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35 animaux d'Australie - Typiques, sauvages et dangereux

  • Seiche géante
  • La seiche géante d'Australie (Sepia apama) est un mollusque appartenant à la classe des céphalopodes. C'est la plus grande seiche qui existe, c'est aussi une experte en camouflage, puisque ses changements de couleur de peau et le mouvement de ses nageoires lui permettent de se confondre parfaitement dans son environnement, dissuadant ainsi ses prédateurs et perturbant ses proies.
    Elle est endémique des eaux côtières du sud de l'Australie et se retrouve jusqu'à la baie Moreton sur la côte est et sur la côte ouest jusqu'au récif de Ningaloo. Leur période de reproduction s'étend d'avril à septembre, quand ils fraient en masse (lâcher d’œufs) dans le golfe de Spencer, où des milliers de seiches géantes se rassemblent chaque année.
    La seiche géante un animal carnivore, elle se nourrit de poissons, mollusques et crustacés, ainsi que d'autres espèces de seiches. Elle ne compte pas parmi les animaux en voie de disparition de l'Australie, mais sa population est en déclin, de sorte que l'espèce est presque menacée.

  • Thazard du Queensland
    Le thazard du Queensland (Scomberomorus queenslandicus) est un poisson de la famille des Scombridae. On le trouve dans les eaux tropicales et subtropicales du nord de l'Australie et du sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. On le retrouve dans la baie Shark jusqu'à Sydney.
    Ce poisson est vert bleuté sur le dos, avec des côtes argentés et trois rangées de taches couleur bronze. Les femelles sont plus grandes que les mâles. La saison de reproduction a lieu entre octobre et janvier, avec frai dans les eaux du Queensland.
    Ce n'est pas une espèce dont on fait commerce, et elle est menacée, bien qu'elle soit parfois pêchée accidentellement lors de la pêche d'autres espèces de maquereau.
    Sur l'image qui suit, vous pourrez constater les taches si particulières qui ornent le corps du thazard du Queensland.
  • Dauphin à bosse d'Australie
    Le nom scientifique du dauphin à bosse d'Australie, Sousa Sahulensis, est dérivé de Sahul, un plateau continental sous-marine situé entre le nord de l'Australie et le sud de la Nouvelle-Guinée, où vivent ces dauphins australiens. Leur nom commun de dauphin à bosse, vient du fait que leur nageoire dorsale est très allongée et a l'apparence d'une bosse due à une accumulation de tissu graisseux qui s'accumule en vieillissant.
    Les mâles et les femelles ont la même taille, environ 2,7 mètres, et atteignent leur maturité sexuelle entre 10 et 13 ans. Ce sont des animaux de longue vie, qui vivent environ 40 ans à l'état sauvage. La couleur de leur peau change avec l'âge. À leur naissance, ils sont grisâtres et deviennent argentés, surtout dans la région de la nageoire dorsale et du front.
    Cet animal est très sensible à la pollution car il vit près des côtes et des rivières, dans des zones fortement polluées. Sa population est donc fortement affectée par cette pollution, on ne compte plus que 10.000 individus à l'état sauvage. Sans aucun doute, c'est l'un des animaux typiques de l'Australie qui pourrait disparaître si rien n'est fait pour endiguer le problème.
    Comme la majorité des dauphins, le dauphin à bosse d'Australie est un animal très social qui vit et se déplace en groupe de quelques individus (comme vous pouvez le voir sur l'image qui suit ces lignes).
  • Pélican à lunettes
    Il y a huit espèces de pélicans dans le monde, tous d'apparence très semblable, tous blancs, à l'exception de deux d'entre eux, le pélican rose et le pélican du Pérou. La caractéristique la plus particulière de ces animaux est son bec allongé équipé d'un "sac". Chez le pélican à lunettes (Pelecanus conspicillatus), le bec mesure 40 à 50 centimètres et est plus grand chez les mâles que chez les femelles. Son envergure est de 2,3 à 2,5 mètres.
    Cet animal se retrouve dans toute l'Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le sud de l'Indonésie. Malgré son apparence imposante et lourde, le pélican est un grand voltigeur : bien qu'il ne puisse pas voler très longtemps en battant des ailes, il peut rester en l'air pendant 24 heures en s'aidant des courants d'air. Il est capable de se déplacer à plus de 1 000 mètres d'altitude, et on compte même des records de 3 000 mètres.
    La reproduction dépend des conditions environnementales, en particulier de la pluie. Les pélicans vivent en colonies de plus de 40 000 individus regroupés sur les îles ou les côtes. Ils vivent entre 10 et 25 ans.


  • Canard bridé
    Le canard bridé (Anas rhynchotis) habite toute l'Australie, avec des populations concentrées dans le sud-est et l'est de l'Australie et en Tasmanie.
    Ils sont bruns, avec des plumes vertes claires. Notons également que le dimorphisme sexuel chez cette espèce est très prononcé. Les mâles ont une tête gris bleuté et une ligne blanche sur le visage devant les yeux. Ils ont un bec allongé en forme de cuillère, composé à l'intérieur de rayons avec lesquels ils filtrent la boue et piègent leur nourriture, à base de mollusques, de crustacés et d'insectes.
    Son état de conservation est vulnérable et, bien qu'il n'y ait pas de plan de conservation pour l'espèce, elle est protégée dans les régions qu'elle habite.
  • Talégalle de Latham
  • La talégalle de Latham (Alectura lathami) vit dans tout l'est de l'Australie, depuis la péninsule du Cap York, le Queensland, au sud, jusqu'à la banlieue nord de Sydney et la région d'Illawarra en Nouvelle-Galles du Sud. Il vit dans les forêts tropicales ou humides.
    Cet oiseau a principalement un plumage noir, une tête rouge sans plumes et un fanon jaune (vous pouvez l'observer sur la photo ci-dessous). Bien qu'elle ressemble à une dinde, elle appartient vraiment à une autre famille, celle des mégapodes.
    Elles cherchent leur nourriture en fouillant le sol et en creusant avec leurs pattes. Leur alimentation est à base d'insectes, de graines et de fruits. Contrairement à la plupart des oiseaux, la talégalle de Latham ne couve pas ses œufs, mais les enterre sous un monticule de végétation en décomposition qui, avec la chaleur générée par les réactions typiques de la matière organique en décomposition, maintient les œufs à température idéale. Pour cette raison, c'est l'un des animaux les plus curieux et les plus rares d'Australie.
  • Perruche royale
  • Les perruches royales d'Australie (Alisterus scapularis) habitent les forêts tropicales humides ou les forêts sclérophylles le long de la côte est de l'Australie.
    Ils sont les seuls perroquets australiens avec une tête entièrement rouge, bien que seuls les mâles ont cette caractéristique, les femelles quant à elles ont la tête verte. En ce qui concerne le reste de leur corps, le ventre et le dos sont également rouge alors que les ailes et la queue sont vertes. Ils vivent en couples ou en groupes familiaux. Ce sont des animaux frugivores qui nichent dans les creux des arbres
  • Rat à grosse queue
  • Le rat à grosse queue (Zyzomys pedunculatus) est l'un des animaux les plus rares d'Australie, il est en danger d'extinction en raison de la destruction de son habitat et de la prédation des chats domestiques qui, en Australie, est une espèce envahissante.
    C'est un rongeur de taille moyenne pesant 70 à 120 grammes. Son pelage est épais, brun clair et blanc sur le ventre. Sa queue est très épaisse, jamais plus longue que la longueur qu'il y a entre le nez et la base de la queue.
    Ce sont des animaux granivores qui consomment des graines, surtout en période de chaleur. En hiver, ils se nourrissent également d'insectes mais dans une moindre mesure.
    Comme nous pouvons le voir sur cette image, cette espèce de rat d'Australie s'apparente à bien d'autres de ces cousins et même, du fait de sa queue touffue, à un octodon.
  • Serpent-tigre
  • Le serpent-tigre (Notechis scutatus) est l'un des animaux les plus venimeux du monde. Cette espèce est très répandue et dispersée dans tout le sud de l'Australie.
    Il vit dans des zones proches de l'eau, comme les forêts riveraines, les marais ou les cours d'eau. Ils peuvent aussi vivre dans des zones plus sèches, comme les pâturages ou les zones rocheuses : dans ce type d'environnement il a un comportement nocturne, pour éviter la chaleur du jour, alors que dans les zones liées à l'eau il est diurne ou crépusculaire.
    Le serpent-tigre mange un peu de tout, il se nourrit d'une grande variété de petits mammifères, d'amphibiens, d'oiseaux et même de poissons. La reproduction a lieu de décembre à avril. C'est une espèce vivipare qui peut avoir entre 17 et 109 petits, bien qu'elle se reproduise rarement.
    Ces rayures tigrées révèlent chez ce serpent, pourtant relativement dangereux, une certaine beauté (la preuve en image ci-dessous).

