Niels Högel va être jugé à partir d'octobre 2018.
L'infirmier allemand qui tuait "par ennui" va être jugé à partir du 30 octobre 2018 pour 97 meurtres.
L'infirmier allemand Niels Högel, qui a reconnu avoir tué des patients par ennui, va être jugé à partir du 30 octobre pour 97 meurtres, une affaire unique dans l'histoire judiciaire allemande, a annoncé vendredi la justice. La justice a prévu pour le moment 24 jours d'audience, étalés jusqu'au 17 mai 2019, a indiqué dans un communiqué le Parquet d'Oldenburg, dans le nord de l'Allemagne, où l'accusé va être jugé. D'autres rendez-vous seront toutefois annoncés «en temps voulu», a précisé le Parquet.
Le procès se tiendra dans la salle polyvalente d'Oldenburg spécialement aménagée pour accueillir les cent-vingt parties civiles et leurs dix-sept avocats, selon le communiqué.
L'infirmier allemand Niels Högel, qui a reconnu avoir tué des patients par ennui, va être jugé à partir du 30 octobre pour 97 meurtres, une affaire unique dans l'histoire judiciaire allemande, a annoncé vendredi la justice. La justice a prévu pour le moment 24 jours d'audience, étalés jusqu'au 17 mai 2019, a indiqué dans un communiqué le Parquet d'Oldenburg, dans le nord de l'Allemagne, où l'accusé va être jugé. D'autres rendez-vous seront toutefois annoncés «en temps voulu», a précisé le Parquet.
Le procès se tiendra dans la salle polyvalente d'Oldenburg spécialement aménagée pour accueillir les cent-vingt parties civiles et leurs dix-sept avocats, selon le communiqué.
Déjà condamné à la prison à perpétuité pour les décès de six malades, Niels Högel, 41 ans, est mis en accusation en tout pour 62 meurtres commis à l'hôpital de Delmenhorst, près de Brême, et 35 dans celui d'Oldenburg, les deux établissements où il avait travaillé entre 1999 et 2005. En août, le chef de l'enquête, Arne Schmidt, avait jugé cette affaire «unique dans l'histoire de la République fédérale» en raison de son ampleur.
Selon l'accusation, l'infirmier a injecté à ses patients, généralement des personnes âgées, des surdoses médicamenteuses pour les amener à l'article de la mort afin de «démontrer ses compétences en matière de réanimation vis-à-vis de ses collègues et chefs et pour tromper l'ennui». L'affaire avait éclaté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui avait valu en 2008 sa première condamnation pour tentative de meurtre.
Selon l'accusation, l'infirmier a injecté à ses patients, généralement des personnes âgées, des surdoses médicamenteuses pour les amener à l'article de la mort afin de «démontrer ses compétences en matière de réanimation vis-à-vis de ses collègues et chefs et pour tromper l'ennui». L'affaire avait éclaté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui avait valu en 2008 sa première condamnation pour tentative de meurtre.
L'enquête avait été relancée en janvier 2014 car l'intéressé avait admis auprès d'un codétenu une cinquantaine d'homicides. Par la suite, il avait dit à un expert psychiatre avoir commis une trentaine de meurtres et s'était aussi attribué une soixantaine de tentatives. Cette affaire est aussi celle des dysfonctionnements dans les deux cliniques où l'infirmier a pu travailler. Bien que les décès de patients aient eu lieu le plus souvent alors que Niels Högel était de service, aucun mécanisme interne n'a donné l'alerte.
Les cliniques de Delmenhorst et d'Oldenbourg sont ainsi visées par une enquête pour déterminer les responsabilités, les enquêteurs estimant que les meurtres auraient pu être empêchés.
Les cliniques de Delmenhorst et d'Oldenbourg sont ainsi visées par une enquête pour déterminer les responsabilités, les enquêteurs estimant que les meurtres auraient pu être empêchés.
Paris Match
La Rédaction - AFP