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Top 3 des pays les plus visités au monde ?

France
En première place parmi les pays les plus visités au monde se trouve la France avec 89 millions de touristes par an.

  • Tour Eiffel – Paris
Le premier endroit le plus visité de France est Paris, qui occupe également la première place parmi les villes les plus visitées au monde.

  • Versailles
Le deuxième endroit le plus visité de France est Versailles.

  • Marseille
Le troisième endroit le plus visité de France est Marseille.


ESPAGNE
En troisième place parmi les pays les plus visités au monde est l’Espagne avec 84 millions de touristes par an.
  • Barcelone
Le premier endroit le plus visité d’Espagne est Barcelone, également connu pour les bâtiments originaux de l’architecte Antoni Gaudí et de ses contemporains.

  • Madrid
Le deuxième endroit le plus visité d’Espagne est Madrid, la capitale.

  • Séville
Le troisième endroit le plus visité d’Espagne est Séville, connue par le tourisme international pour sa beauté et son élégance.


LES ETATS-UNIS
En troisième place parmi les pays les plus visités au monde se trouve les États-Unis avec 79 millions de touristes par an.

  • New York
En première place parmi les endroits les plus visités aux États-Unis est New York.
  • Las Vegas
Le deuxième endroit le plus visité aux États-Unis est Las Vegas (Nevada).
  • Orlando
Le troisième endroit le plus visité des États-Unis est Orlando (Floride) avec ses parcs d’attractions tels que Disneyworld et Universal Studios.

Guerre du Rif : La glorieuse victoire de la bataille d'Anoual.


La glorieuse victoire de la bataille d'Anoual en 1921 ne s’oublie pas, comme les milliers de victimes tuées par des Gaz chimiques, généreusement fournis à l’Espagne par ses deux alliés : la France et l’Allemagne. Un crime contre l’humanité toujours impunie.
1921, neuf ans après le protectorat, l’Espagne n’est toujours pas parvenue à asseoir son autorité dans le nord du Maroc. Le 21 juillet de la même année, la résistance menée par les troupes d’Abdelkrim El Khattabi avait infligé une cuisante défaite à l’armée espagnole.
Durant les 18 jours de combats, les soldats sous les ordres du général Manuel Fernández Silvestre ont été dépassés par l’intensité des combats, 10 000 sont tombés sous les balles des rifains. Leur chef est porté disparu même si la prose officielle à Madrid avançait qu’il se serait suicidé. Jusqu’à aujourd’hui, son corps n’a pas été trouvé.

Une leçon pour les mouvements de guérilla
Ce revers militaire allait donner naissance en Espagne à l’appellation «Désastre d’Anoual», en vogue dans les livres d’Histoire, largement partagée par les médias. Mais surtout Anoual a servi de leçon aux mouvements de guérilla en Afrique et en Asie. Désormais, la supériorité numérique et la qualité des armes n'étaient plus des gages de victoire.
Anoual avait permis aux rifains de moderniser, sans dépenser le moindre dirham, leur vieil arsenal. Dans son livre, «Abdelkrim El Khattabi : un leader nationaliste», Azzedine El Khattabi soulignait que le butin était énorme : «20 mille fusils, 400 mitrailleuses, 129 canons, un million de cartouches et un nombre important de camions et de voitures». En tout, les rifains ont mis la main sur 100 positions militaires.

Quand la France discutait avec El Khattabi
Le succès d'Anoual face à une armée régulière avait eu un retentissement considérable sur la scène internationale. La presse, notamment de gauche, commençait à s’intéresser à la guerre du Rif.
Le gouvernement français de l’époque qui appréhendait une confrontation directe avec le rifain initiait, contre l’avis du maréchal Pétain, grand partisan de la solution militaire, des négociations de paix avec Abdelkrim El Khattabi. Ce qui a donné naissance aux pourparlers d’Oujda du 9 avril 1925. Ce fut juste une parenthèse dans l’Histoire du conflit, d’ailleurs peu connue du grand public. Trois semaines après seulement, le 6 mai 1925, c’est la rupture.
Après cette brève phase de «paix», El Khattabi a repris ses plans, ordonnant à ses troupes d’attaquer des positions tenues par les Français. Là aussi, il enregistra une victoire contre les forces du maréchal Lyautey.

