Les réformes constitutionnelles, annoncées par SM le Roi Mohammed VI, ont démontré que le Maroc qui avance sur la voie de la démocratie, constitue une exception dans le monde arabo-musulman.
Il faut rappeler les grandes lignes de cette réforme constitutionnelle en mettant notamment l'accent sur les pouvoirs accordés au chef du Gouvernement qui sera désormais désigné au sein du parti vainqueur des élections législatives ainsi que sur la constitutionnalisation de l'amazighe en tant que langue officielle au coté de la langue arabe.
Il faut également rappeler les prérogatives dévolues à SM le Roi en tant que Chef de l'Etat, de Commandeur des croyants et de chef suprême de l'armée, et noter que les Marocains sont appelés à se prononcer le 1er juillet par voie de référendum sur le projet de nouvelle Constitution qui fait l'objet d'intenses débats politiques au Maroc.