    Résultat de recherche d'images pour "Serpent-tigre"
  • Opossum nain des montagnes
  • L'opossum nain (Burramys parvus) est un petit mammifère australien, pas plus gros qu'une souris. Il est endémique au sud-est de l'Australie, où l'on ne compte que trois populations totalement isolées. Son habitat ne dépasse pas 6 ou 7 kilomètres carrés. C'est une espèce en danger critique d'extinction.
    C'est la seule espèce de mammifère australien qui vit en milieu montagnard, dans des champs rocheux périglaciaires. Ce sont des animaux nocturnes. Leur régime alimentaire est basé sur une espèce de papillon de nuit (Agrotis infusa) et quelques autres insectes, graines et fruits. A la fin de l'automne, ils hibernent pendant 5 à 7 mois.
    Si vous souhaitez découvrir d'autres listes d'animaux typiques d'Australie, poursuivez votre lecture de notre article 35 animaux d'Australie - Typiques, sauvages et dangereux de PlanèteAnimal, dans lequel nous allons maintenant voir quelque uns des animaux les plus dangereux d'Australie avec des photos pour chacun d'eux.

  • Wombat commun


  • Koala
  • Kangourou roux


  • Kangourou géant
  • Kangourou gris

  • Poisson clown

  • Ornithorynque

  • Échidné à nez court
  • Diable de Tasmanie

  • Lézard à langue bleue

  • Requin de Port Jackson

  • Dugong
  • Fourmilier marsupial
  • Courtilière
  • Requin-lézard

  • Phalanger volant
  • Manchot pygmée
  • Crocodile marin
  • Ce reptile géant, aussi appelé crocodile à double crête, habite les côtes du nord de l'Australie et tient son nom du fait qu'il supporte aussi bien l'eau douce des rivières que l'eau salée de l'océan Pacifique. Il est, avec le crocodile du Nil, le plus imposant reptile du monde puisqu'il peut atteindre les 6 mètres de long et les 700 kg.
    Il est considéré comme un des animaux les plus dangereux d'Océanie : bien qu'il ne soit pas très rapide sur terre, il se montre très explosif lorsqu'il s'agit d'attaquer une proie dans l'eau. Aussi, la force incroyable de sa mâchoire lui permet de s'en prendre à des animaux aussi imposants que des buffles et de les tirer dans l'eau.

  • Atrax robustus
  • C'est l'une des araignées les plus dangereuses du monde. Cette espèce est endémique au Sud de l'Australie et se retrouve même en banlieue de Sydney, s'aventurant aux alentours et à l'intérieur des maisons.
    Contrairement à d'autres mygales, atrax robustus est assez petite puisqu'elle mesure entre 5 et 7 cm, cependant il ne faut pas la prendre à légère car son venin (celui du mâle notamment car il est beaucoup plus toxique) peut venir à bout d'un homme adulte.

  • Vipère de la mort
  • Typique de la Nouvelle-Guinée en Australie, son appellation est assez trompeuse car elle fait en fait partie de la famille des cobras, et non des vipères.
    Ce serpent passe le plus clair de son temps immobile, caché sous les feuilles mortes, qui ont la même couleur que sa peau, à attendre que des proies s'approchent. Son venin extrêmement puissant ne laisse que très peu de chances à ses victimes.

  • Pieuvre à anneaux bleus
  • Son nom est tout a fait justifié car cette pieuvre, endémique des eaux bordant l'Australie, arbore une multitude d'anneaux bleus qui la rend fascinante à contempler mais c'est là que réside le piège : sa salive qu'elle transmet par morsure est hautement venimeuse, et fait de la pieuvre à anneaux bleus l'un des seuls céphalopodes pouvant tuer un être humain. À noter que les anneaux bleus sont beaucoup plus visibles lorsque la pieuvre se sent en danger, c'est une façon de prévenir ses prédateurs qu'elle est dangereuse.

  • Requin-bouledogue
  • Aussi connu sous le nom de requin du Zambèze, on le retrouve dans quasi tous les océans du globe mais la grande population connue se trouve au large de l'Australie. D'une envergure maximale de presque 4 mètres, il vit en groupe de quelques dizaines d'individus qui migrent entre les différentes côtes des continents au fil de l'année.
    Sa vitesse impressionnante et sa puissante mâchoire font du requin-bouledogue un prédateur redoutable, cependant il est important de déconstruire un mythe : les attaques d'humains par ce requin au large des côtes sont extrêmement rares, en effet, sur une année, plus de personnes décèdent d'attaques de sangliers en France que d'attaques de requin en Australie.

  • Cuboméduse d'Australie
  • Il s'agit d'une méduse qui vit dans l'océan Pacifique, plus précisément dans les eaux du littoral australien, qu'elle occupe notamment en été, période pendant laquelle elle représente un danger pour les baigneurs car il arrive qu'elle s'approche des plages.
    Elle est en effet dangereuse pour l'Homme : on compte à ce jour plus de 70 décès dus à son venin très puissant qui peut tuer un humain en moins de 15 minutes. Cela fait donc de la cuboméduse d'Australie, contrairement à ce que l'on pourrait croire, une menace bien plus sérieuse pour l'Homme que toutes les espèces de requin d'Australie.
    Sur cette photo, une cuboméduse d'Australie dont la transparence de son corps la laisserait presque invisible pour des prédateurs peu attentifs.

  • Cône géographe
  • C'est une espèce de mollusque de quelques centimètres à peine mais dont la toxicité n'est plus a démontré. Sous ses airs de coquillage inoffensif se cache un prédateur très efficace qui peut déplacer tout son corps en dehors de sa carapace pour gober des poissons après les avoir aspergé de son venin paralysant. Ce dernier est assez puissant pour menacer la vie d'un humain bien que les attaques soient très rares du fait de la grande lenteur du mollusque.
    Sur cette photo, vous pouvez voir un cône géographe attendant patiemment dans sa coquille.
  • Taïpan côtier
  • C'est un serpent endémique d'Australie qui peut mesurer plus de 2 mètres de long, et qui est considéré comme le troisième serpent le plus venimeux du monde. Il se nourrit principale de mammifères et d'oiseaux tropicaux.
    Son venin est assez puissant pour tuer en quelques heures. Comme la plupart des serpents, il ne s'attaque pas aux espèces plus grandes que lui en plus de vivre dans les forêts d'Australie, ce qui fait que les attaques sont rares et les effets de son venin assez méconnus.

À la rencontre des mustangs de l’Ouest Américain !

Un peu d’histoire

À l’origine, les Amériques ne comptaient aucun équidé sur leurs terres. Ils avaient tous disparus du continent il y a plus de 10.000 ans. À tel point que les Amérindiens ne les ont pas connus. Il faut attendre le XVIème siècle et l’arrivée des conquistadors Espagnols pour que les futurs États-Unis voient de nouveau leurs terres foulées par les sabots des chevaux. La raison est toute simple : une fois débarqués, si on veut conquérir un continent, il faut être rapide et efficace. Le cheval et l’âne s’imposent donc comme le moyen de transport privilégié des conquistadors.
Progressivement, les nouveaux venus prennent leur marque sur le territoire et les chevaux commencent à intéresser les Natifs. Un trafic se met en place entre les amérindiens et les conquistadors. Certains chevaux sont volés, d’autres achetés ou échangés, favorisant le brassage génétique, la dispersion des chevaux sur la totalité du continent et permettant ainsi l’arrivée de nouvelles races. Les chevaux sont sélectionnés en fonction des préférences de chacun. On voit alors naître des races typique du continent américain le cayuse (aujourd’hui disparu), le quarter horse, le paint horse ou encore l’appaloosa.


Au fur et à mesure que le temps passe, des chevaux s’échappent, d’autres sont abandonnés et les survivants se regroupent pour former des troupeaux. La sélection naturelle fait son œuvre et les mustangs conservent des caractéristiques propres aux chevaux sauvages : petits, rustiques et robustes. Tous les mustangs présents en Amérique aujourd’hui ont donc un ancêtre commun et à priori, il a un fort accent andalou, si tu vois ce que je veux dire !
On retrouve aussi dans certains tests ADN des gênes de chevaux de sports ou de quarter horse car aujourd’hui encore, il arrive qu’un propriétaire en difficulté se débarrasse de son cheval dans un troupeau de mustangs déjà existant, espérant qu’il s’intègre facilement et qu’il s’adapte à la vie sauvage.
Evidemment, c’est interdit, les chevaux sont récupérés par des associations dés qu’ils sont repérés mais il arrive tout de même que les juments se fassent parfois saillir et il existe des réserves (c’est le cas de Sand Wash Basin dans le Colorado), où les poulains issus de ce mélange naissent et passent leur vie à l’état sauvage.
Ce brassage génétique fait du mustang un cheval assez difficile à décrire. On trouve littéralement de tout : du cheval pie, au cheval alezan en passant par le palomino, le cremello, le noir, le bai ou le gris souris. La nature les a naturellement bâtis petits et résistants mais ils n’en sont pas moins très différents les uns des autres d’un point de vue morphologique.


