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L'AZERBAÏDJAN ET L'ARMÉNIE AU BORD DE LA GUERRE AUTOUR DU KARABAKH


L'Arménie et l'Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre ce dimanche, des combats meurtriers ayant éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh soutenue par Erevan.
De violents combats ont éclaté ce dimanche entre les forces azerbaïdjanaises et les séparatistes de la région du Nagorny Karabakh soutenus par l'Arménie, faisant des morts civils et militaires. Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, mais aussi Erevan et Bakou, et les deux camps ont l'habitude de se rejeter la responsabilité de ces flambées de violence.


Quel est l'enjeu de ce conflit?
Le Nagorny Karabakh est un région sécessionniste d'Azerbaïdjan, peuplée majoritairement d'Arméniens et soutenue par l'Arménie. Elle a été le théâtre d'une guerre au début des années 1990 qui a fait 30.000 morts. Depuis, les autorités azerbaïdjanaises veulent en reprendre le contrôle, par la force si nécessaire, alors que des pourparlers de paix sont dans l'impasse depuis de longues années.
Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, ainsi qu'Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts armés avaient failli dégénérer en guerre au Karabakh, et des combats ont également opposé en juillet 2020 Arméniens et Azerbaïdjanais à leur frontière.

Que s'est-il passé ce dimanche matin?
Des combats meurtriers ont éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh. Les belligérants ont fait état de victimes militaires et civiles. Selon la partie arménienne, une femme et un enfant ont été tués. Aucun bilan chiffré n'a été avancé, tandis que le ministère de la Défense du Karabakh a dit avoir infligé "de lourdes pertes" à son adversaire, évoquant la destruction de quatre hélicoptères, 15 drones et 10 chars azerbaïdjanais.
"Tôt ce matin, la partie azerbaïdjanaise a lancé des bombardements (...) nous appelons la population à se mettre à l'abri", a pour sa part indiqué le porte-parole de la présidence séparatiste sur sa page Facebook.
L'Azerbaïdjan avait auparavant indiqué qu'un de ses hélicoptères avait été abattu mais que son équipage était sain et sauf. Il affirme avoir détruit 12 batteries anti-aériennes. En fin de matinée, le pays a annoncé avoir conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de combats le long de la ligne de front de la région séparatiste du Nagorny Karbakh.
"Nous avons libéré six villages, cinq dans le district de Fizouli, un dans le district de Jebrail", a indiqué un porte-parole du ministère azerbaïdjanais de la Défense.

Qui a déclenché l'offensive?
Les deux pays se renvoient la responsabilité de l'escalade des tensions. Les séparatistes arméniens ont en effet annoncé que l'Azerbaïdjan avait lancé ce dimanche une offensive contre le Nagorny Karabakh tandis que le ministère azerbaïdjanais de la Défense a indiqué dans un communiqué avoir engagé une "contre-offensive sur toute la ligne de front", afin de "mettre fin à des activités militaires des forces armées de l'Arménie".
"L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l'ennemi. Notre cause est juste et nous allons vaincre", a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliev dans un discours à la télévision.


Plus tard dans la journée, l'Azerbaïdjan a déclaré la loi martiale dans le pays ainsi qu'un couvre-feu de 21 heures à 6 heures à Bakou et dans plusieurs autres grandes villes. Dès l'annonce des premiers combats ce dimanche matin, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a décrété "la mobilisation générale" et l'instauration de "la loi martiale", tout comme les autorités du Karabakh.
"Soutenons fermement notre Etat, notre armée (...) et nous allons vaincre. Longue vie à la glorieuse armée arménienne!", a-t-il écrit sur Facebook. "Le régime autoritaire (azerbaïdjanais) a de nouveau déclaré la guerre au peuple arménien", a-t-il ajouté dans un discours télévisé, estimant que Bakou et Erevan étaient au bord d'une "guerre d'envergure" aux potentielles "conséquences imprévisibles".



Qui soutient qui?
Le conflit autour du Nagorny Karabakh nourrit les tensions régionales depuis 30 ans. L'Azerbaïdjan peut compter sur le soutien du président turc, qui considère l'Arménie comme une menace pour la stabilité du Caucase. L'Arménie, bien plus pauvre, est par contre plus proche de la Russie, qui y dispose d'une base militaire. Erevan appartient aussi à une alliance politico-militaire dirigée par Moscou, l'Organisation du traité de sécurité collective.
Le Kremlin, qui se positionne en arbitre dans la région, livre des armes aux deux pays et, depuis près de 30 ans, est parvenu à éviter une guerre ouverte. La médiation internationale sur le dossier, appelée Groupe de Minsk, inclut la Russie, la France et les Etats-Unis.

Comment réagit la communauté internationale?
La France s'est dite "vivement préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au Haut-Karabakh", appelant les belligérants à "cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue".
"Les informations concernant les hostilités au Nagorny Karabakh sont la source des plus graves inquiétudes", a indiqué le président du Conseil européen Charles Michel sur Twitter. "L'action militaire doit cesser, de toute urgence, pour empêcher toute escalade (de la violence). Un retour immédiat aux négociations, sans conditions préalables, est la seule voie possible", a-t-il ajouté.
Le ministre turc de la Défense a affirmé qu'Ankara allait soutenir l'Azerbaïdjan "avec tous ses moyens" et appelé l'Arménie à "cesser son agression", à la suite des violents combats au Nagorny Karabakh.
"Nous allons soutenir nos frères azerbaïdjanais avec tous nos moyens dans leur lutte pour protéger leur intégrité territoriale", a déclaré Hulusi Akar dans un communiqué.
Moscou a appelé dès dimanche matin "à un cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers, alors qu'un conflit majeur impliquant l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait entraîner l'intervention des puissances en concurrence dans la région du Caucase, la Russie et la Turquie. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est entretenu à ce sujet avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, convenant de la "nécessité d'un cessez-le-feu".

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