Un crime contre l’humanité resté impuni
Près d'un siècle après la bataille d’Anoual, le souvenir du recours massif aux gaz chimiques par l’armée espagnole est toujours présent dans les mémoires des rifains. Des quantités importantes du produit létal étaient généreusement fournies par la France et l’Allemagne pour tuer la population rifaine. Des ONG locales affirment que la région détient le sinistre record de Marocains atteints de cancer.

De son côté les gouvernements marocains observent un silence inquiétant sur cette question. Bien qu'ils soient parfois contraints de réagir lorsqu’ils sont interpellés par des questions de parlementaires, c'est le silence total.

Le 16 juillet 2012, Saâdeddine El Othmani, alors ministre des Affaires étrangères, annonçait que Rabat comptait inviter Madrid à ouvrir un dialogue sur le recours aux gaz chimiques par l’armée espagnole durant la guerre du Rif (1921-1926). Le PJDiste s’était dit convaincu que l’Espagne «ne s’opposera pas à une telle initiative» qui s’inscrivait, selon ses dires, «dans le cadre de l’accord stratégique entre les deux pays». Depuis, le dossier est retombé aux oubliettes.



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L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

 Madrid assure que le gazoduc Maghreb Europe (GME) ne transporte pas de gaz algérien à destination de Rabat.

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.

L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental. Un procédé de certification garantit que ce gaz, acheminé d’Espagne vers le Maroc, n’est pas d’origine algérienne.

Gaz chimiques au Rif : Deux partis catalans demandent à l’Espagne de présenter des excuses officielles

Deux partis catalans indépendantistes exigent du gouvernement espagnole de présenter des excuses officielles pour l’usage de gaz chimiques contre la population civile du Rif, rapporte l’agence Europa Press. Les formations Gauche Républicaine Catalane (ERC) et Ensemble pour la Catalogne (Junts) ont présenté, à cet effet, devant la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants une proposition qui n’a pas force de loi.


ERC et Junts demandent également à l’exécutif espagnol de mener des investigations et d'examiner de «manière indépendante, digne, rigoureuse et empirique», en collaboration avec les autorités marocaines et la société civile rifaine, les conséquences de ces attaques chimiques «systématiques» entre 1921 à 1926. Après la bataille d’Anoual, l’Espagne aidée en cela par la France et les Etats-Unis,, a gazé la région par des armes chimiques.


L'initiative législative rappelle que l’utilisation de ces armes est à l’origine «d'une incidence plus élevée de cas de cancer dans les régions bombardées». ERC et Junts invitent, par ailleurs, le gouvernement de coalition de gauche que préside Pedro Sanchez à «honorer les victimes et leurs descendants» et de leur accorder des «compensations financières». Les deux partis catalans plaident aussi pour une relecture de l’histoire de la guerre du Rif devant établir à «un récit responsable et véridique des atrocités, des événements et des conséquences».


Pour rappel, dans la cadre de l’examen du projet de loi sur la mémoire démocratique, la formation Gauche Républicaine Catalane (ERC pour son acronyme en castillan) avait présenté, en octobre, des amendements au texte du gouvernement, portant essentiellement sur «la reconnaissance des responsabilités de l'État espagnol et la réparation des dommages résultant de l'utilisation d'armes chimiques dans le Rif».

Espagne: chaîne humaine après la mort de millions de poissons asphyxiés par les nitrates

Des dizaines de milliers de personnes ont formé samedi en signe de deuil une chaîne humaine autour de la mer Mineure, une lagune salée dans le sud-est de l'Espagne où des tonnes de poissons sont morts des suites d'une pollution aux nitrates agricoles.
La principale cause du manque d'oxygène est l'arrivée dans la lagune de centaines de tonnes de nitrates utilisés comme fertilisants par l'agriculture intensive, qui favorisent la croissance d'algues asphyxiant l'écosystème aquatique.
Les images des poissons morts, privés d'oxygène par cette pollution, ont fait la une des médias espagnols et traumatisé l'opinion publique.


De gigantesques files d'habitants se tenant par la main et auxquels se sont joints des touristes, beaucoup en tenue de plage, se sont formées le long de la plage d'Alcazares, qui s'étire sur six kilomètres sur les rivages de la lagune, d'une longueur de 73 km, selon des images de la manifestation.
Les organisateurs ont estimé à 70.000 le nombre de participants.
 

 


Coronavirus en Espagne : Près de 100.000 visons d’élevage positifs vont être abattus


Mammifère des Landes : le vison d'Europe, espèce menacée | Dossier

Vison d'Europe — Wikipédia

87 % des échantillons se sont révélés positifs lors de tests, dont le résultat a été connu le 13 juillet.
La région espagnole de l’Aragon (nord-est) a annoncé ce jeudi avoir ordonné l’abattage de près de 100.000 visons d’un élevage dans lequel près de 90 % des animaux ont été testés positifs au nouveau coronavirus. « Nous parlons de l’abattage obligatoire de la totalité des animaux faisant partie de cette exploitation », soit un total de 92.700 spécimens de ces mammifères très convoités pour leur fourrure, a expliqué le responsable régional de l’élevage Joaquin Olona.

L’élevage, situé dans la localité de Puebla de Valverde, faisait l’objet depuis le 22 mai d’une mesure d'« immobilisation préventive », interdisant la sortie d’animaux ou de produits dérivés, après que sept employés ont été testés positifs au Covid-19, a-t-il détaillé. Depuis, les autorités ont régulièrement effectué des tests PCR sur les animaux, jusqu’à ce que 87 % des échantillons se révèlent positifs lors de tests dont le résultat a été connu le 13 juillet, poussant les autorités à décider leur abattage pour « éviter les risques pour la population », a expliqué le responsable.


Contaminés par les salariés ?
Le foyer de contagion ayant pour origine un employé infecté hors de la ferme, le seul élevage de visons d’Aragon, les autorités estiment que les animaux pourraient avoir été contaminés par les salariés. Il n’est cependant pas possible de conclure avec certitude « s’il existe une transmission d’animaux à humains et vice versa », a souligné Joaquin Olona.

Aux Pays-Bas, des dizaines de milliers de visons d’une vingtaine d’élevages ont été abattus depuis le début de la pandémie après la détection de cas de Covid-19 parmi eux. En mai, les autorités néerlandaises avaient établi que deux employés des élevages avaient « très probablement » contracté la maladie au contact des visons, ce qui pourrait constituer le premier cas connu de transmission d’animal à humain, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).



Un vison d'Amérique (illustration).

L’Espagne, l’un des pays européens les plus touchés par l’épidémie avec plus de 28.400 morts, avait réussi à réduire le rythme de contagion au minimum en juin. Mais le pays observe ces derniers jours une augmentation des cas avec plus de 120 foyers actifs.

Tempête Gloria


EN ESPAGNE : La tempête Gloria est toujours en Espagne où elle a déjà fait au moins trois morts. Sur l'île de Majorque, les vagues sont si hautes que certains immeubles ont été submergés. De fortes rafales de vent balaient le pays, de la Catalogne à l’archipel des Baléares, et l'écume a envahi les rues à Tossa de Mar, près de Gérone. La tempête a perdu de son intensité mais l'équivalent de trois mois de pluie est encore attendu ce mercredi 22 janvier en Catalogne.









EN FRANCE :


Espagne : des pluies torrentielles ont touché la région de Madrid

De violents orages accompagnés de grêle ont touché lundi la région de Madrid, en Espagne, et on entraîné de fortes inondations.
Des rues sont envahies par l'eau et des voitures emportées par les flots. En 10 minutes, l'eau est descendue des hauts quartiers vers le bas et a provoqué des inondations. Des voitures ont été emportées, des lampadaires ont été arrachés.  La localité d'Arganda del Rey, la plus touchée par les intempéries. Heureusement, les pluies n'ont fait aucun blessé, selon un porte-parole des services d’urgence de la région de Madrid.








Espagne : Pontevedra, ville sans voitures




En Espagne,  Pontevedra, une ville a progressivement banni les voitures de son centre-ville. Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. La commune a progressivement restreint l'accès des véhicules, redessiné le système de circulation, abaissé les limites de vitesse, réduit la largeur des chaussées.
Le maire explique qu'il a souhaité "changer de paradigme, en disant qu'il n'était plus question d'augmenter le trafic mais au contraire de recouvrer l'espace public, en récupérant l'espace pris par les véhicules privés pour le rendre aux gens".


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Depuis les années 90, Pontevedra a réduit de 67% ses émissions de gaz à effet de serre et ne connaît plus aucun accident de la route mortel depuis 2001. Aujourd'hui 73 % des déplacements s'y font à pied ou en vélo.
Avec 80 000 habitants, Pontevedra n'est  pas vraiment un petit village, et ce qui plaît en centre-ville agace beaucoup à sa périphérie. Car pour l'instant, le manque de places de stationnements et de parkings y est criant.



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Des logements «capsules» en Espagne

Le promoteur présente le projet comme une solution d’urgence pour les travailleurs en contrat temporaire qui n’ont pas les moyens de payer un loyer.


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Dormir dans des « capsules » de seulement 2,4 mètres carrés est-il l’avenir de l’immobilier ? C’est en tout cas ce que propose une entreprise de Barcelone pour 200 euros par mois avec son projet Haibu (« ruche » en japonais).
Il s’agit d’une maison de plus de 100 m², avec cuisine, espaces communs et Internet, à partager entre 14 personnes. Ceux-ci disposeraient d’habitacles privés de 1,29 m de large, 1,20 m de haut et 2 m de long, avec un lit, une table et deux étagères. Ces « ruches » seraient réservées à des personnes âgées de 25 à 45 ans avec des salaires supérieurs à 450 euros.


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En Espagne, l’exhumation de Franco aura bien lieu

Le premier ministre Pedro Sanchez avait fait de l’exhumation de la dépouille du dictateur l’une de ses priorités. Les députés ont approuvé son décret.


La chambre a approuvé le texte par 172 voix pour, 2 contre et 164 abstentions.
La chambre a approuvé le texte par 172 voix pour,
 2 contre et 164 abstentions.


Pedro Sanchez l’avait promis en arrivant au pouvoir, au début de juin. Les députés espagnols ont approuvé, jeudi 13 septembre, le décret du gouvernement socialiste autorisant l’exhumation des restes du dictateur Francisco Franco de son mausolée, près de Madrid. La chambre a approuvé le texte par 172 voix pour, 2 contre et 164 abstentions.
« Justice. Mémoire. Dignité. Aujourd’hui, l’Espagne fait un pas historique (…) Aujourd’hui, notre démocratie est meilleure », a aussitôt réagi Pedro Sanchez sur Twitter.
Francisco Franco, vainqueur d’une sanglante guerre civile (1936-1939) et qui dirigea l’Espagne d’une main de fer jusqu’à sa mort, en 1975, est enterré à la Valle de los Caidos dans une tombe à son nom, toujours fleurie.



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 Le mausolée a été construit sous son régime, en partie par des prisonniers de guerre républicains, et se voulait un lieu de « réconciliation » entre les deux camps de la guerre civile.





