Le bouleversement climatique annonce la fin du monde tel que nous le connaissons. Le taux de carbone dans l’atmosphère dépasse maintenant le seuil critique des 400 particules par million, et cela en permanence. Alors que l’accord de la COP21 prévoyait un engagement pour une hausse maximale des températures de 1,5°C, nous avons enregistré dès cet été un cumule de hausse s’élevant à 2°C pour l’année en cours… Alors, à quoi faut-il s’attendre ?
Hausse des températures : seuil franchi également.
Perturbation de la chaîne alimentaire
Inextricablement liées à l’extinction des espèces, les chaînes alimentaires sont susceptibles d’être définitivement déséquilibrées. Des prédateurs commencent à disparaître car leurs proies disparaissent également. Dans l’Arctique, par exemple, la hausse de la température des océans impacte la croissance des algues marines, privant ainsi de zooplancton plusieurs espèces. L’incidence se répercute indubitablement sur les populations de morue, les phoques puis les ours polaires.
Élévation du niveau de la mer
Taux de carbone : le seuil critique est dépassé
Selon un article de la Scripps Institution of Oceanography : « on peut déjà conclure que nous ne retrouverons pas une valeur mensuelle inférieure à 400 ppm cette année et même jamais plus, jusqu’à un avenir indéterminé. » Leurs conclusions sont fondées sur des observations hebdomadaires du taux de dioxyde de carbone à Mauna Loa Observatory à Hawaii, où les scientifiques du climat effectuent des mesures des niveaux de CO2 depuis 1958.
Depuis plusieurs années, des scientifiques ont tiré le signal d’alarme. Avec un taux de carbone atmosphérique dépassant les 400 particules par million, nous franchissons un « seuil de basculement » grave aux conséquences climatiques inévitables. En 2012 déjà, l’Arctique a été la première région de la planète à franchir cette ligne rouge. Trois ans plus tard, les niveaux de carbone y sont restés supérieurs à 400 particules par million durant un mois entier.
Infographie : National Oceanic and Atmospheric Administration. |
Hausse des températures : seuil franchi également.
Rappelez-vous de la COP21. A Paris la convention internationale dédiée à la lutte contre le changement climatique et ses effets, annonçait des objectifs fermes directement liés aux émissions de carbone. Tous les pays qui ont adopté l’accord se sont engagés à limiter la hausse des températures moyennes mondiales à +1.5°C. Cependant, les 60 pays qui ont ratifié l’accord à ce jour ne représentent que 48% des émissions de carbone dans le monde. Et de fait, l’augmentation cumulée pour 2106 à atteint les 2°C dès cet été!
Alors à quoi doit-on s’attendre maintenant ? Voici quelques-uns des effets permanents annonçés par le bouleversement climatique…
Extinction des espèces
Bien qu’il soit difficile à estimer, les taux d’extinction des espèces animales s’est déjà considérablement accéléré avec l’avènement de l’humanité. Il est environ 1000 fois supérieur, comparé à la période précédent l’existence d’Homo sapiens. Actuellement, le World Wildlife Fund (WWF) estime que 10.000 espèces disparaissent chaque année.
En raison du changement climatique, un quart des espèces de la Terre pourrait disparaître d’ici 2050.
Perturbation de la chaîne alimentaire
Inextricablement liées à l’extinction des espèces, les chaînes alimentaires sont susceptibles d’être définitivement déséquilibrées. Des prédateurs commencent à disparaître car leurs proies disparaissent également. Dans l’Arctique, par exemple, la hausse de la température des océans impacte la croissance des algues marines, privant ainsi de zooplancton plusieurs espèces. L’incidence se répercute indubitablement sur les populations de morue, les phoques puis les ours polaires.
Au cours des 50 dernières années, les températures moyennes le long de l’Alaska et de l’ ouest du Canada ont augmenté de près de 7 ° C.
Élévation du niveau de la mer
Des zones habitables vont disparaitre sous le niveau de la mer. |
C’est une catastrophe sans précédent qui s’annonce pour l’humanité, dont 80% réside à proximité de la mer et des cours d’eau. Comme les anciens glaciers commencent à fondre, les côtes vont être submergées, des millions de personnes devront être déplacées. Dans le Pacifique, les choses ont déjà commencé à se produire. Les scientifiques estiment que :
même si nous limitons à 2°C la hausse des température : l’élévation en cours du niveau des mers est irréversible.
Augmentation de l’acidité des océans
Considérée comme un baromètre crucial de la santé de l’environnement, l’acidité élevée des océans est déjà responsable de la disparition d’écosystèmes marins entiers. Les océans de la planète absorbent en permanence les excès de CO2 présents dans l’atmosphère. Cela provoque une diminution de leur pH ce qui revient littéralement à acidifier l’eau. En conséquence, de vastes étendues de corail, qui sont de véritables refuges de vie sous-marines, comme la Grande Barrière de corail en Australie, blanchissent et meurent.
L’humanité est allée trop loin, une marche arrière paraît impossible. Le changement climatique va définitivement changer notre monde. Il est important que chacun prenne conscience de la situation.