Dit autrement, alors que 97 % de l’eau disponible sur Terre est salée, que 2 % est sous forme de glace, la quasi totalité (*96%) des petits 1 % (*précisément 0,6%) restants et qui douce et liquide nous intéresse tant, se trouve en dessous de nous sous forme d’eau dite invisible - de l’eau souterraine. Alors évidemment, ces eaux souterrains dans lesquelles nous sommes en train d’évoluer ne sont pas représentative de la façon dont l’or bleu est - à l’échelle du monde - stockée.
Là encore, nos représentations sont trompeuses, notre imagination ayant tendance à convoquer des images de rivières, de cavités partiellement noyées comme de lac souterrain. Mais en réalité les réseaux tel que ceux que nous sommes en train d'arpenter actuellement et qui dissimulés sous les forêts tropicales de la vaste péninsule du Yucatán au Mexique ont été creusés au fil des millions d’années par le travail de sape de l’eau dissolvant les roches calcaires sont des cas très particuliers. Car si ici la nature de la roche à permis de former près de 7000 kilomètres de réseaux de galeries suffisamment larges pour pouvoir y circuler dans la très grande majorité des cas, l' eau souterraine n’est pas stockée comme cela. Et mettre une caméra à l’intérieur de ces réserves reviendrez à ne vous montrer que ça: des roches poreuses saturées, plongées dans l’obscurité éternelle.
C’est pourquoi, pour vous éviter de passer un épisode dans le noir totale nous illustrerons ces ressources en or bleu en braquant nos projecteurs sur leurs paysages envoutants et mystérieux des cénotes du yucatan.
Ici comme ailleurs dans le monde, les eaux souterraines en ruisselant au travers des porosités et des microfissures finissent, si elles rencontrent lors de leur descente une couche imperméable par petit à petit remplir les moindres recoins de disponibles pour constituer des aquifères. Dit autrement, à constituer des réservoirs de roche capables de stocker en quantité de l’eau.