« Une anomalie extraordinaire »
Les corps de quelque 27 000 combattants franquistes et de 10 000 opposants républicains reposent aussi à cet endroit, dans une crypte. Devant la chambre, la vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo, a appelé à en finir avec « une anomalie extraordinaire qui consiste à avoir un dictateur dans un mausolée d’Etat et dans un lieu où il puisse être exalté ». « Il n’y aura ni respect, ni honneur, ni concorde tant que les restes de Franco seront au même endroit que ceux de ses victimes », a-t-elle soutenu. Le gouvernement a dit son intention de mener à bien l’exhumation d’ici à la fin de l’année.
La Fondation Franco et les descendants du dictateur, farouchement opposés à l’exhumation, ont prévenu qu’ils utiliseraient « tous les recours légaux » pour s’y opposer, avant de concéder, fin août, qu’ils prendraient en charge sa dépouille si l’exhumation avait lieu.
La mémoire de la guerre civile et de la dictature de Franco continue de diviser en Espagne : la gauche prétend rendre justice aux victimes de la guerre et de la répression, dont des milliers sont encore enterrés dans des fosses communes à travers le pays ; les conservateurs du Parti populaire, qui se sont abstenus lors du vote, comme les libéraux de Ciudadanos, accusent la gauche de rouvrir les blessures d’un passé douloureux.
Le précédent chef de gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero (2004-2011), avait lui aussi essayé de résoudre le problème de la Valle de los Caídos. Une commission d’experts avait conclu, en 2011, qu’il valait mieux ne pas toucher au monument, « construit dans la souffrance », ni essayer « de le remplacer par un autre qui symboliserait l’Etat de droit ». Elle conseillait plutôt d’expliquer en détail les circonstances de sa construction, par des milliers de prisonniers républicains pendant dix-huit ans (1941-1959), dans une Espagne profondément traumatisée par la guerre civile.



Le train de Franco prend la poussière dans un hangar de Castille-et-León, en Espagne.


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C’est un wagon qui a connu un petit bout d’histoire, une rencontre au sommet entre Franco et Hitler, en 1940 à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Joyau ferroviaire de l’époque, il est quasiment
à l’abandon depuis plus de trois décennies dans
une petite ville de Castille-et-León,
en Espagne.



Almazán, 5 526 habitants, province de Soria (Castille-et-León). Une des régions les moins peuplées d’Espagne. Aux environs de la ville, située à plus de deux heures de route au nord de Madrid, un petit hangar de tôle abrite un wagon à l’histoire particulière, loin des regards, quasiment laissé à l’abandon depuis trois décennies.
Hendaye, 23 octobre 1940. Francisco Franco rencontre Adolf Hitler à la frontière franco-espagnole pour discuter de l’engagement ou non de l’Espagne dans la Seconde Guerre mondiale  l’entrevue n’aboutira, finalement, sur aucun accord. Le dictateur espagnol arrive au rendez-vous à bord d’une luxueuse voiture-salon, nommée SS-3 et considérée comme un joyau ferroviaire de l’époque : 18 mètres de long pour 3 mètres de large, elle est composée d’une cuisine, d’un grand salon de réunion, de trois cabines  dont celle du Caudillo  et d’une salle de bain. Le tout décoré de bois précieux. La construction de ce wagon a été ordonnée en 1929 par le roi Alfonso XIII, qui l’utilisait pour ses déplacements privés et publics.
La rencontre entre Hitler et Franco à la gare d’Hendaye, le 23 octobre 1940.