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Aussi, on peut trouver, au sein d’un même troupeau, des chevaux aux crins très fournis, d’autres beaucoup moins, certains avec un chanfrein très busqué (en bosse, comme la majorité des chevaux de trait par exemple) tandis que d’autres ont le chanfrein plutôt creux (à la manière des purs sangs arabes ou des quarters), d’autres ont le dos court et leur voisin le dos long,…
Autant de diversité qui fait de ces chevaux des animaux passionnants à observer dans la nature !



Le mustang aujourd’hui

Pendant longtemps, les mustangs sont considérés comme n’importe quel animal sauvage et à ce titre, il est autorisé de le chasser, de l’abattre ou de le capturer pour le dresser. Les troupeaux se dispersent et la pression humaine menace le mustang.
Dans les années 70, le gouvernement américain décide de mettre en place un programme destiné à protéger le mustang dont la population décline dangereusement. Le but est de préserver cet animal qui devient alors un véritable symbole de l’Histoire nationale américaine et à ce titre, il est interdit de le chasser, de le capturer ou de le tuer.

On s’imagine encore souvent que le mustang n’est plus que l’ombre de lui-même et qu’il n’existe plus à l’état sauvage. Pourtant, grâce à ce programme de préservation, on peut encore trouver des troupeaux sauvages répartis dans différents états d’Amérique.
Cela n’empêche pas que sa situation aujourd’hui soit très complexe et sans cesse remise en question. Car si, officiellement, le mustang est une espèce protégée et il est strictement interdit de la chasser ou de la capturer, elle n’en est pas moins extrêmement surveillée et totalement gérée.
À l’instar des Amérindiens, natifs du territoire, les mustangs sont regroupés dans des réserves naturelles où on les laissent vivre en liberté.
Ces territoires leur sont cédés car ils représentent un intérêt économique mineur et ne permettent pas une exploitation jugée suffisante. La terre est pauvre, très peu irriguée, les ressources sont maigres, le bétail peine à y engraisser. Le mustang étant un cheval rustique et robuste, il se contente de peu. Il est en mesure d’adapter son régime alimentaire en fonction du climat et se nourrit de végétaux très peu nutritifs.
Mais lorsque la population augmente, de nouveaux troupeaux se forment et ont eux aussi des besoins en eau et en herbage. Régulièrement, des troupeaux de jeunes chevaux quittent leur territoire natal en quête de nourriture. C’est un réflexe naturel dont disposent tous les animaux : lorsque les ressources manquent quelque part, ils se déplacent pour en trouver ailleurs.

Ce comportement migratoire permet aux-dites ressources de se régénérer sans jamais être épuisées. Dans la nature, le surpâturage n’existe pas. C’est une gestion naturelle du territoire qui fonctionne à une condition : elle nécessite la présence d’un prédateur régulant les populations d’herbivores. Or, il n’existe quasiment plus de grands prédateurs puisque le cougar (sorte de puma américain) s’est éteint en 2011.
La population de mustangs sauvages n’étant plus régulée de manière naturelle, les chevaux quittent leur réserve pour trouver leur nourriture chez le voisin. Et le voisin en question, c’est souvent un rancher (un fermier, éleveur de vaches) qui a besoin de l’herbage pour faire pâturer ses bêtes et qui, évidemment, n’apprécie pas de se faire voler son fourrage par des chevaux sauvages.
Les troupeaux sont donc régulés par le BLM (Bureau of Land Management), une gestion très controversée qui fait débat dans le pays. Car en effet, le rôle du BLM est à la fois l’équivalent du ministère de l’agriculture et de l’environnement. Il est donc tiraillé entre deux visions de la campagne totalement différente et rarement en accord l’une avec l’autre.
Rappelons qu’il est interdit de tuer un mustang puisque c’est une espèce protégée. Le BLM propose donc comme compromis la capture de chevaux. En théorie, les chevaux sont attrapés dans la nature, parqués dans des sanctuaires provisoires avant d’être rendus disponibles à l’adoption (pour des sommes défiant toute concurrence : 125,00$ pour des chevaux n’ayant jamais été approchés par l’Homme. Ces prix sont souvent très bas car dresser un mustang sauvage n’est évidemment pas à la portée de tout le monde et très peu de cavaliers osent s’y risquer).
Aux Etats-Unis, les territoires sont vastes et il est impossible de capturer les chevaux autrement que par hélicoptère. Le BLM organise donc des campagnes de « round-up ». Des barrières sont érigées aux abord d’un parc de contention. Elles s’étendent jusque loin dans la plaine, formant un immense couloir dans lequel les chevaux sont poussés par l’hélicoptère qui les pourchasse en rase-motte. La pratique en elle-même fait débat : elle est jugée dangereuse et anxiogène par les associations de défense des animaux.
L’hélicoptère fait galoper les chevaux à un rythme effréné, parfois sur plusieurs dizaines de kilomètres, sans s’arrêter. Les plus jeunes poulains ne peuvent pas toujours suivre et il arrive qu’ils soient séparés de leur mère.

