Qui dit mariage mixte, dit aussi une horde de tracas qui s’ensuivent. Nationalité, religion ou encore éducation, la liste est bien longue. La famille préfère toujours « ould lablad » et « bent lablad ».
Le mariage mixte ne serait viable que si l’un des conjoints accepte de se fondre dans la culture de l’autre et de faire le sacrifice de son identité. Dans certaines familles d’Ain Défali, le couple mixte est parfois mal accepté. Le barrage de la religion est le plus difficile à franchir. Quelques difficultés surgissent aussi après le mariage : le choix du prénom de l’enfant, sa religion, son éducation, la cuisine, comment communiquer avec la belle famille qui ne parle que l’arabe. Le mariage mixte engendre très souvent des situations difficiles, et parfois même des séparations et des divorces. Aussi, les divorces chez les couples mixtes sont-ils aussi nombreux que chez les couples « homogènes ». Le choc des cultures est parfois trop brutal.
Certaines familles n’accueillent pas à bras ouverts cette belle fille ou ce bel homme venu d’ailleurs, qui ne parle pas leur langue, qui ne peut pas partager leur joie pendant les fêtes religieuses (le Ramadan, le Mouloud, l’Aïd El Kébir, Achoura...), qui refuse de porter le costume traditionnel (le caftan, la djellaba, les babouches...). Pendant les réunions familiales et les cérémonies, l’étranger(e) se sent observé(e), dévisagé(e), parfois déshabillé(e) du regard. Les différences culturelles et religieuses s’avèrent à la base de ces conflits et de ces désaccords.
D’autre part, nous constatons qu’actuellement, un nombre appréciable de nos enfants choisissent de se marier avec une ou un conjoint(e) étranger(e), mais aisé(e), profitant des possibilités matérielles pour mener une vie confortable et heureuse en faisant profiter toute sa famille. Certain(e)s réussissent, mais difficilement, à faire embrasser à leur partenaire la religion musulmane.
Aujourd’hui, les occasions de rencontre entre Marocaine(e)s et étranger(e)s ne manquent pas, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays.
D’autre part, nous constatons qu’actuellement, un nombre appréciable de nos enfants choisissent de se marier avec une ou un conjoint(e) étranger(e), mais aisé(e), profitant des possibilités matérielles pour mener une vie confortable et heureuse en faisant profiter toute sa famille. Certain(e)s réussissent, mais difficilement, à faire embrasser à leur partenaire la religion musulmane.
Aujourd’hui, les occasions de rencontre entre Marocaine(e)s et étranger(e)s ne manquent pas, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays.