La Russie et la Chine ont annoncé, mardi 9 mars, qu’ils projetaient de construire ensemble une station « à la surface ou en orbite » de la Lune, où se concentrent de nouvelles ambitions spatiales avec Mars en ligne de mire.
L’annonce intervient alors que la Russie, pionnière à l’époque soviétique en matière de conquête spatiale, se trouve désormais à la traîne, en comparaison avec les multiples projets d’autres Etats, dont certains sont pourtant novices, et d’entreprises privées.
Ce projet de « Station scientifique lunaire internationale » doit être mené à bien par l’agence russe Roskosmos et l’administration spatiale chinoise (CNSA). Reposant sur le principe des « bénéfices partagés », il sera néanmoins ouvert à « tous les pays intéressés et partenaires internationaux ».