Le couloir se resserrant progressivement jusqu’aux parcs de contention force les chevaux à une proximité à laquelle ils ne sont pas habitués. Des étalons se retrouvent parfois collés les uns aux autres, des bagarres peuvent éclater au sein des parcs ou dans les couloirs, donnant lieu à des blessures. Et, stressés par la poursuite et l’enfermement brutal, certains chevaux se jettent dans les barrières en espérant retrouver leur liberté, se blessant aussi parfois.
La solution n’est pas idéale mais le BLM met en avant le fait qu’elle permet de réduire les accidents de la route (la surpopulation poussant les chevaux à traverser la route pour trouver de la nourriture en dehors de leur réserve). Elle évite aussi aux chevaux de mourir de faim ou de soif, toujours à cause du trop grand nombre de chevaux sauvages.

Les mustangs capturés jouent ensuite un rôle dans la société

En effet, le gouvernement a mis en place un programme de réinsertion des prisonniers américains afin que les chevaux ne soient pas adoptés en étant totalement sauvages. Encadrés par des professionnels, les détenus sont en charge du dressage des chevaux.
Après chaque round-up, le BLM organise une vente aux enchères où tous les mustangs sont présentés dans un corral. Les chevaux de couleur et les jeunes sont souvent les premiers à être adoptés. Mais les autres, alezans et bais, restent parfois pendant des mois dans les structures trop petites du BLM. Ce programme permet donc aux détenus de se réinsérer dans la société tout en offrant aux mustangs une chance supplémentaire d’être adoptés parce qu’ils seront plus facile à monter après leur débourrage (logique).
Malgré tout, le mustang souffre de sa réputation de cheval indomptable et difficile. Pour vaincre ce cliché, The Mustang Heritage Foundation a créée en 2007 l’Extrem Mustang Makeover. Cette compétition nationale invite les dresseurs américains à s’inscrire gratuitement afin de relever un défi : ils se verront attribué un mustang par tirage au sort et auront 100 jours pour le débourrer.
Est récompensé le cowboy ayant une relation particulièrement forte avec son mustang. A l’issue de la compétition, les chevaux sont vendus aux enchères et le dresseur vainqueur remporte un prix pouvant atteindre les 50.000$ en plus de toucher 50% sur la vente de son cheval.
Depuis 3 ans maintenant, cette compétition s’exporte en Europe, au Mustang Makeover Germany (tu comprendras « en Allemagne » si t’es totalement bilingual). Et cette année, pour la première fois, la compétition allemande s’ouvre à l’Europe entière ! D’ailleurs, deux français y participent.

Où et comment voir des mustangs ?

C’est la question qui nous taraude tous n’est-ce pas ?
Pour un millier de raisons, on ne peut que te conseiller la réserve de Sand Wash Basin dans le Nord Ouest du Colorado, à environ 4h30 de route de Denver.
C’est un très grand parc, légèrement vallonné et très peu touristique. Tu peux donc aisément y passer la journée sans croiser personne et quand on vient voir des animaux sauvages, c’est l’idéal ! Le paysage, un peu aride, n’en reste pas moins magnifique.

