Il y a plus de deux millénaires que l’on observe le comportement des animaux pour prévoir un éventuel séisme.
Les animaux auraient-ils un sixième sens ?
Face aux étranges comportements de nos amis les bêtes à l’approche d’un tremblement de terre, les spécialistes donnent souvent leur langue au chat.
Exemples de comportements avant un séisme
Réponse des chercheurs face à ces comportements
La plupart des spécialistes réfutent l’idée d’un sixième sens particulier. Selon eux, leurs sens, tout comme les nôtres, se comptent sur les doigts d’une main : vue, odorat, ouïe, toucher, goût.
Comment expliquer alors ces comportements qui nous dépassent ?
Les millions d’espèces qui peuplent notre planète n’ont pas les mêmes capacités de perception.
La nuit, le hibou voit en plein jour et le crotale capte les rayons infrarouges.
Le crotale perçoit les infrarouges qui échappent à l'oeil humain.
L’ouïe humaine fonctionne sur un intervalle limité de fréquences : de 20 à 20 000 hertz. En dessous de 20 hertz, pour nous, c’est le silence. Mais pas pour les éléphants qui sont capables de percevoir les infrasons à plusieurs centaines de kilomètres.
Canidés et félidés, grâce aux vibrisses qui leur servent de moustaches, sont très sensibles aux vibrations et aux variations de la pression atmosphérique.
Les vibrisses, ou moustaches, du chat sont très sensibles aux vibrations de l'air.
Cela pourrait expliquer leur agitation par temps d’orage.
Mais, au point de sentir l’arrivée d’une secousse sismique ? Aucune étude scientifique n’a réussi pour le moment à le prouver.
Pourtant les animaux savent
Quoiqu’en disent les spécialistes, les preuves sont bien là. Face à la multitude d’anecdotes, on ne peut plus parler de coïncidences.
Il est évident que chaque espèce exploite les informations fournies par ses sens en fonction de ses besoins et de son environnement.
De même, au sein de chaque espèce, les individus réagissent dans une situation donnée en fonction de leur propre expérience.
Notre seule certitude est qu’en terme de complexité, l’instinct animal n’a rien à envier à l’intelligence humaine.
Les animaux auraient-ils un sixième sens ?
Face aux étranges comportements de nos amis les bêtes à l’approche d’un tremblement de terre, les spécialistes donnent souvent leur langue au chat.
Exemples de comportements avant un séisme
- Cinq jours avant le séisme qui anéantit Helas, en Grèce, en 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes, vers et scarabées, quittèrent la ville en masse.
- A Messine, en Italie, avant le séisme de 1783, les chiens hurlaient si follement que nul ne réussit à les faire taire.
- Pendant la nuit qui précède le tremblement de terre de 1805 à Naples, on vit une multitude de sauterelles ramper à travers la ville en direction de la mer.
- A Sanriku, au Japon, en 1896, les anguilles envahirent la plage avant un séisme et un tsunami.
- Deux minutes avant le tremblement de terre de 1910, à Landsberg, en Allemagne, les abeilles abandonnèrent leurs ruches pour ne revenir qu’à la fin de l’alerte.
- Le jour du grand séisme de 1964 en Alaska, les grands ours kodiaks sont sortis d’hibernation et ont quitté précipitamment leurs abris avec deux semaines d’avance.
- Une heure avant un séisme en 1964, les habitants de Tachkent, en Ouzbékistan, ont observé avec stupéfaction un exode massif de fourmis qui emportaient leurs œufs.
- Deux heures avant un séisme à Yientsin, en 1969, les autorités chinoises ont lancé un avertissement fondé sur l’agitation des tigres, des pandas, des yacks et des cerfs du zoo.
- En février 1975, deux jours avant un violent tremblement de terre à Haicheng, en Chine, les porcs se sont mis à se battre dans leurs porcheries. Plusieurs heures avant les premières secousses, les serpents ont quitté leurs trous et ont gelé sur place plutôt que d’y retourner.
Réponse des chercheurs face à ces comportements
La plupart des spécialistes réfutent l’idée d’un sixième sens particulier. Selon eux, leurs sens, tout comme les nôtres, se comptent sur les doigts d’une main : vue, odorat, ouïe, toucher, goût.
Comment expliquer alors ces comportements qui nous dépassent ?
Les millions d’espèces qui peuplent notre planète n’ont pas les mêmes capacités de perception.
La nuit, le hibou voit en plein jour et le crotale capte les rayons infrarouges.
Le crotale perçoit les infrarouges qui échappent à l'oeil humain.
L’ouïe humaine fonctionne sur un intervalle limité de fréquences : de 20 à 20 000 hertz. En dessous de 20 hertz, pour nous, c’est le silence. Mais pas pour les éléphants qui sont capables de percevoir les infrasons à plusieurs centaines de kilomètres.
Canidés et félidés, grâce aux vibrisses qui leur servent de moustaches, sont très sensibles aux vibrations et aux variations de la pression atmosphérique.
Les vibrisses, ou moustaches, du chat sont très sensibles aux vibrations de l'air.
Cela pourrait expliquer leur agitation par temps d’orage.
Mais, au point de sentir l’arrivée d’une secousse sismique ? Aucune étude scientifique n’a réussi pour le moment à le prouver.
Pourtant les animaux savent
Quoiqu’en disent les spécialistes, les preuves sont bien là. Face à la multitude d’anecdotes, on ne peut plus parler de coïncidences.
Il est évident que chaque espèce exploite les informations fournies par ses sens en fonction de ses besoins et de son environnement.
De même, au sein de chaque espèce, les individus réagissent dans une situation donnée en fonction de leur propre expérience.
Notre seule certitude est qu’en terme de complexité, l’instinct animal n’a rien à envier à l’intelligence humaine.