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Cette femme a vécu 40 ans seule sur une île




Zoe Lucas vit sur l’île de Sable, au large du Canada, depuis les années 1980. Perdu dans l’Atlantique, cet îlot, qui abrite des chevaux sauvages et des phoques, est plongé dans le brouillard plus de 120 jours par an. Pourtant, l’exploratrice ne reviendrait parmi les hommes pour rien au monde.


« Le cimetière de l’Atlantique », c’est ainsi qu’est surnommée l’île
de Sable, un morceau de terre en forme de croissant de 42 km de
long et de jamais plus de 1,3 km de large, à 300 km des côtes

canadiennes.Noyée dans le brouillard plus de 120 jours par an, l’île
est connue pour ses nombreuses épaves qui dorment autour d’elle.
Plus de 300 naufrages y ont eu lieu. Les histoires de fantômes qui
hantent Sable Island sont aussi légion. Pourtant, quand Zoe Lucas,
originaire de Halifax (Nouvelle-Écosse), découvre le caillou en 1971,
à 21 ans, elle ne veut plus le quitter.



L’île est uniquement peuplée par 250 chevaux sauvages, des phoques et

 plus de 350 espèces d’oiseaux. « Après avoir écrit plusieurs fois à la garde côtière, j’ai été autorisée à me rendre sur l’île mais seulement pour trois jours.
Quand j’ai quitté l’île, la seule pensée d’en être éloignée m’était
devenue intolérable ! J’ai donc recommencé à harceler la garde
côtière pour pouvoir y retourner. C’est comme ça que tout a
commencé. Mon deuxième séjour a duré quelques semaines au
cours du même été », raconte Zoe Lucas, 67 ans aujourd’hui,
dans une interview pour la série documentaire québécoise
Humanima.
Pour retourner sur l’île de Sable, qui n’est accessible que par
avion ou par bateau, elle se porte volontaire comme cuisinière
pour une équipe de chercheurs de l’université Dalhousie qui
venaient effectuer des relevés sur les phoques, en 1974.
« Ensuite, vers 1982 ou 1983, j’ai commencé à séjourner
dix à onze mois par an sur l’île. »
L’étudiante en art, à l’époque, s’intéresse alors à l’écosystème
particulier de l’île, participe à des projets de recherche durant
les 9 ou 10 mois qu’elle passe sur l’île : les chevaux sauvages,
les attaques de requins contre les colonies de phoques, la
sauvegarde des oiseaux mazoutés, les cétacés échoués, l’étude
de la biodiversité…



Zoe Lucas donne des conférences à propos de l’écosystème de l’île de Sable.
L’ensemble des résultats a été publié dans des revues scientifiques,
des magazines etc. Et Zoe Lucas anime des conférences sur
ces sujets quand elle rentre quelques semaines sur le continent.
Collection de crânes de chevaux
Au pied de sa maison de bois nichée dans les dunes, Zoe Lucas
entrepose des crânes de chevaux. Les équidés ont été amenés
sur l’île au début du XVIIIe siècle pour aider aux travaux des
champs quand quelques hommes s’étaient installés sur l’île de
Sable. Ils sont retournés à leur état sauvage après le départ
des hommes. Aujourd’hui, personne ne les approche vraiment.
La collection de crânes de l’unique habitante permanente de
l’île a permis aux scientifiques de comprendre l’adaptation
de l’animal sur l’île.
Elle collecte également les déchets qui échouent sur la rive.
Et au cours de ces 40 ans de vie insulaire, elle a trouvé
quelques pépites. « Une fausse jambe, un sac contenant
de la drogue, un réfrigérateur, une caisse de poivrons frais
provenant d’un cargo qui avait perdu sa cargaison… »



L’île de Sable, en forme de croissant, s’étend sur 42 km de long et 

jamais plus de 1,3 km de large.
Ce qui lui est essentiel pour survivre sur l’île ? « Un carnet et
des jumelles », assure-t-elle au site britannique MailOnline.
Car les années passées à explorer l’île et assister les universitaires
ont fait d’elle une vraie scientifique. En 2004, elle est devenue
chercheuse associée avec le Musée de Nouvelle-Écosse et en
2008, elle a même reçu le titre de professeur émérite de
l’université de Dalhousie. Au même moment, le gouvernement
fédéral suggère de changer le statut de refuge d’oiseaux
migrateurs de l’île pour celui de réserve nationale de faune.
En 2013, l’île de Sable obtient le statut de réserve de par
c national. Depuis, Zoe Lucas partage la solitude de « son
île paradisiaque, les palmiers en moins », avec quatre ou
cinq personnes qui se relaient.



Zoe Lucas a participé à de nombreuses recherches sur la faune locale 

et a fondé une ONG « Friends of the Green Horse Society », pour
 soutenir la recherche sur l’île.
L’île de Sable aurait été découverte par deux navigateurs
portugais et plus certainement par Joao Alvares Fagundes,
qui y effectua une première expédition en 1521. Le gouvernement
anglais qui met à mal une tentative de colonisation par la France,
construit un premier phare sur l’île, en 1790.



L’île est souvent engloutie par des brouillards. Comme
les naufrages sont fréquents, un poste de secours y est
établi en 1801, jusqu’en 1958. En 1944, les Canadiens y
établissent une station météo. C’est la seule installation
permanente qui subsiste. Ses données sont précieuses
pour les ministères de l’Environnement du Canada et de
la Pêche et des Océans.