Quelques conseils pour bien profiter de ta journée :

Il est indispensable d’aller dans la réserve en voiture. Car on a beau être prévenu, on a du mal à s’imaginer à quel point c’est grand ! Pour te donner un ordre d’idée, en y restant toute la journée de 8heures à 17heures, nous n’avons eu temps de ne visiter que la moitié du parc ! La voiture est donc ton allié indispensable pour aller le parcourir ! Et pas n’importe quelle voiture. Car la réserve n’est pas aménagée. C’est aussi ce qui fait tout son charme.
Les routes n’en sont pas vraiment : ce sont des pistes poussiéreuses et chaotiques. On te déconseille donc d’y aller avec ta petite Clio. Si tu dois louer une voiture, choisis-en une tout-terrain, une jeep ou un 4×4 légèrement surélevé et qui ne craint pas les bosses.
Pense à bien vérifier la météo des derniers jours avant ton escapade. Car si la réserve est très sèche en été, elle peut devenir une véritable pataugeoire les autres saisons et on a vite fait de se retrouver embourber au milieu de nulle part. Les téléphones (surtout ceux avec une carte française) ne captent pas toujours dans la réserve et si tu te retrouves coincé dans la boue, tu peux attendre un bon moment avant que quelqu’un te retrouve !
D’ailleurs, on te conseille d’aller visiter Sand Wash Basin au printemps ou en été : c’est plus agréable que sous la pluie et en cette saison, tu auras sûrement la chance de rencontrer des poulains nés quelques jours avant ! Et ça, c’est quand même hyper cute !
On en vient donc à notre deuxième indispensable : visiter la réserve avec un(e) guide ! Nous avons eu la chance de rencontrer Patti Mosbey, graphiste et photographe, bénévole pour le BLM qui parcourt le parc depuis les années 70.
L’avantage de visiter le Basin avec un guide, c’est qu’on ne risque pas de se perdre. Parce que sans téléphone et sans carte fiable (il n’en existe d’ailleurs aucune !) dans la réserve, on a vite fait de tourner en rond et de ne jamais retrouver la sortie !
Surtout, la plupart des guides connaissent les troupeaux de chevaux par cœur ! Leur rôle, en tant que bénévole, est essentiellement de tenir un registre des chevaux. Ils notent absolument tout : les naissances, les disparitions, les décès mais aussi les changements dans le troupeau (nouveaux arrivants, chevaux solitaires, …).
Ils connaissent donc tous les chevaux sur le bout des doigts ! Ce qui est un exploit en soi puisqu’en 2018, ils étaient environ 700 ! Ils peuvent te raconter leur histoire, leurs liens de parenté et d’amitié. Et c’est passionnant !
Sand Wash Basin offre les meilleures conditions d’observation des chevaux au naturel que tu ne trouveras probablement jamais ailleurs ! Il se passe toujours quelque chose et avoir un guide pour te l’expliquer, ça n’a pas de prix !
Des étalons qui surveillent le plan d’eau où leur harde vient s’abreuver aux poulains qui se reposent au centre d’un groupe de juments en passant par les jeunes bachelors qui se chamaillent et jouent à la bagarre, on en apprend énormément sur l’éthologie du cheval en les observant dans leur milieu naturel, à l’état sauvage. Et c’est encore mieux quand tu as un guide rien qu’à toi présent pour t’expliquer les comportements que tu observes !
Certains bénévoles offrent leur service gratuitement, d’autres proposent des visites à partir de 600€ la journée. Le prix n’est en aucun cas un gage de qualité. A toi de te renseigner et de trouver le guide qui te correspond le mieux.
Sand Wash Basin présente d’autres avantages comparé aux autres réserves de chevaux sauvages Américaines. 
Nous, on te conseille vivement de choisir cette réserve plutôt qu’une autre parce que la gestion des troupeaux y est faite de façon éthique et durable.
Pas d’hélico, pas de round-up dans le Basin. Ce sont les bénévoles qui s’occupent de gérer la population grâce à des tirs stérilisant. Le produit utilisé rend la jument stérile pendant 4 ans, lui offrant ainsi un peu de répit dans sa vie de poulinière, limitant les naissances et, cerise sur le gâteau, ces tirs n’affectent en rien la croissance du fœtus si la jument est déjà gestante !

Que demander de plus ?!

Malgré ça, la population de chevaux de Sand Wash ne cesse d’augmenter et il arrive que des chevaux quittent la réserve pour trouver de la nourriture ailleurs. C’est là que les mustangs sont susceptibles d’être capturés. Et là encore, de manière moins stressante qu’avec un hélicoptère.
D’ailleurs, il n’y en a pas besoin : quand les chevaux quittent la réserve, c’est souvent en petit groupe voire un mustang solitaire. Ils sont donc capturés un par un, à cheval et au lasso.
Pour toutes ces raisons, Sand Wash Basin est LA réserve à visiter si tu veux rencontrer les mustangs. D’ailleurs, ils ne sont absolument pas farouches ! Normal ! Ils ne sont pas chassés et les bénévoles veillent sur eux régulièrement. Dans d’autres réserves, on peut dire que c’est un exploit lorsqu’on approche un troupeau à moins de 50 mètres. Lorsqu’ils voient les touristes approcher, ils s’enfuient au galop.
Dans le Basin, si les chevaux sont dérangés par notre présence, ils s’éloignent lentement, sans aucun mouvement de panique. Il nous est arrivé d’observer des bachelors à moins de 5 mètres de nous et de voir des poulains faire leur sieste sans que leur mère ne soit inquiète. C’est quand même bien plus agréable que d’avoir l’impression de déranger les chevaux en permanence.

PICASSO

Chaque réserve de mustangs sauvages a son emblème. En gros, c’est LE cheval qui représente la réserve et la plupart des visiteurs avertis ont pour objectif de l’observer et de le prendre en photo. Il s’agit souvent d’un étalon, aux couleurs et à l’allure remarquable. Et notre réserve ne déroge pas à la règle.
A Sand Wash Basin, il y a Picasso. Sa légende est bien conservée. C’est un étalon qui, quand il se constitue un troupeau, ne tarde jamais à s’en séparer. Car Picasso est un cheval solitaire. Personne ne sait vraiment l’âge qu’il a. Certains guides osent même prétendre qu’il aurait 30 ans ! Ce qui serait incroyable !

Rappelons que c’est un cheval sauvage tout de même et qu’il a beau être rustique, il subit les conditions climatiques bien plus brutalement que nos poneys domestiques !
Impossible de lui donner un âge parce que le suivi des chevaux sauvage a commencé dans les années 80. Avant cela, il n’y avait pas de registre. Impossible donc de connaître les liens de parentés entre les chevaux ni de connaître l’histoire de chacun… La légende dit que Picasso était déjà à Sand Wash dans les années 80…
Nous nous sommes rendus deux fois dans le parc : une première fois avec notre guide Patti. Et nous avons essayé de voir Picasso en scrutant le paysage aux endroits qu’il a l’habitude de fréquenter. Sans succès. La deuxième fois que nous y sommes retournés, nous étions seuls. Nous sommes donc restés aux abords de la réserve, pour éviter de nous perdre et il se trouve que c’est l’une des zones de repos favorites de Picasso.
Cela faisait plusieurs semaines que personne n’avait eu de nouvelles de lui et la dernière fois qu’il avait été vu, il se battait avec un autre étalon qui prenait clairement le dessus sur lui. Patti était donc inquiète de ce qu’il avait pu advenir de Picasso. Au moment où nous décidons de reprendre la route et de quitter définitivement Sand Wash Basin, un arc-en-ciel se forme sur notre gauche et nous nous arrêtons pour le prendre en photo.
Je remarque alors que sous cet arc-en-ciel, il y a un cheval pie. Nous nous approchons, juste assez pour remarquer qu’il est seul et très amaigri… Nous prenons quelques photos et les envoyons à Patti. Mais au fond, nous en sommes sûrs, nous avons retrouvé Picasso. 
Depuis, il a repris du poids et affronte l’hiver en solitaire, comme il l’a souvent fait.
  • Combien de temps rester dans la réserve ?
Minimum une journée ! On le sait, si tu décides de ne venir que l’après-midi, tu vas être frustré !
Si tu viens avec ta propre voiture, tu peux envisager de camper dans la réserve et y dormir. Le soleil qui se couche et se lève sur les collines où paissent les chevaux sauvages, c’est juste magique.
C’est totalement autorisé et gratuit à condition de ne pas faire de feu de camp. La terre est aride et le Colorado est souvent victime d’incendies ravageurs. Prévois donc ton camping gaz et fais attention de ne pas jeter tes allumettes par la fenêtre.
  • On emmène quoi ?
⁃ une casquette et de la crème solaire en été
⁃ des chaussures de marche ou des baskets confortable en été
⁃ des bottes étanches en hiver
⁃ un appareil photo bien sûr !
⁃ de l’eau
⁃ un pique-nique
  • Qu’est ce qu’on peut voir d’autre ?
Commun :
⁃ Des pronghorns, les fameuses antilopes américaines,
⁃ des chiens de prairies,
⁃ des lapins,
⁃ des coyotes
Rare :
⁃ des serpents,
⁃ des blaireaux américains

La Mecque complètement déserte pour le premier jour de ramadan

Au premier jour du Ramadan, la Kaâba, à la Grande Mosquée de la Mecque était déserte en raison des mesures sanitaires liées au covid-19. Ce lieu saint de l’Islam, habituellement bondé, est resté ouvert mais de manière très contrôlée.