La locomotive a été conçue par l'ingénieur des mines Richard Trevithick, passionné par la motorisation à vapeur. Elle tracte ce jour-là dix tonnes de fer et 60 personnes montées sur cinq wagons, effectuant 16 km en 4 heures et 5 minutes.
Parmi quelques autres réalisations de Richard Trevithick, la locomotive « Catch me who can » (M'attrape qui peut) finira à Londres, dans un manège.
Depuis longtemps déjà, dans les mines de charbon anglaises, on utilisait des rails en bois ou en fer pour tirer à moindre effort des wagons de minerai. L'invention de la machine à vapeur par James Watt ouvre la possibilité de tracter ces wagons avec une machine et non plus avec des chevaux.
Mais ces premières machines à vapeur fonctionnent à une pression proche de la pression atmosphérique, avec une puissance par unité de masse trop faible pour envisager une machine embarquée sur un véhicule.
L'ingénieur Richard Trevithick est alors mis au défi par son ami Samuel Homfray, propriétaire des fonderies de Penydaren, de construire un engin capable de tracter dix tonnes.
Il conçoit la première locomotive à vapeur, avec une chaudière montée sur chariot.
La vapeur sous pression actionne un piston, lequel fait tourner un grand volant extérieur. Après quoi, la vapeur est éjectée dans l'atmosphère, qui fait office de condenseur.