Nous sommes tous des enfants d’une culture « hchouma » qui nous destabilise tant. Nous l’avons tous subie, combien d'entre nous la font subir à leur tour ? Il reste difficile de cerner le contenu de ce seul mot, véritable spécificité d’Ain Défali en particulier et au Maroc en général, sans équivalent en français. Il peut s’agir de :
- Déshonneur, humiliant, honte, opprobe. Pourquoi y-t-il chez tous ce préjugé selon lequel la danse est Hchouma ?
- Déshonneur, humiliant, honte, opprobe. Pourquoi y-t-il chez tous ce préjugé selon lequel la danse est Hchouma ?
- Pudeur, Décence, sentiment de gêne ou de honte qu’une personne peut éprouver en parlant ou en envisageant des choses qui ont rapport avec la sexualité. Le sida au Maroc entre l’houchama et la tolérance. Tu ne dois pas parler de ces choses là devant les garçons. Un peu de hchouma s’il te plaît. Vous savez c’est difficile de parler de la sexualité devant ses enfants. J’éprouve c’est de la hchouma à parler de sexe. Le sida, c’est 80 000 victimes par jour dans le monde. Et au Maroc? Hchouma mon amour ! Leur capacité de ressentir ne peut que s’en trouver mutilée, étouffée par la hchouma et la crainte de choquer le conjoint.
- Honteux, indécent et, par extension, tabou. Les charettes, elles, avaient disparues de la circulation. Elles sont jugées hchouma. « J’ai honte, et même s’il place ma main sur son sexe, je n’ose plus la bouger, car c’est hchouma ! Pourtant quelqu’un a osé. Il marmonne à l’adresse du goujat : « Mais c’est illégal, c’est …hchouma ». La séduction, on en parle peu ou pas du tout. Un tabou ? Hypocrisie ? La réponse est à chercher du côté de la morale. C’est hchouma.