Jamais le terme "incident diplomatique" n'aura été aussi bien illustré. Alors que le Maroc participait ce vendredi 25 août au TICAD, la Conférence internationale de Tokyo sur l’Afrique à Maputo, la capitale du Mozambique, une altercation surréaliste, a opposé la délégation marocaine, représentée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, à des membres du service de sécurité.
Une altercation qui serait dûe à la volonté du Mozambique de faire participer la RASD à une réunion placée sous l'égide de l'ONU.
Selon le ministère des Affaires étrangères marocain, le pays hôte a tenté de "faire introduire les membres non invités du "polisario" par une porte dérobée, tout en refusant l'accès à des délégations disposant de badges et dûment accrédités. Même des membres de l'ambassade du Japon ont été brutalisés". Le Maroc a tout de même pu participer à la réunion.
"Vifs regrets" du Japon
Du côté du Japon, le ministre des Affaires étrangères, Kono Taro, a exprimé ses "vifs regrets" auprès de son homologue marocain en marge de la réunion ministérielle.
"Selon le responsable japonais, cela représente un problème grave de sécurité", indique le ministère des Affaires étrangères marocain. "À ce sujet, le Japon a protesté vigoureusement auprès du pays hôte pour ce comportement inadmissible. Il a précisé par ailleurs que le Japon œuvrera pour régler ce problème organisationnel définitivement".
Le ministère précise également que "dans ce même contexte, M. Kono Taro a réitéré la non reconnaissance de son pays de la pseudo ‘rasd’, et a insisté que la position du Japon de ne pas les inviter aux travaux du processus de la TICAD demeure inchangée.
Il a déclaré que la prochaine réunion ministérielle et le sommet de la TICAD auront lieu au Japon, et de tels incidents ne se reproduiront plus".
Une altercation qui serait dûe à la volonté du Mozambique de faire participer la RASD à une réunion placée sous l'égide de l'ONU.
Selon le ministère des Affaires étrangères marocain, le pays hôte a tenté de "faire introduire les membres non invités du "polisario" par une porte dérobée, tout en refusant l'accès à des délégations disposant de badges et dûment accrédités. Même des membres de l'ambassade du Japon ont été brutalisés". Le Maroc a tout de même pu participer à la réunion.
"Vifs regrets" du Japon
Du côté du Japon, le ministre des Affaires étrangères, Kono Taro, a exprimé ses "vifs regrets" auprès de son homologue marocain en marge de la réunion ministérielle.
"Selon le responsable japonais, cela représente un problème grave de sécurité", indique le ministère des Affaires étrangères marocain. "À ce sujet, le Japon a protesté vigoureusement auprès du pays hôte pour ce comportement inadmissible. Il a précisé par ailleurs que le Japon œuvrera pour régler ce problème organisationnel définitivement".
Le ministère précise également que "dans ce même contexte, M. Kono Taro a réitéré la non reconnaissance de son pays de la pseudo ‘rasd’, et a insisté que la position du Japon de ne pas les inviter aux travaux du processus de la TICAD demeure inchangée.
Il a déclaré que la prochaine réunion ministérielle et le sommet de la TICAD auront lieu au Japon, et de tels incidents ne se reproduiront plus".