Deux anciens Premier ministre viennent de faire connaitre, jeudi 26 septembre 2019 auprès de la nouvelle Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), leur candidature à l'élection présidentielle algérienne fixée au 12 décembre 2019. Ali Benflis, ancien chef de gouvernement du premier mandat d’Abdelaziz Bouteflika, et Abdelmadjid Tebboune, Premier ministre en 2017, brigueront la magistrature suprême. Deux hommes du sérail, alors que la rue algérienne continue à demander le départ de tous les membres ayant participé au régime en place avant toute organisation de vote.
Ali Benflis (75 ans), positionné depuis 2014 dans l'opposition mais ministre et chef de campagne en 1999 de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, avait déjà été candidat lors de l'élection du 4 juillet 2019 avant de finalement y renoncer. Le scrutin avait d'ailleurs été annulé faute de prétendant.
Abdelmadjid Tebboune (73 ans), haut fonctionnaire, a été plusieurs fois ministre et Premier ministre jusqu'en 2017, date à laquelle il a été remercié pour des propos contre la corruption.
Voici une semaine, l’ancien ministre du Tourisme, l’islamiste Abdelkader Bengrina, avait également annoncé qu'il briguait le poste de président de la République algérienne.
Selon l'ANIE, quatre-vingts personnes ont retiré les formulaires de souscription des signatures individuelles. Pour qu'une candidature soit validée, il faut présenter cinquante mille signatures individuelles, au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers un minimum de 25 wilayas (avec un nombre plancher de signatures par wilayas de 1 200).
Ali Benflis (75 ans), positionné depuis 2014 dans l'opposition mais ministre et chef de campagne en 1999 de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, avait déjà été candidat lors de l'élection du 4 juillet 2019 avant de finalement y renoncer. Le scrutin avait d'ailleurs été annulé faute de prétendant.
Selon l'ANIE, quatre-vingts personnes ont retiré les formulaires de souscription des signatures individuelles. Pour qu'une candidature soit validée, il faut présenter cinquante mille signatures individuelles, au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers un minimum de 25 wilayas (avec un nombre plancher de signatures par wilayas de 1 200).