Le bouddhisme est né vers l’an 500 av. J-C en Inde avec le Prince Siddhârta devenu le Bouddha (l’Éveillé).
Il s’est étendu au fil des siècles suivants dans toute l’Asie du Sud-Est :
Le bouddhisme a connu ensuite un longue période de recul, puis avec les grands découvreurs de notre temps, le mystère de cette religion a attiré bien des occidentaux qu’ils soient laïcs ou religieux. Ainsi Alexandra David NÉEL a t’elle parcouru le Tibet et est devenue Neldjorpa(sorte de mystique du bouddhisme tibétain).
Avec l’envahissement du Tibet par la Chine et la fuite en Inde du Dalaï-Lama en 1959, beaucoup d’occidentaux ont pris fait et cause pour le Tibet en exil. Un grand nombre d’entre eux est devenu bouddhiste. Une diaspora s’est formée et ainsi nous trouvons aujourd’hui dans nombre de pays occidentaux des communautés de tibétains, religieux pour la plupart.
Philosophie ou religion ?
La philosophie bouddhiste séduite d’abord ; d’ailleurs beaucoup d’occidentaux sont convaincus que le bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie.
Les premiers vœux prononcés lors de la « prise de refuge » (première étape de l’entrée dans le bouddhisme) sont simples et rappels quelque peu les 10 commandements chrétiens :
- ne pas tuer (tout être vivant y compris les insectes …)
- ne pas voler
- ne pas mentir (ni se mentir …)
- éviter l’inconduite sexuelle
- ne pas consommer d’alcool
- Il est d’ailleurs possible de prendre l’ensemble de ces 5 vœux ou de faire un choix.
- Plus loin dans la pratique religieuse se trouve l’engagement, triple de nature :
- garder sa confiance et sa foi dans le Bouddha, refuge ultime, et ne pas s’en remettre aux objets de refuge mondains.
- agir en conformité avec le Dharma (enseignements du Bouddha et leurs pratique). C’est à dire abandonner toute activité nuisible envers les êtres et s’efforcer de pratiquer des actions vertueuses.
- s'associer avec des amis spirituels.