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Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Adil El Miloudi est un grand chanteur marocain, originaire du Gharb.

Très connu pour sa belle voix, Adil El Miloudi est un grand chanteur marocain, originaire du Gharb, qui vit en France, spécialisé dans le style « Rharbaouiya », un condensé de percussions spécifiques à notre chère région. Fierté du Gharb, ce grand artiste a su se forger un style spécial, personnel en s'adonnant à plusieurs genres bien connus et en vogue au Maroc : Raï, Atlas marocain, chant chaâbi ou chant populaire marocain.


Grâce à sa belle musique, il reçoit, en 2006, son premier disque d'or du label de musique Sony Music. Cette région trop souvent oubliée ou pas citée du tout, possède une culture forte et authentique que beaucoup de marocains et d'étrangers devraient étudier de plus près.

Combien boit un bébé ?

quantite lait bebe biberon

Beaucoup de mamans se demandent quelle quantité de lait elles doivent donner à boire à leur bébé.
Il n’y a pas de réponse exacte, mais rassurez-vous : tout va bien se passer ! En réalité, tout dépend de deux critères :
  • l’âge de votre bébé
  • le poids de votre bébé
1. Calculer la quantité de lait à donner à bébé en fonction de son poids
Le premier critère à prendre en compte pour calculer la quantité de lait que doit boire un bébé est son poids. En moyenne, un bébé doit boire toutes les 24 heures entre 150 ml et 200 ml de lait par kilo.

Exemple

Votre bébé pèse 3 kilos. Il aura donc besoin entre 450 ml et 600 ml de lait toutes les 24 heures.
Mais attention : il ne s’agit pas de forcer votre bébé à boire son lait si il n’a plus faim. L’appétit des bébé varie et il faut respecter cela.
2. Calculer la quantité de lait à donner à bébé en fonction de son âge
Le deuxième critère à prendre en compte pour savoir combien doit boire votre bébé est son âge.

Un nourrisson durant ses premiers jours

En règle général, un bébé de un mois boit 30 à 90 ml de lait par biberon, et ceci environ 8 fois par jour.
Il faut commencer petit à petit : 30 ml les trois premiers jours, puis 40 ml, puis 50 ml…

Un bébé de 1 mois

À un mois, un bébé boit entre 90 ml et 120 ml de lait par biberon, répartis en 6 biberons, soit entre 500 ml et 750 ml de lait dans une journée complète.
Rassurez vous : si votre enfant a besoin de plus de lait, vous le comprendrez rapidement car il réclamera davantage !

Un bébé de 2 mois

À deux mois, un bébé boit environ 6 biberons de 120 ml par jour, soit 720 millilitres de lait quotidiennement.

Un bébé de 3 mois

À trois mois, un bébé boit environ 5 biberons de 150 ml par jour, soit 750 millilitres de lait par jour.

Un bébé de 4 mois

À trois mois, un bébé boit environ 4 biberons de 180 ml par jour, soit toujours 750 millilitres de lait quotidiennement.

Un bébé de 5 mois ou 6 mois

À 5 mois comme à 6 mois, un bébé boit environ 4 biberons de 210 ml par jour, soit 840 millilitres de lait quotidiennement.
Petit à petit après son sixième mois, votre bébé boira 900 ml de lait par jour, répartis en 5 biberons de 220 ml.
Votre bébé est votre meilleur repère
Les quantités ci-dessus sont données à titre indicatif. N’ayez crainte : votre enfant sera votre meilleur repère !
Si il n’a pas suffisamment de lait, il vous le fera savoir ; idem, lorsqu’il en a trop, il ne finira tout simplement pas son biberon.

les foggaras, système orignal d'irrigations au Sahara

La richesse du Touat en eaux souterraines a permis, au cours des VIe- IXe siècles, le percement d'un extraordinaire système de captage et d'adduction d'eau, particulièrement adapté pour couvrir les besoins du pays et lutter contre l'aridité du sol sans laisser prise à l'évaporation, considérable dans cette région du Sahara.
La foggara  est conçue sur le modèle des « qanat » de Mésopotamie et Perse, dont Hérodote a fait mention dès le Ve siècle avant Jésus-Christ. « Le travail de creusement progressait d'aval en amont, c'est-à-dire qu'on a attaqué la nappe souterraine à son point d'affleurement et qu'on a pous­sé la galerie horizontale jusqu'à ce que le débit soit devenu suffisant ».
Le mot foggara, à l'étymologie incertaine, rappelle les formes arabes « f'qr » (creuser) et « fedjara » (donner une issue à l'eau, la faire couler).
La foggara est une canalisation souterraine construite pour alimenter les jardins lorsqu'il n'est pas possible de creuser des puits. C'est un boyau de 2 à 10, voire 15 km de développement et de 1 m à 1,20 m de diamètre, ce qui permet le déplacement d'un homme courbé lorsqu'il faut effectuer des travaux d'entretien. En surface, les cônes de déblais (maçonnés en ville) jalonnent le trajet de la foggara entre la nappe et le bassin de réception. Construits tous les 12 à 15 m, ils protègent l'orifice en permettant de surveiller l'écoulement et, au besoin, de descendre dans la foggara pour déblayer le point précis de la galerie qui viendrait à être obstrué.
Il est à remarquer que, si l'eau ruisselle à environ 8 ou 10 m sous la surface, la pente légère (quelques millimètres de dénivelé par mètre), assure la continuité de l'écoulement, plus importante que le débit.
Au débouché de chaque canalisation, dans la palmeraie, l'eau se déverse dans un bassin; à la sortie, l'eau passe par une plaque de cuivre - ou de terre cuite - percée de trous (« chebka »), puis par un dispositif répartiteur (« kassis » ou « kesra »: peigne) pour être redistribuée par les « séguias » (rigoles) qui parcourent la palmeraie, vers les jardins, après que son débit ait été soigneusement mesuré.
Si l'ingéniosité du procédé réside dans sa conception et son adaptation aux conditions du climat saharien, en limitant l'évaporation au minimum, il assure un approvisionnement à débit sans risque constant de tarir la nappe - il a permis de créer une agriculture en plein Sahara et de supprimer les corvées épuisantes qui, ailleurs, prennent l'essentiel du temps des habitants.
« Il ne pleut pour ainsi dire jamais au pays des fgagir. Et cependant, depuis plus de dix siècles, à chaque heure, la moindre foggara soutire plusieurs mètres cubes d'eau souterraine dont le remplacement pluviométrique est manifestement impossible ».
«En utilisant quelques suintements après un labeur énorme et une dépense stupéfiante d'ingéniosité, l'homme (….) a fait naître une agriculture savante, intensive, ce qu'on connaît de plus évolué en matière d'agriculture... ».
N.B. Lorsque le niveau d'eau a baissé dans une foggara, il faut pour atteindre la nappe, soit prolonger la foggara en amont, soit en recreuser le fond.
Au Touat, la plupart des foggaras sont orientées dans le sens est-ouest: issues du plateau de Tademaït, ce véritable « château d'eau », elles se dirigent, suivant une ligne perpendiculaire, vers les palmeraies.
Vestiges sans doute d'un « système primitif », celles de Tamentit ont la double particularité d'être orientées sud-nord et de passer sous le ksar, ce qui exclut un percement postérieur à la construction de la ville (Vle siècle). La foggara Hennou en est l'exemple type : alimentée par l'eau d'une source - contrairement à toutes les autres - elle est une des plus anciennes.
Ici la foggara est dite « horaire » et le système de distribution de l'eau dans la palmeraie très différent, puisqu'il s'agit d'une répartition non en quantité mais en volume; nul besoin, donc, de « peignes » et de « séguias » (canaux d'irrigation). Il suffit d'obstruer la foggara une ou deux fois le jour pour atteindre le niveau requis, puis de la libérer pour un temps donné, proportionnel à la contribution versée par le bénéficiaire.
Les foggaras ont fait l'originalité et le renom du Touat qui possède environ 950 de ces galeries souterraines, soit au total, quelques 2000 km (4000 km pour tout le Sahara).
Si certaines, obstruées et laissées à l'abandon faute de main-d'œuvre pour les entretenir, sont mortes, de nouvelles sont encore creusées à l'époque actuelle, la dernière en date ayant été creusée en 1984.
Pour les anciens, les premières foggaras furent l'œuvre des juifs: « La foggara Hennou de Tamentit ( ... ) serait l'ouvrage des Juifs ( ... ), les ruines du ksar juif d'Ar'lad dans l'oasis de Tamentit semée de ruines de ksour auxquelles le souvenir des Juifs reste attaché ».
« Au Gourara et dans tout le Touat septentrional, les beaux travaux d'irrigation, orgueil des oasis, aqueducs souterrains, puits artésiens, les traditions en font honneur aux Juifs ».
« La gloire des oasis ce sont leurs fgagir. La foggara Hennou de Tamentit et toutes les foggaras mortes comprises entre Zaouiet Sidi Bekri et Beni Tameur seraient l'ouvrage des Juifs ».
Il semble assez probable, en effet, que les maîtres d'œuvre, avant le Xe siècle, aient été des Juifs, au moment où le Touat, plaque tournante du commerce transsaharien, voyait arriver à Tamentit de nombreuses cara­vanes, dont il fallait abreuver les cen­taines de chameaux. Les Musulmans ont poursuivi l'action et développé le réseau existant à partir du XIe siècle.
Toutefois, il importe de donner au verbe « creuser » un sens factitif et de rendre justice aux véritables artisans de cette vaste et dangereuse entreprise; car, si le principe fut importé de Mésopotamie par des concepteurs et entrepreneurs judéo-berbères ou musulmans, au Touat, la mise en œuvre et la réalisation de ces travaux titanesques ont nécessité l'utilisation d'une nombreuse main-d'œuvre africaine et asservie qui, au long des siècles, a affronté les conditions terribles imposées par le terrain et le climat, au prix d'immenses efforts, de sueur et de sang.

Etat lamentable des routes à Ain Défali !

Le Maroc a souffert ces dernières temps d'une météo particulièrement hostile. Tous les moyens de transport ont été affectés.

L’infrastructure routière à Ain Défali est d’une importance primordiale dans la chaine des transports. Elle joue de toute évidence un rôle moteur dans l’activité économique et sociale de notre région et contribue fortement à son développement. Les routes d’Ain Défali sont destinées à assurer une desserte en profondeur du pays, un désenclavement des populations pour leur permettre d’accéder au reste du réseau et par là à la vie économique du pays.



La campagne électorale législative va bientôt commencer et on va voir l’afflux en masse de parlementaires à Ain Défali pour essayer de séduire la pauvre population en vue de leur élection.

Ces candidats parlementaires vont trouver beaucoup de difficultés pour se rendre à Ain Défali car ils ont oublié d’attirer l’attention du département ministériel de Mr. Ghallab pour la réparation du pont, situé sur la route de Had kourt, emporté par les pluies torrentielles des Béni Sennana pendant ces dernières années. Une autre route goudronnée, sur la route d’Ouezzane, est presque rongée à moitié à Jennaoua par l’Oued R’dat, à hauteur de l’habitation de monsieur Alami. Que viendront-ils nous raconter ces parlementaires ? Peut-être, ils nous proposeront la réparation de ces routes abimées pendant leurs prochains mandats.

No comment sur sur l'état piteux des routes d'Ouled Ktir et du douar Slim. Ce sont des routes goudronnées qui sont devenues des routes tertiaires. Il vaut mieux avoir une piste que d'avoir d'avoir des routes soi-disant goudronnées pleines de crevasses.

Nos parlementaires n'ont jamais emprunté ces routes de peur d'abimer leur voitures luxueuses. Mais la prochaine campagne électorale législative va les forcer à venir voir ce qui l'en est dans cette contrée oubliée du monde.

POURQUOI PARTICIPER AUX ELECTIONS LEGISLATIVES, PREVUES LE 25 NOVEMBRE 2011 ?

Participer aux élections, c’est exprimer son avis sur des questions essentielles, qui engagent l’avenir du Maroc, des Marocains et des Marocaines.
C’est aussi un acte éminemment civique, à travers lequel vous assumez votre responsabilité dans le choix des orientations politiques, économiques et sociales du Maroc.

En participant aux élections, vous contribuez à un acte citoyen et à l’enracinement de la démocratie dans notre pays.
Les élus de notre région étaient aux abonnés absents et ont brillé par leur absence et leur rendement insignifiant, pendant le mandat écoulé, au profit des pauvres électeurs qu'ils sont censés représenter.
Nos honorables représentants n'ont donc été d'aucune utilité pour notre région, en d'autres termes leur bilan se résume à très peu de choses. On ne devrait tout de même pas faire oublier à nos futurs élus qu'ils sont dépositaires d'un mandat délivré par les électeurs qui fait obligation d'être à leur service.
Aux électeurs de notre région d'opérer le bon choix lors des prochaines législatives dont l'importance pour l'avenir, de notre pays en général et d’Ain Défali en particulier, est considérée comme cruciale.

Chez les Mursi dans la vallée de l'Omo en Ethiopie

Rencontre avec les Mursis, peuple de la Vallée de l’Omo en Ethiopie, unique par la présence de plusieurs petits groupes ethniques qui habitent dans cette région. Chaque ethnie a développé son propre langage. Les mursis ont la réputation d'être de redoutables guerriers. Les femmes mursis sont les dernières au monde à porter un plateau labial, appelé labret.







Mort de Mouammar Kadhafi.

En février 2011, la Libye est à son tour touchée par le Printemps arabe. Après avoir répondu par la répression à la révolte populaire, plongeant le pays dans le chaos, le "Guide" Mouammar Kadhafi est tué, aujourd'hui, dans l'un des derniers bastions tenus par ses partisans, à Syrte.

20 octobre 2011. Mort de Mouammar Kadhafi.  En février 2011, la Libye est à son tour touchée par le Printemps arabe. Après avoir répondu par la répression à la révolte populaire, plongeant le pays dan

SEQUESTRATION ILLEGALE D’UN TROUPEAU DE MOUTONS DANS UNE FERME A AIN DEFALI PENDANT DES DIZAINES DE JOURS….


Quand un
fermier traite le bétail comme des migrants venus d’ailleurs ... Il l’incarcère dans sa ferme
pendant presqu’un mois …

Les ovins de notre région trouvent leur nourriture sur des pâturages naturels ou communautaires qui sont dans un triste état. Il y a un gros manque de fourrage dans cette région. Le mois dernier, un troupeau de moutons a été illégalement séquestré par un très riche fermier d’Ain Défali pour le fait d’avoir utilisé le pâturage de sa ferme. Tu as fauté en broûtant mes herbes, alors je te coupe de la société et reste maintenant entre quatre murs, un espace exigu, leur a lancé le fermier.


Les moutons sont par excellence des animaux qui vivent en troupeau, ils sont très sociables. Pour que la détention en groupe fonctionne bien, tous les animaux doivent disposer de suffisamment de place dans l’aire de repos et l’aire d’alimentation. Ces animaux doivent recevoir régulièrement en quantité une nourriture leur convenant ainsi que de l’eau, si besoin est.

Incarcéré dans de mauvaises conditions, ce troupeau s’est vu diminuer son nombre par un taux de mortalité élevé pendant leur détention. En droit de responsabilité, le propriétaire du troupeau doit indemniser les dommages qu’il a causés à notre fermier, mais ce dernier n’a pas le droit de le séquestrer. Les ovins nécessitent une protection particulière. Après leur mise à bas par leur mère victimes de mauvais traitements et d’actes de malveillance pendant la période de détention, la plupart des agneaux sont décédés. Il a bien fallu l’intervention des autorités administratives et des instances judiciaires pour libérer ce troupeau des mains de son ravisseur, un ex-président de notre pauvre commune.

Et si Brigitte Bardot était marocaine, sa fondation pour la protection des animaux aurait du attaquer ce fermier récidiviste devant la justice pour le punir.

Quel est le sort de la ferme de l’ex-colon Lambert, grande exploitation domaniale d’El Khoubziène ?

En 1932, La ferme d’El Khoubziène, dite ferme de l’ex-colon Lambert Charles était alimentée en eau par gravité à la source de l'Aïn Boujema. L’habitation de cette ferme a été rasée depuis longtemps.
Très grande exploitation domaniale, de centaines d’hectares, limitée en partie par la ferme de l’ex-colon Paul Curty (portant le nom de Boune) et du douar El Khoubziène et longée d’une grande forêt d’eucalyptus sur la route de Had Kourt.
Nos responsables ignorent cette vaste étendue de terre du service des domaines, qui va de notre petite Ain Défali jusqu’à presque la gare de Hamou Tahra. Nos ex-responsables de commune et nos parlementaires qu’on ne voit d’ailleurs que pendant l’approche des élections (et c’est vraiment un grand dommage pour nous !) n’ont jamais pensé à l’intérêt d’Ain Défali ne ce r’est ce que pour l’extension de son terrain exigu au profit de ces fermes domaniales situées sur la route d’Had Kourt.

histoire des jbalas

La députation rurale en terre des Jbala.

D'après un voyage dans le pré-Rif, dans la région de Ouezzane, sur les flancs d'une montagne où se niche le douar de Teroual.

Le long trajet menant à ce village est à lui seul évocateur d'une bien étrange réalité.
Le visiteur-voyageur traverse les riches et grandes plaines du Gharb avant de s'engager, entre routes sinueuses et pistes caillouteuses, vers la région de Ouezzane. C'est déjà le pré-Rif, porteur de toutes les différences et spécificités de ses habitants, avec ses douars dans les montagnes, ses femmes et petites filles condamnées à la corvée de l'eau, ses hommes qui ont longtemps cultivé le tabac et planté l'olivier et son artisanat fait de céramique du Rif et ses laines réputées préserver du grand froid. Ici, ce sont les terres des Jbala : une région pauvre mais riche de son histoire lorsqu'il a fallu résister contre l'occupant.
Ici, les élections sont une grande occasion de retrouvailles, où les douars sont sillonnés alors que des réunions improvisées se tiennent sous les tentes, plantées dans les souks. On vote pour l'individu, le fils de l'une des trois tribus de la région : Mezgalda, Seta et Beni Messara.

