A Trafalgar Square, l'aide alimentaire est désormais distribuée en grande partie à ceux que la pandémie prive de travail.
A Londres, ce ne sont plus les touristes mais de longues files d'attente qui traversent Trafalgar Square.
Ici, une aide alimentaire est distribuée, désormais en grande partie à ceux que la pandémie a privé de travail.
Il y a deux mois, Paulo, venu du Portugal, a été licencié, comme beaucoup d'autres travailleurs européens qui oeuvraient dans l'hôtellerie et la restauration.
"Je travaillais dans un restaurant", explique Paulo, " j'ai perdu mon emploi et je ne pouvais plus payer mon loyer. Je n'ai nulle part où aller, je n'ai rien, pas même de nourriture".
Les associations tentent de compenser l'activité des centres d'accueil londoniens, désormais fermés afin d'éviter des foyers d'infection.
Des restaurateurs indiens préparent chaque jour des centaines de repas, et plusieurs milliers de portions sont emballées et distribuées toutes les semaines dans la capitale britannique.
"C'est le pire moment pour se retrouver à la rue", indique Mikkel Juel Iversen, fondateur de l'association "Sous le même ciel", "parce qu'il n'y a absolument rien. D'habitude, vous pouvez glaner des restes, il y a des centres ouverts, avec des équipements, mais là il n'y a plus rien".
Beaucoup d'Européens récemment licenciés et qui vivent ici se retrouvent maintenant dans un no man's land, sans vols de rapatriement, avec très peu d'économies et aucun moyen de gagner sa vie.
Le gouvernement britannique assure fournir un hébergement à 90 % des sans abri dans tout le pays, en payant des nuits d'hôtel : 1 800 chambres rien qu'à Londres, dans une dizaine d'établissements.
Mais pour certains acteurs du secteur social, la situation reste préoccupante à long terme.
"Les hôtels qui sont ouverts pour l'instant vont fonctionner pendant environ six semaines, d'après ce qu'on a compris, et pour la suite, rien n'est clair", note Lucy Abraham. "Et de nombreuses personnes hébergées dans ces lieux n'ont pas accès aux aides publiques; beaucoup d'entre eux sont arrivés il y a moins de cinq ans et n'ont pas droit au statut de résident permanent".
Après plus d'une quarantaine de jours de confinement, nombreux sont les anciens salariés de l'hôtellerie, de la restauration, ou du nettoyage à se demander si une page de leur vie ne s'est pas tournée pour de bon.
Les associations tentent de compenser l'activité des centres d'accueil londoniens, désormais fermés afin d'éviter des foyers d'infection.
Des restaurateurs indiens préparent chaque jour des centaines de repas, et plusieurs milliers de portions sont emballées et distribuées toutes les semaines dans la capitale britannique.
"C'est le pire moment pour se retrouver à la rue", indique Mikkel Juel Iversen, fondateur de l'association "Sous le même ciel", "parce qu'il n'y a absolument rien. D'habitude, vous pouvez glaner des restes, il y a des centres ouverts, avec des équipements, mais là il n'y a plus rien".
Beaucoup d'Européens récemment licenciés et qui vivent ici se retrouvent maintenant dans un no man's land, sans vols de rapatriement, avec très peu d'économies et aucun moyen de gagner sa vie.
Le gouvernement britannique assure fournir un hébergement à 90 % des sans abri dans tout le pays, en payant des nuits d'hôtel : 1 800 chambres rien qu'à Londres, dans une dizaine d'établissements.
Mais pour certains acteurs du secteur social, la situation reste préoccupante à long terme.
"Les hôtels qui sont ouverts pour l'instant vont fonctionner pendant environ six semaines, d'après ce qu'on a compris, et pour la suite, rien n'est clair", note Lucy Abraham. "Et de nombreuses personnes hébergées dans ces lieux n'ont pas accès aux aides publiques; beaucoup d'entre eux sont arrivés il y a moins de cinq ans et n'ont pas droit au statut de résident permanent".
Après plus d'une quarantaine de jours de confinement, nombreux sont les anciens salariés de l'hôtellerie, de la restauration, ou du nettoyage à se demander si une page de leur vie ne s'est pas tournée pour de bon.