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Le train de Franco prend la poussière dans un hangar de Castille-et-León, en Espagne.


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C’est un wagon qui a connu un petit bout d’histoire, une rencontre au sommet entre Franco et Hitler, en 1940 à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Joyau ferroviaire de l’époque, il est quasiment
à l’abandon depuis plus de trois décennies dans
une petite ville de Castille-et-León,
en Espagne.



Almazán, 5 526 habitants, province de Soria (Castille-et-León). Une des régions les moins peuplées d’Espagne. Aux environs de la ville, située à plus de deux heures de route au nord de Madrid, un petit hangar de tôle abrite un wagon à l’histoire particulière, loin des regards, quasiment laissé à l’abandon depuis trois décennies.
Hendaye, 23 octobre 1940. Francisco Franco rencontre Adolf Hitler à la frontière franco-espagnole pour discuter de l’engagement ou non de l’Espagne dans la Seconde Guerre mondiale  l’entrevue n’aboutira, finalement, sur aucun accord. Le dictateur espagnol arrive au rendez-vous à bord d’une luxueuse voiture-salon, nommée SS-3 et considérée comme un joyau ferroviaire de l’époque : 18 mètres de long pour 3 mètres de large, elle est composée d’une cuisine, d’un grand salon de réunion, de trois cabines  dont celle du Caudillo  et d’une salle de bain. Le tout décoré de bois précieux. La construction de ce wagon a été ordonnée en 1929 par le roi Alfonso XIII, qui l’utilisait pour ses déplacements privés et publics.
La rencontre entre Hitler et Franco à la gare d’Hendaye, le 23 octobre 1940.

Après la rencontre au sommet de 1940 entre les deux dictateurs, le wagon est resté en service jusque dans les années 1950. Avant de tomber dans l’oubli. À la mort de Franco, en 1975, il est acheté, aux enchères, pour un million de pesetas (environ 6 000 €) par un antiquaire qui en fait un pavillon de chasse à Villamanrique (Castille-La-Manche).
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Il retombe dans l’escarcelle de l’État, neuf ans plus tard, qui l’acquiert au prix de la ferraille, soit approximativement 375 000 pesetas (environ 2 250 €). Son intention : l’exposer au Musée du train de Madrid. Une restauration est indispensable. Elle n’aura jamais lieu, faute de liquidités. D’abord remisé à la station de train de Soria, le train, devenu un temps le refuge d’un sans-abri, est déplacé à Almazán, une trentaine de kilomètres plus au sud, où il prend la poussière.
L’extérieur du wagon au moment de sa construction.
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Intérieur retapé, extérieur délaissé
Les derniers travaux ont été effectués par un atelier de formation professionnelle, sous l’impulsion de l’Adema, l’association de développement rural d’Almazán. « Nous avons passé un accord avec le Musée du train de Madrid en 1997 avec l’objectif de réhabiliter plusieurs wagons, dont celui-ci, explique Marisa Muñoz, directrice de l’Adema. Entre 2004 et 2005, les élèves ont essentiellement travaillé sur l’intérieur du wagon. Ils l’ont nettoyé, assaini, travaillé sur les structures en bois, poncé, réparé le sol… »
Le salon de réunion de l'époque, à l'intérieur du wagon
Encore une fois, faute de budget, le projet a été suspendu. « Pour l’intérieur, il ne reste plus grand-chose à faire. Ce qui nécessite le plus de travaux est la partie extérieure », ajoute Marisa Muñoz qui a manifesté, fin 2017, son envie d’achever la restauration.
La Fondation des chemins de fers espagnols, propriétaire du wagon, « étudie actuellement la possibilité de reprendre les travaux avec l’Adema ou une autre institution qui pourrait donner suite à la restauration et la conservation » du wagon. Selon José Antonio de Miguel, le maire de la ville, « avec un investissement de 30 000 €, on pourrait terminer et le laisser en parfaites conditions ». L’édile aimerait en faire le point central « d’un parc thématique du train ». En attendant, le wagon rouille toujours.