 Le protectorat français est arrivé au Maroc en 1912. Il n'a pu occuper notre région qu'en 1929, après de rudes batailles », se souvient fièrement un vieil habitant.
Visiblement, rien ne semble lier les plaines du Gharb et les massifs des Jbalas. « Pourtant on est ensemble dans le nouveau découpage électoral malgré toutes nos différences de coutumes, de modes de vie, de traditions : le Gharb avec ses riches propriétaires terriens et la région de Ouezzane et ses paysans qui ont des petits lopins de terre.
Les bizarreries vont peupler le voyage. Au fil des pérégrinations, le visiteur apprend que la région n'a pas de préfecture et dépend administrativement de Sidi Kacem, située à 120 kilomètres de Ouezzane. L'incompréhension atteint alors des sommets lorsqu'on nous révèle que la région n'est pas intégrée dans les projets de développement de l'agence du Nord. Au loin dans la nuit, depuis le village de Teroual, on voit briller les lumières de la périphérie de Chaouen qui, elle par contre, bénéficie des programmes de l'Agence adu nord.
Dans la vigueur des hivers froids et la canicule de l'été, les habitants de cette région ont développé avec le temps une réserve toute particulière. Ici, on ne se plaint jamais, comme si la devise toute british « never explain, never complain » était aussi celle des Jbalas. Les femmes sont soumises à un dur labeur, entre la corvée de l'eau, du bois et les moissons. Et les hommes à la culture de l'olivier, au pâturage des chèvres et à l'agriculture que l'on dit traditionnelle avec des moyens de travail de la terre réduits à leur plus simple expression. Ici, les tracteurs sont une denrée rare, un véritable luxe, qu'on n'aperçoit que lorsqu'on traverse les plaines du Gharb. « Depuis deux ans, le kif a fait son apparition alors qu'on ne l'avait jamais vu dans cette région. Des mauvaises habitudes qui nous sont venues de Chaouen et de Taounate. Certains ont trop vite succombé au gain facile. Alors que le tabac est vendu à 13 dirhams le kilo, le kif lui peut arriver à 70 dirhams le kilo », se plaint un habitant du douar de Tarfanya, situé à quelques kilomètres de Teroual.
Quand les habitants de ces douars perdus dans le pré-Rif se laissent aller à la confidence, ils évoquent avec beaucoup de pudeur et de douleur aussi « la marginalisation d'une région délaissée ». Sous un soleil de plomb, Fatima attend son tour devant la fontaine. Son mulet est chargé de bidons, récipiendiaires de cette précieuse et trop rare eau. Ce rituel est le sien tous les jours et elle y consacre la moitié de la journée. A la nuit tombée, il faudra encore qu'elle parcoure une dizaine de kilomètres pour rejoindre sa chaumière. Avec ses mots à elle, elle dit que « l'eau est au cœur d'une vie souvent difficile ».  
Une fête qui symbolise la culture de solidarité ancrée dans ces douars de la région de Ouezzane.
Les habitants se sont regroupés dans le centre du douar, ont fait venir un groupe de « ghita Jablia » et dansé et chanté jusqu'à la prière du Sobh. Les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Le baroud a tonné jusqu'au petit matin et six chèvres ont été égorgées pour l'occasion. « Dans cette région, c'est un peu l'exode dans le sens inverse. Les fils de la région partis travailler dans les grandes villes reviennent, une fois à la retraite. Beaucoup construisent des maisons destinées à leurs vieux jours Et en été, tous ceux qui ont quitté la région, se donnent rendez-vous ici. Hommes et femmes restent très attachés à ces terres qui les ont vus grandir.
Les clameurs de la fête voilent, le temps d'une soirée fugace, le quotidien des jeunes des douars de la région. Le chômage d'une jeunesse souvent diplômée est arrivé jusqu'ici. « Il n'y a rien à faire » est devenu le leitmotiv de ces jeunes ruraux. Alors ils pensent à partir, traverser les frontières au péril de leurs vies. Les « harraga » des douars voisins deviennent les héros modernes de ces grappes de « hittistes » qui tiennent le mur, dès que le soleil se couche et que la fraîcheur s'installe… Parfois, leur regard s'arrête sur cette coopérative d'huile condamnée à la fermeture à cause des dettes cumulées et aujourd'hui tombée en ruines. Leurs aînés s'en souviendront toujours : « la makina »-c'est ainsi qu'on nommait la coopérative- a aidé bien des foyers.
Les moins résignés se sont inventés un job en organisant le transport entre les 23 communes rurales de la région. On appelle cela le transport clandestin et le début de désenclavement y a trouvé argument.

