s’est-il passé exactement ? C’est Doghmi, ex-président de la commune d’Ain qui s’est accaparé, dans des circonstances floues, de ce local domanial, qui est à l’origine de sa démolition et de sa disparition. Pourquoi s'est-il acharné à détruire ce local de l’état ? Quelle a été la réaction du service domanial de Sidi Kacem et des autorités locales d’Ain Défali ?
    N’oubliez pas qu’Aicha Kandicha de la gare est plus dangereuse que Sidi Ahmed El khadir ! Il a détruit cette fameuse cantine de la gare et il a rasé le cimetière de Sidi M'Hamed El Khadir. Il terminera mal ses derniers jours.
    A suivre, et qui vivra verra.

    C'est ce bâtiment qui a été rasé par Doghmi. C'est sa photo qui date des années 60.




    Sa conscience ne sera jamais tranquille. De toutes les façons, ça suffit la paraplégie qu'il a et les souffrances qu'il endure à vie.

    Que veut dire Nbeg ?


    Le Nbeg ou jujube est le fruit d’une plante vivace à épines en touffes impénétrables, le jujubier lotus ou Sedra en arabe, de 0,50 à 2,50 m de haut; branches en zigzag fortement épineuses Feuilles alternes, ovales, glabres. En hiver les feuilles étant tombées, les touffes prennent un aspect gris argent bien typique. Fleurs jaunes, petites; 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines. Fruit : drupe ronde de 1 cm de diamètre, rouge puis brune, contenant un noyau


    Résultat de recherche d'images pour "le jujube fruit"


    Les Nbegs ont un goût agréable et constituent une bonne source énergétique. Les nomades en font une farine qui entre dans la préparation de galettes. Avec les jujubes, on fait des infusions fébrifuges, adoucissantes et laxatives, aussi réputées comme remède efficace contre la rougeole. Les feuilles servent à préparer des tisanes vermifuges et anti-diarrhéiques. En cataplasme, elles activent la guérison des abcès et des furoncles. Quant à la cendre du bois de jujubier, on l'applique accompagnée de vinaigre sur les morsures de serpents. Ils sont bénéfiques pour les calculs rénaux et les affections rénales.



    A Ain Défali, l’usage le plus visible des touffes de jujubier reste celui de haies défensives très efficaces entourant douars et lopins de terre.



     La Médecine Prophétique

    1 - Sourate al-Fâtiha ... 
    2 - Versets de 1 à 5 de la sourate al-Baqara
    3 - Versets 102 à 103 de la sourate al-Baqara
     
    4 - Verset 109 de la sourate al-Baqara
    5 - Verset 255 de la sourate al-Baqara
    6 - Verset 54 de la sourate al-Nisâ'
    7 - Versets 117 à 122 de la sourate al-A'râf
    8 - Versets 80 à 82 de la sourate Yûnus
    9 - La parole d'Allâh te3ala : (...Mais Allah est le meilleur Gardien, et Il est le
    plus Miséricordieux des miséricordieux) du verset 64 de la sourate Yûsuf
    10 -Verset 67 de la sourate Yûsuf
    11 -Verset 39 de la sourate al-Kahf
    12 -Versets 64 à 70 de la sourate Tâ-Hâ
    13 -Versets 51 à 52 de la sourate al-Qalam
    14- Sourate al-Kâfirûn
    15/ Sourate al-Ikhlâs
    16/ Sourate al-Falaq
    17/ Sourate al-Nâs
     
    Lire une fois de chaque (dans sa forme originelle) en ayant la bouche rapprochée sur l'eau de Zamam, ou miel, ou huile d'olive ou feuilles de jujubier. Il faut avoir une confiance ferme en Allâh à la réalisation du souhait par le patient et à la certitude qu'Allâh acceptera les invocations, invoquer avec sincérité et humilité, Allâh fera ce qui est bon pour le malade insha'Allâh

    Source : Ould Lablad
    Reproduction interdite sans autorisation.

    Combien de temps allaiter ?

    Résultat de recherche d'images pour "Combien de temps allaiter"

    La décision quant à la durée de l’allaitement est très personnelle et peut dépendre d’un certain nombre de facteurs. Voici des informations pour vous aider à prendre la bonne décision pour vous et votre bébé.
    Durée de l’allaitement
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF recommandent que le bébé soit allaité exclusivement pendant les six premiers mois (soit environ 26 semaines). Votre lait maternel suffit donc pour le développement de votre bébé.