Après la rencontre au sommet de 1940 entre les deux dictateurs, le wagon est resté en service jusque dans les années 1950. Avant de tomber dans l’oubli. À la mort de Franco, en 1975, il est acheté, aux enchères, pour un million de pesetas (environ 6 000 €) par un antiquaire qui en fait un pavillon de chasse à Villamanrique (Castille-La-Manche).
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Il retombe dans l’escarcelle de l’État, neuf ans plus tard, qui l’acquiert au prix de la ferraille, soit approximativement 375 000 pesetas (environ 2 250 €). Son intention : l’exposer au Musée du train de Madrid. Une restauration est indispensable. Elle n’aura jamais lieu, faute de liquidités. D’abord remisé à la station de train de Soria, le train, devenu un temps le refuge d’un sans-abri, est déplacé à Almazán, une trentaine de kilomètres plus au sud, où il prend la poussière.
L’extérieur du wagon au moment de sa construction.
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Intérieur retapé, extérieur délaissé
Les derniers travaux ont été effectués par un atelier de formation professionnelle, sous l’impulsion de l’Adema, l’association de développement rural d’Almazán. « Nous avons passé un accord avec le Musée du train de Madrid en 1997 avec l’objectif de réhabiliter plusieurs wagons, dont celui-ci, explique Marisa Muñoz, directrice de l’Adema. Entre 2004 et 2005, les élèves ont essentiellement travaillé sur l’intérieur du wagon. Ils l’ont nettoyé, assaini, travaillé sur les structures en bois, poncé, réparé le sol… »
Le salon de réunion de l'époque, à l'intérieur du wagon
Encore une fois, faute de budget, le projet a été suspendu. « Pour l’intérieur, il ne reste plus grand-chose à faire. Ce qui nécessite le plus de travaux est la partie extérieure », ajoute Marisa Muñoz qui a manifesté, fin 2017, son envie d’achever la restauration.
La Fondation des chemins de fers espagnols, propriétaire du wagon, « étudie actuellement la possibilité de reprendre les travaux avec l’Adema ou une autre institution qui pourrait donner suite à la restauration et la conservation » du wagon. Selon José Antonio de Miguel, le maire de la ville, « avec un investissement de 30 000 €, on pourrait terminer et le laisser en parfaites conditions ». L’édile aimerait en faire le point central « d’un parc thématique du train ». En attendant, le wagon rouille toujours.



Sécheresse historique en Espagne et au Portugal

Réservoir d'eau à un très bas niveau à Albanchez de Magina près de Jaen dans l'Adnalousie 


La sécheresse frappe le Portugal depuis six mois, l’Espagne aussi est touchée. Dans ce pays, les assurances ont déjà dû indemniser les agriculteurs pour plus de 200 millions d’euros à cause de ce phénomène.
Fleuves quasi à sec, incendies mortels à répétition, agriculteurs désespérés… L’Espagne et le Portugal affrontent une sécheresse prolongée qui menace de devenir plus fréquente avec le changement climatique.
Depuis trois ans, il pleut moins que prévu sur les deux tiers de l’Espagne. Au Portugal, presque tout le territoire est frappé par la sécheresse depuis six mois consécutifs, ce qui n’était plus arrivé depuis 2005. Les agriculteurs sont touchés de plein fouet.

En Espagne, une sécheresse aux coûts importants

C’est une situation ruineuse  pour les éleveurs de bovins de Galice, région du nord-ouest de l’Espagne.
Faute de pâture, on doit acheter du fourrage dès juillet, quatre mois plus tôt que d’habitude, ce qui va lui coûter plusieurs milliers d’euros.
« Il y a des rivières, des sources qui sont asséchées et que  personne n’aviait jamais vu s’assécher » dans cette région habituellement pluvieuse.
Au 31 octobre, l’entité gérant les assurances agricoles espagnoles, Agroseguro, recensait 1,38 million d’hectares de céréales, de tournesols ou d’oliviers touchés par la sécheresse ou le gel en Espagne, ayant occasionné un coût de plus de 200 millions d’euros en indemnisations.
C’est comme quand vous êtes malade : vous vous sentez impuissant, vous ne pouvez rien faire. Ici, la maladie s’appelle sécheresse .
 La récolte de céréales a dégringolé de 70 % par rapport à l’année dernière, et prévoit de récolter deux fois moins d’olives.

Au Portugal, le niveau de l’eau extrêmement bas

De la culture des oliviers aux céréales, en passant par la vigne, toute l’agriculture souffre de ce manque d’eau dans notre région.
Et l’assèchement des cultures et des forêts favorise les incendies, qui ont fait 109 morts cette année au Portugal et cinq en Galice.
Les retenues d’eau affichent des niveaux anormalement bas. Au Portugal, 28 sur 60 étaient en octobre à moins de 40 % de leur capacité totale. Ce week-end, une centaine de camions de pompiers ont commencé à transvaser l’eau d’un barrage vers un autre, 60 kilomètres plus loin, qui alimente la ville de Viseu.

