Certains destins sont moins enviables que d’autres. C’est là la dure réalité de la vie. Fut un temps, naître avec une particularité physique aurait automatiquement fait de vous un paria. En effet, les malheureux présentant quelques difformités comme un nez qui ferait passer celui de Cyrano pour minuscule, des doigts palmés ou encore une pilosité particulièrement abondante chez une femme, ne trouvaient parfois leur salut que dans le monde du spectacle.
C’est dans les années 1840 à 1940 que les freaks shows ont connu leur âge d’or aux États-Unis et sur le vieux continent. À l’époque, ces cirques d’un genre très spécial proposaient au grand public de venir admirer « des monstres ».
L’HOMME AU NEZ LE PLUS GRAND DU MONDE.
Quelques-uns sont d’ailleurs devenus célèbres. L’histoire de Joseph Merrick, surnommé Elephant Man, a été porté sur le grand écran par le réalisateur David Lynch en 1980. Complètement défiguré, l’homme alors considéré comme un attardé était en fait doué d’une grande sensibilité doublée d’une intelligence hors norme.
Bien que moins connu que Merrick, Thomas Wedders est tout de même parvenu à marquer son temps. Bien après sa mort, sa (grosse) particularité a été reconnue à titre posthume par le Guinness World Records. Le porteur du nez le plus long jamais mesuré dans le monde était précédé d’un appendice de pas moins de 19 centimètres.
UN APPENDICE LOURD À PORTER.
Récemment, le compte Twitter Historic Vids est revenu sur histoire aussi passionnante que tragique de cet homme ayant vécu dans le Londres du XVIIIe siècle. Une reproduction en cire exposée au musée Ripley’s Believe It Or Not de la capitale britannique permet aisément de se rendre compte du poids que Thomas Wedders portait au quotidien.
Comme Elephant man, il a rejoint une troupe de monstres ambulants dans ses jeunes années. Un article du magazine The Strand paru en 1896 stipule que Thomas Wedders aurait souffert de déficience intellectuelle. Pour l’heure, rien de ne permet de l’affirmer.
PLAIRE MALGRÉ UNE IMPOSANTE PARTICULARITÉ PHYSIQUE.
Sur Twitter, les internautes ont été nombreux à vouloir ouvrir le débat sur le cas Thomas Wedders. En quelques heures, le fameux post a ainsi été partagé et liké des milliers de fois.
Parce que ça ne serait pas la première fois qu’un homme aux traits jugés disgracieux plaît à la gent féminine, un utilisateur du réseau social a présumé : « Je parie qu’il était très populaire auprès des femmes. » D’autres ont avancé que Thomas Wedders souffrait très probablement d’une tumeur.
