Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Bangladesh: le calvaire sans fin des Rohingyas. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bangladesh: le calvaire sans fin des Rohingyas. Afficher tous les articles

Bangladesh: le calvaire sans fin des Rohingyas




Persécutés en Birmanie et réfugiés dans un pays qui leur est hostile, le Bangladesh, l’enfer continue pour les Rohingyas. La minorité musulmane a fui dans cet Etat frontalier, la confession religieuse y est la même, pourtant impossible pour ces réfugiés d'accéder à l'éducation.


Entassés dans des camps de fortune où dominent la taule et le plastique, les Rohingyas tentent de survivre. Ils ne sont pas les bienvenus au Bangladesh. En février dernier, le gouvernement a donné l’ordre, dans une lettre adressée aux différents établissements scolaires du pays, de ne plus accepter les élèves réfugiés. Entassée dans des camps et maintenant privée de scolarité, la minorité tente de s’adapter malgré l’hostilité grandissante des autorités à leur égard.

Une tente de fortune comme salle de classe
Tawharn a 17 ans. L’adolescent au visage encore enfantin rêve de devenir médecin, pourtant, le chemin est semé d’embûches. Interdit d’école, ce qui lui sert de salle de classe se résume à une tente de fortune où l’enseignement est donné tant bien que mal. Son instituteur s'appelle Sala Uddin. L’homme a décidé de braver les interdits du gouvernement pour donner des cours à ces enfants.Pour un prix symbolique d’environ un euro, les jeunes du camp peuvent venir s’instruire, mais en toute illégalité. En effet, le Bangladesh ne s’est pas contenté d’interdire l’accès aux établissements scolaires, selon l’UNICEF, il aurait également proscrit toute instruction dans les camps de réfugiés. Malgré cela, Sala Uddin tente de continuer son action. Dans le cas présent, l'existence de cette école de fortune ne tient qu’à un fil. En manque d’argent, les enseignants n’ont pas été payés depuis six mois et beaucoup ont donc abandonné leur poste. Le jeune élève, Tawharn, s'improvise parfois professeur d’anglais le temps de quelques heures pour certains de ses camarades.
L’ONU ainsi que plusieurs ONG essaient, de leur côté, de donner accès à l’éducation en proposant des programmes de niveau élémentaire. Mais passé ce cap, trouver un enseignement secondaire relève du miracle.

Résultat de recherche d'images pour "Une tente salle de classe pour les rohingyas"

L’hostilité du gouvernement bangladais
En agissant de la sorte, le Bangladesh se distingue d'autres pays autorisant les enfants réfugiés à être scolarisés. Le gouvernement de Dacca ne reconnaît même pas la plupart des Rohingyas comme tels. En effet, les autorités ne délivrent pas de certificat de naissance aux nourrissons nés dans les camps.
A l’heure actuelle, près d’un million de Rohingyas vivraient au Bangladesh. Une situation de crise migratoire que n’arrive plus à gérer le pays qui souhaite désengorger les camps. Pour ce faire, le pouvoir bangladais a décidé de transférer environ 100 000 réfugiés sur l’île de Bhashan Char, située à une heure de trajet de la côte, dans le golfe du Bengale.