    Travailler et allaiter

    À partir de 6 mois, il est possible de continuer l’allaitement, mais il faut en parallèle introduire des aliments solides dans l’alimentation de bébé. Continuer l’allaitement après les 6 mois de bébé contribue à renforcer ses défenses immunitaires.
    Au fil des mois, les envies de votre enfant vous permettront de savoir s'il faut continuer l’allaitement ou pas.

    L'origine des Beni Sennana.


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    Les Beni Sennana seraient originaires de Sennana, village de la commune Draâ-El-Mizan située dans la wilaya de Tizi Ouzou, au sud ouest de la Kabylie, en Algérie.

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    Leurs ancêtres seraient les béni hilal, tribus arabes installées en Algérie au 10 ème siècle. On sait que les Banu Hilal étaient présents en Algérie jusqu'en 1830, car à l'époque ils ont monté une armée (en ralliant des berbères avec eux) dans l'Ouest de l'Algérie pour combattre le Royaume de France.

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    Comment peut-on distinguer les vrais pauvres des "mendiants professionnels" qui se propagent de plus en plus au Maroc ?

    Les causes de la mendicité sont nombreuses : Le divorce, la violence conjugale, le chômage, le système éducatif marocain (j’ai du mal à trouver des mots pour décrire notre système, il a pris tous les qualificatifs négatifs. Au sein de la classe on retrouve des drogués, des délinquants qui menacent les professeurs, ...) La mendicité se compose de deux types : - La mendicité professionnelle : qui constitue un réel harcèlement pour les gens, elle génère une fortune sans limite, et oui ! Des personnes se font « handicapés » pour exercer un métier où l’argent vient sans efforts et qui utilisent un langage de persuasion qu’aucune école n’est capable d’enseigner, il y en a même qui s’organisent en confrérie ! Ces mendiants sont partout dans les rues, à coté des mosquées, dans les bus, ...
    En parlant des bus, des hommes y montent munis de petits papiers qu’ils font circuler parmis les passagers pour récolter l’argent, des papiers sur lesquels ils inventent des histoires de tout genre (exp : mon père est mort et ma mère est tombée du cinquième étage, j’ai trois frères handicapés et de plus je loue une baraka à 1000 DH par mois)... Il y a aussi ceux qui sont « mieux habillés que vous ! »



    D’autre part, et c’est ce qui me fait le plus mal au cœur, ce sont les accords conclus entre des organismes de protection d’enfants et les réseaux des mendiants en ce qui concerne la "location" des petites bonnes pour les utiliser pour la collecte d’argent, sans oublier ceux qui droguent les bébés pour les faire dormir toute la journée et les garder dans leurs bras pour mendier (dans le but que l’on ait pitié d’eux)
    Comment se fait-il que des femmes mendiantes soient avec des enfants innocents et très beaux ?
    Ne voyez-vous pas que le Maroc est devenu une terre de phénomènes les plus "sales" du monde ? Devons-nous créer des unités spéciales pour combattre la mendicité professionnelle ?



    - Le réel pauvre est celui qui souffre en noir, il a un grand esprit de tolérance et de patience et il ne peut pas demander de l’argent à quelqu’un même s’il en a besoin. C’est cela que l’ont doit aider, ce sont eux les nécessiteux qui ont besoin de nous. La mendicité par nécessité : les mendiants professionnels ne laissent pas place aux vrais nécessiteux, ils ont pollué la sphère sociale. Personnellement je ne arrive pas à distinguer le nécessiteux de l’hypocrite.



    Nos costumes traditionnels.

    La constante chez les hommes est le port de la Djellaba qui est un vêtement ample. De laine ou en étoffe légère, elle est munie de manches longues et larges ainsi qu'un capuchon.
    De même, il y a le Silham ou Burnous, de couleur unie, noir ou blanc, porté sur la Djellaba, avec capuchon. Sous la Djellaba il y a le Caftan qui est une robe longue sans col, à manches longues, fermée sur le devant par de nombreux boutons brodés. A noter la Razza (turban) comme couvre chef pour notre costume puis Belgha (babouches) dans les deux cas.






