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Colombie: premier jour du cessez-le-feu historique avec les Farc

La Colombie vit une journée historique lundi 29 août avec l'entrée en vigueur du premier cessez-le-feu bilatéral et définitif jamais signé entre la guérilla des Farc et le gouvernement, au bout de 52 ans de conflit armé.





C'est la première fois que la Colombie va connaître une telle situation, même si les Farc observent depuis juillet 2015 une cessation unilatérale des hostilités.

« J'ordonne à [...] chacun de nos combattants de cesser le feu et les hostilités de manière définitive contre l'État colombien », a déclaré dimanche Timoleon Jimenez, dit « Timochenko », le chef suprême des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes). Le président Juan Manuel Santos, chef des armées, avait le premier jeudi ordonné aux troupes colombiennes de cesser le feu contre les Farc à partir de lundi à minuit (5 heures GMT). Dimanche, il a appelé à dire « oui à la paix » lors du référendum sur les accords conclus le 24 août avec les Farc, principale guérilla du pays. « À quelques heures de fermer l'un des chapitres les plus douloureux pour le pays. Le cessez-le-feu est un pas historique pour un définitif #AdieuALaGuerre », a-t-il ensuite tweetté dans la soirée. Dans un tweet, les pompiers de Colombie et le ministère de l'Intérieur ont appelé à faire retentir toutes les sirènes du pays à minuit pile, « en faveur du cessez-le-feu ». « Nous avons entendu avec émotion l'ordre présidentiel à son armée, et nous donnons en conséquence le même ordre à nos troupes », a pour sa part déclaré à La Havane le leader des Farc, issues en 1964 d'une insurrection paysanne et qui comptent encore quelque 7 500 hommes armés.

Un mouvement politique légal

C'est la première fois que la Colombie va connaître un tel silence des armes, même si les Farc observent depuis juillet 2015 une cessation unilatérale des hostilités ; le gouvernement ayant de son côté suspendu ses bombardements aériens contre les rebelles. Selon les accords, le cessez-le-feu bilatéral et définitif devait entrer en vigueur au plus tard le jour de leur signature, prévue entre le 20 et le 26 septembre. Les Farc ont par ailleurs convoqué leur Xe conférence pour ratifier le pacte, négocié pendant près de quatre ans à Cuba et détaillé dans un document de 297 pages, diffusé sur Internet et les réseaux sociaux, ainsi que par les médias. Cette « dernière conférence de notre organisation en armes [...] ratifiera les accords de paix et entérinera la transformation des Farc en mouvement politique légal », ont-elles indiqué samedi.
Prévue du 13 au 19 septembre dans la plaine du Yari, à San Vicente del Caguan, ex-fief de la guérilla dans le sud, la conférence réunira 200 délégués des Farc, dont son état-major. Fait exceptionnel, elle sera ouverte à 50 invités nationaux et internationaux, ainsi qu'à la presse afin que « les peuples de Colombie et du monde s'informent directement », selon les Farc. La « signature solennelle » des accords par Santos et « Timochenko » est prévue « entre le 20 et le 26 septembre », a annoncé le ministre de la Défense, Luis Carlos Villegas. Ce sera alors, a-t-il précisé, « le Jour J » du début du regroupement des guérilleros dans 22 zones et 8 campements, pour entamer leur désarmement prévu sur six mois sous supervision des Nations unies.

Droit à la rébellion

Selon Juan Manuel Santos, interviewé par la chaîne CNN, les accords pourraient être signés à Cuba, à Bogota ou pendant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Puis les Colombiens seront appelés à un référendum le 2 octobre. Pour l'emporter, le « oui » à la paix devra recueillir au moins 4,4 millions de voix (13 % de l'électorat) et le « non » un score plus faible. La paix ne sera pas pour autant complète en Colombie. Il reste au gouvernement à négocier avec l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), autre guérilla encore active avec quelque 1 500 combattants. Les parties ont annoncé le 30 mars leur volonté d'entamer des pourparlers. Mais aucune date n'a été fixée.
Dimanche, l'ELN a souhaité le « succès » aux Farc dans leur conversion en « organisation ou mouvement politique légal ». Mais dans cette lettre signée de son chef, Nicolas Rodriguez dit « Gabino », elle a réaffirmé son « droit à la rébellion » faute de « réelle volonté [des gouvernements successifs] de chercher la paix ». Le plus ancien conflit des Amériques, qui au fil des décennies a impliqué guérillas d'extrême gauche, paramilitaires d'extrême droite et forces armées, sur fond de violence des narcotrafiquants, a fait au moins 260 000 morts, 45 000 disparus et 6,8 millions de déplacés.