C’est en 1985 que Harvey et quelques confrères commencent à publier leurs découvertes, après avoir suscité bon nombre de spéculations et fantasmes. Leur première conclusion est que le cerveau d’Einstein contient plus de cellules gliales que la moyenne (ce sont des cellules qui protègent et nourrissent les neurones).
En 1999, une nouvelle publication d’Harvey et de la neurologue Sandra Witelson suscite un grand intérêt.
Mais l’anthropologue Dean Falk – spécialiste de l’évolution du cerveau – obtient des conclusions qui contredisent ces derniers résultats.En revanche, elle obtient d’autres déductions intéressantes qui pourraient corréler avec l’intelligence hors normes d’Einstein. En effet, en le comparant avec 85 autres cerveaux témoins, elle observe que celui du prodige se distingue. « Einstein avait des cortex préfrontaux extraordinaires, avec des repliements complexes qui ont pu contribuer à ses capacités cognitives remarquables ». Elle ajoute aussi ceci : « En général, l’expansion des repliements dans une zone spécifique suggère qu’il peut y avoir une augmentation du taux de neurones dans cette région et, de fait, une augmentation de la complexité de leurs connexions ».
Et comme si une possible augmentation du taux de neurones ne suffisait pas à convaincre de l’incroyable intelligence du physicien, elle argumente : « les cortex dits somatosensoriels et moteurs, proches de la région qui représente le visage et la langue, étaient très étendus. Les lobes pariétaux étaient également inhabituels et ont pu fournir le substrat neurologique pour ses dons mathématiques et de vision dans l’espace comme d’autres auteurs l’ont suggéré ».
Les découvertes sur le cerveau d’Einstein continuent de soulever des questions fascinantes sur les bases biologiques de l’intelligence. Malgré les nombreuses études et analyses, les chercheurs n’ont pas encore identifié de caractéristiques spécifiques pouvant pleinement expliquer ses capacités exceptionnelles. Les structures neuronales et les zones corticales uniques d’Einstein, bien que fascinantes, n’offrent que des indices partiels, laissant en suspens la question de ce qui rend réellement un génie. Ce mystère alimente encore aujourd’hui la curiosité scientifique et invite à explorer davantage les limites et les complexités de notre esprit.
En 1999, une nouvelle publication d’Harvey et de la neurologue Sandra Witelson suscite un grand intérêt.
En effet, ils remarquent que par rapport aux cerveaux témoins avec lesquels ils travaillent, celui du père de la théorie de la relativité présente un sillon latéral unique.
De plus, ils notent l’absence de l’opercule pariétal permettant les mouvements précis de la main.
« L’intelligence d’Einstein dans ces domaines cognitifs et son mode de pensée scientifique, tel qu’il l’a lui-même décrit, pourraient être liés à l’anatomie typique de ses lobules pariétaux inférieurs », indiquent les deux chercheurs.
« L’intelligence d’Einstein dans ces domaines cognitifs et son mode de pensée scientifique, tel qu’il l’a lui-même décrit, pourraient être liés à l’anatomie typique de ses lobules pariétaux inférieurs », indiquent les deux chercheurs.
Mais l’anthropologue Dean Falk – spécialiste de l’évolution du cerveau – obtient des conclusions qui contredisent ces derniers résultats.
Et comme si une possible augmentation du taux de neurones ne suffisait pas à convaincre de l’incroyable intelligence du physicien, elle argumente : « les cortex dits somatosensoriels et moteurs, proches de la région qui représente le visage et la langue, étaient très étendus. Les lobes pariétaux étaient également inhabituels et ont pu fournir le substrat neurologique pour ses dons mathématiques et de vision dans l’espace comme d’autres auteurs l’ont suggéré ».
Les découvertes sur le cerveau d’Einstein continuent de soulever des questions fascinantes sur les bases biologiques de l’intelligence. Malgré les nombreuses études et analyses, les chercheurs n’ont pas encore identifié de caractéristiques spécifiques pouvant pleinement expliquer ses capacités exceptionnelles. Les structures neuronales et les zones corticales uniques d’Einstein, bien que fascinantes, n’offrent que des indices partiels, laissant en suspens la question de ce qui rend réellement un génie. Ce mystère alimente encore aujourd’hui la curiosité scientifique et invite à explorer davantage les limites et les complexités de notre esprit.