Ici, les élections sont une grande occasion de retrouvailles, où les douars sont sillonnés alors que des réunions improvisées se tiennent sous les tentes, plantées dans les souks. On vote pour l'individu, le fils de l'une des trois tribus de la région : Mezgalda, Seta et Beni Messara. Le nouveau mode de scrutin est un mystère complet pour ces Jbalas qui ont pris pour habitude de donner leurs voix à l'enfant de la « kbila ». « Je tremble déjà en pensant que je dois mettre une croix sur une case. 
En tout cas c'est ce que mon fils m'a expliqué. J'ai tellement peur de me tromper. Où faut-il que je fasse la croix, moi qui ne sais ni lire ni écrire ? En plus il n'y aura même pas les photos des candidats. Comment vais-je reconnaître celui pour qui je vais voter ? » se demande avec inquiétude Fatima. Mais sait-elle seulement que dans cette région où 4 sièges sont à pourvoir une vingtaine de listes sera en lice ? 
Du haut d'une montagne, on aperçoit une immense étendue d'eau. 
Presque une mer pour peu que l'on cède à l'illusion d'optique. C'est le barrage Al Wahda, avec une capacité de 4 milliards m3. A ses pieds, des vergers ont poussé. Des barques le traversent d'un bout à l'autre, le temps de vendre ses légumes. Et, à en croire un habitant, « on peut même y pêcher ». 
Le barrage aurait pu contribuer au règlement du problème de l'eau potable dans la région . 
Mais tel n'était pas l'objectif de l'ouvrage. Dans les terres des Jbalas, on ne se plaint jamais.
« Notre pays est libre depuis que nous avons chassé l'occupant et arraché l'Indépendance. Nous sommes libres et c'est ce qui compte», dit un vieil homme en djellaba.

QUI SE SOUVIENT DE LA PROFANATION DU CIMETIERE DE SIDI M’HAMED EL KHADIR ?

Des dizaines de tombes du cimetière de Sidi M’hamed El Khadir ont été profanées, il y a quelques décennies, par un bulldozer d’un riche fermier sans conscience de la région d’Ain Défali. Leurs familles ont été complètement horrifiées par cette profanation et ont été douloureusement meurtries par ce spectacle. La remise en état des sépultures n’a jamais eu lieu et l’auteur de la profanation n’a jamais été ni suivi en justice ni puni, vu son rang social élevé.


C'est la première fois que « ce genre d'acte odieux, abominable, lâche et intolérable s’est produit » dans notre région.
Nous demandons à ce qu’une enquête soit réouverte et que le coupable soit retrouvé et sévèrement puni pour l’atteinte à l'honneur et à la mémoire de nos morts.

Quel est le pourcentage d’eau dans le corps humain ?




Le corps humain est constitué majoritairement d’eau. De 95 % environ pour un embryon de trois jours et de 75 % à la naissance, on passe de 70 à 60 % pour un adulte, voire 50 % pour une personne âgée.
Le sang, le cœur, les reins, les muscles, la peau et le cerveau ont une composition en eau qui frôle ou dépasse les 80 %. Les os renferment moins de 25 % d’eau et l’ivoire des dents moins de 2 %.
La teneur en eau est habituellement moins élevée chez la femme que chez l’homme, les muscles de ce dernier étant généralement plus développés. Dans le règne animal, la méduse est faite d’eau à 95 %, alors que des insectes comme la fourmi n’en renferment que 10 %.




Connaissez-vous la ferme de l’ex-colon « Boune » ?

Située au nord-ouest de la commune d’Ain Défali, sur la route qui mène à Had kourt, cette ferme de centaines d’hectares, longée d’une grande forêt d’eucalyptus, surnommée « Ferne de Boune », était exploitée avant l’indépendance du Maroc par l’ex-colon Paul Curty. Entre 1956 et 1960, elle était habitée par Monsieur le Cadi Chouaib Abderrahmane. A partir de 1961, elle a été occupée par le Khalifa Kaddour. Son fils Kaddour, un militaire de carrière, l’a hérité de son père jusqu’à présent.

A qui appartient légalement cette ferme ? Les bruits courent, elle appartient au service domanial de l’état . Si oui, pourquoi la même personne, en l’occurrence un ex-militaire, exploite-t-il depuis plus de cinquante ans cette vaste étendue de terre ? Lui revient-elle de droit ?
Pourquoi, notre commune ne réclame t-elle pas cette ferme domaniale, en partie ou en totalité, pour créer convenablement une ville digne d’Ain Défali ?