    Pour les femmes, le port du Haïk, sorte de cape ample de tissu fin et de couleur blanche, est la règle, spécialement dans certaines régions. En dessous est porté le Qmiss (longue camisole) en tissu léger et couvrant le Seroual qui est un pantalon bouffant.


    Le Caftan et la Mansouria en tissu généralement fin, sont deux robes longues pour femmes.



    Le Caftan est l’habit de fête. Et pour cause, à travers lui, c’est toute la féminité qui est mise en exergue, avec en prime deux attributs qui lui sont propres : le faste et l’élégance en raison du travail méticuleux de fabrication dont il fait l’objet. De fines étoffes et soieries aux teintes chatoyantes au départ, le couturier traditionnel y mettra son savoir et son art pour créer l’habit somptueux. Broderies dorées, argentées, contours et extrémités délicatement décorés, le tout restituant des sensations de richesse et de féminité. Une ceinture brodée de fil de soie, ou d'or (ou alors, chez les femmes aisées, en argent ou en or massifs) serre le Caftan à la taille.



    L’état primitif des moyens de transport au XIX ème siècle au Maroc.

    L’unique mode de transport routier était le portage à dos de chameau, de mulet ou d’âne. A l’époque, le Maroc dispose de deux catégories de voies terrestres de communication :



    - les chemins publics appelés triq-al-sultan « routes du sultan » qui sont des itinéraires fixes, entretenues régulièrement et sécurisés par le makhzen. L’exemple type était celui qui passait par Ain Défali pour aller de Fès à Tétouan ou de Meknes à Tétouan. N’Zalat Béni Ammar était en quelque sorte une station de repos.


    - et les chemins secondaires appelés parfois triq-al-hammara « routes des muletiers, qui sont généralement peu fréquentés à cause de l’insécurité qui y règne, et les emprunter exige la présence d’une escorte « zetata ». Ce sont surtout les chemins qui reliaient les douars entre eux.



    Analyse d’un phénomène de plus en plus à la mode, à Ain Défali et ailleurs, … le mariage mixte.



    Qui dit mariage mixte, dit aussi une horde de tracas qui s’ensuivent. Nationalité, religion ou encore éducation, la liste est bien longue. La famille préfère toujours « ould lablad » et « bent lablad ».



    Le mariage mixte ne serait viable que si l’un des conjoints accepte de se fondre dans la culture de l’autre et de faire le sacrifice de son identité. Dans certaines familles d’Ain Défali, le couple mixte est parfois mal accepté. Le barrage de la religion est le plus difficile à franchir. Quelques difficultés surgissent aussi après le mariage : le choix du prénom de l’enfant, sa religion, son éducation, la cuisine, comment communiquer avec la belle famille qui ne parle que l’arabe. Le mariage mixte engendre très souvent des situations difficiles, et parfois même des séparations et des divorces. Aussi, les divorces chez les couples mixtes sont-ils aussi nombreux que chez les couples « homogènes ». Le choc des cultures est parfois trop brutal.



    Certaines familles n’accueillent pas à bras ouverts cette belle fille ou ce bel homme venu d’ailleurs, qui ne parle pas leur langue, qui ne peut pas partager leur joie pendant les fêtes religieuses (le Ramadan, le Mouloud, l’Aïd El Kébir, Achoura...), qui refuse de porter le costume traditionnel (le caftan, la djellaba, les babouches...). Pendant les réunions familiales et les cérémonies, l’étranger(e) se sent observé(e), dévisagé(e), parfois déshabillé(e) du regard. Les différences culturelles et religieuses s’avèrent à la base de ces conflits et de ces désaccords.



    D’autre part, nous constatons qu’actuellement, un nombre appréciable de nos enfants choisissent de se marier avec une ou un conjoint(e) étranger(e), mais aisé(e), profitant des possibilités matérielles pour mener une vie confortable et heureuse en faisant profiter toute sa famille. Certain(e)s réussissent, mais difficilement, à faire embrasser à leur partenaire la religion musulmane.
    Aujourd’hui, les occasions de rencontre entre Marocaine(e)s et étranger(e)s ne manquent pas, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays.