Et si on aspirait le CO2 pour ralentir le réchauffement climatique ? C’est l’idée de l’entreprise suisse Climeworks. Elle a construit, en Suisse, le premier dispositif capable de le faire. Le principe : séparer le CO2 en projetant l’air ambiant sur un filtre puis en le faisant chauffer. L’air exempt de CO2 peut ensuite être rejeté dans l’atmosphère ou revendu pour fertiliser des plantes sous serre, gazéifier des boissons ou fabriquer des agrocarburants.
Mais Climeworks a aussi imaginé en Islande une autre façon de stocker ce CO2. Pour ça, l’entreprise ajoute de l’eau au gaz puis injecte le tout à 700 m sous terre. En réagissant avec le basalte, le mélange se transforme en pierre en moins de deux ans.
Ces installations ont de nombreux avantages. Elles sont modulaires, évolutives et peuvent être situées n’importe où. A cela s’ajoutent un faible encombrement, une consommation d’eau réduite et un bilan carbone faible. L’idée étant bien sûr que ces dispositifs produisent moins de CO2 qu’ils n’en éliminent.
Avec ces deux usines, l’entreprise a pour objectif de capter 1 % des émissions mondiales d’ici à 2025.