Les pompiers essayent de maintenir l'eau pour les habitants de la ville de Viseu

En Espagne, les retenues d’eau du Tage, qui se jette dans l’Atlantique à Lisbonne, étaient le 13 novembre à moins de 40 % de leur capacité moyenne. Celles du Douro, qui a son embouchure à Porto, étaient encore plus basses, et celles du Segura, qui irrigue d’immenses serres dans le sud-est de la péninsule, étaient tombées à 13 % de leurs capacités.
Le groupe énergétique Iberdrola a aussi vu sa production d’hydroélectricité en Espagne chuter de 58 % sur un an entre janvier et septembre et les prix de l’électricité sont repartis à la hausse.
Cela alimente des conflits entre agriculteurs et entre régions pour l’usage de l’eau.
Par exemple, l’aqueduc qui transvase l’eau du Tage vers le Segura, construit dans les années 1960 sous le dictateur Francisco Franco, est critiqué de toutes parts.
  Les eaux du Tage ont servi à développer dans le sud-est des cultures de fruits et légumes si intensives que maintenant, il leur faut dessaler l’eau de la Méditerranée.

Le changement climatique comme acteur du phénomène ?

Et de telles sécheresses risquent de s’accentuer à l’avenir.
 Depuis 1980, l’Espagne montre des signes de changement climatique, qui se sont accentués depuis l’an 2000 .
Le climat de l’Espagne […] tend à avoir des caractéristiques plus subtropicales : températures plus élevées et pluies plus rares et plus intenses. Donc les risques climatiques liés aux températures (vagues de chaleur) et à la pluie (sécheresse et inondations) vont augmenter dans les prochaines décennies..
Il y a une très mauvaise gestion de l’eau par le gouvernement espagnol. Les sécheresses doivent se gérer quand il y a de l’eau.
On pointe les cultures et élevages intensifs trop gourmands en eau pour le climat méditerranéen, et l’irrigation d’arbres qui n’en ont pas nécessairement besoin, comme les oliviers ou les amandiers.
Il faudrait construire davantage de barrages pour retenir l’eau quand il y en a. 
Les gouvernements ont débloqué des fonds pour dédommager les agriculteurs, mais pour ces derniers, la seule solution viendra d’un retour de la pluie.

Espagne : Un village englouti par un lac réapparaît


 

 Le village de Mansilla, dans le nord de l’Espagne, a été englouti par un lac il y a près de soixante ans. La sécheresse qui règne en ce moment dans le pays l’a fait réapparaître. Fantomatique.

 

600 habitants pour 10 000 têtes de bétail, une pharmacie, un médecin, une caserne de la garde civile et un petit palais chargé d’histoire. Mansilla de la Sierra, était au début du XXe siècle, une bourgade plutôt prospère de la Rioja, une région du nord de l’Espagne. L’emploi du passé est de mise puisque le village a été rasé de la carte en 1960. Il a été victime du Plan hydraulique décidé par l’Espagne franquiste pour assurer l’alimentation en eau du pays.
En dépit de fortes oppositions, la construction d’un barrage, en aval du village, a été décidée en 1959. Selon le site mansilla.org, consacré à son histoire, les habitants ont attendu d’avoir de l’eau jusqu’aux chevilles pour se résigner à quitter leurs maisons et rejoindre le nouveau village, construit un peu plus loin.
Régulièrement, quand l’été est sec, les ruines du village réapparaissent. C’est le cas cet été. Elles attirent des touristes, mais aussi d’anciens habitants du village. Les personnes âgées parcourent avec émotion les anciennes rues, pour montrer à leurs petits-enfants où leur maison se trouvait.

Le village avait sa piscine