Le chantier du barrage Ratba, situé dans la province de Taounate, progresse à un rythme soutenu. C’est le deuxième plus grand barrage du Maroc de par le volume des travaux et aussi l’un des premiers au niveau du bassin hydraulique de Sebou en matière de capacité après celui du barrage Al Wahda.
Ce projet d’infrastructure hydrique, lancé en 2022, représente un investissement de 4 milliards de dirhams et s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 visant à sécuriser les ressources en eau du pays.
Selon les dernières informations communiquées par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de réalisation du barrage a atteint 26%.
Cette avancée significative témoigne de l’engagement du ministère pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, avec pour objectif principal de garantir l’approvisionnement constant en eau potable pour l’ensemble de la population, tout en satisfaisant également les besoins en irrigation.
Dans une déclaration à la MAP, Mouhcine Bahtat, chef d’Aménagement du barrage Ratba relevant du ministère de l’Equipement et de l’Eau, a souligné que les travaux de construction progressent malgré les défis techniques rencontrés.
Il a précisé que les installations de chantier sont achevées et que les travaux de terrassement et de soutènement des ouvrages présentent un avancement avoisinant les 90%.
M. Bahtat a également détaillé l’avancement des travaux de dérivation provisoire de l’oued Aoulay, qui touchent à leur fin avec un taux de 95%. Cette phase a nécessité l’excavation de 650.000 m³ de déblais, le coulage de 110.000 m³ de béton pour la construction de trois pertuis, et l’utilisation de 700.000 m³ de remblais pour le batardeau amont intégré au corps du barrage.
L’achèvement de cette dérivation, prévu pour fin septembre 2024, permettra de protéger le chantier contre la crue centennale d’un débit de 2.610 m³/s.
Cette avancée significative témoigne de l’engagement du ministère pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, avec pour objectif principal de garantir l’approvisionnement constant en eau potable pour l’ensemble de la population, tout en satisfaisant également les besoins en irrigation.
Dans une déclaration à la MAP, Mouhcine Bahtat, chef d’Aménagement du barrage Ratba relevant du ministère de l’Equipement et de l’Eau, a souligné que les travaux de construction progressent malgré les défis techniques rencontrés.
Il a précisé que les installations de chantier sont achevées et que les travaux de terrassement et de soutènement des ouvrages présentent un avancement avoisinant les 90%.
M. Bahtat a également détaillé l’avancement des travaux de dérivation provisoire de l’oued Aoulay, qui touchent à leur fin avec un taux de 95%. Cette phase a nécessité l’excavation de 650.000 m³ de déblais, le coulage de 110.000 m³ de béton pour la construction de trois pertuis, et l’utilisation de 700.000 m³ de remblais pour le batardeau amont intégré au corps du barrage.
L’achèvement de cette dérivation, prévu pour fin septembre 2024, permettra de protéger le chantier contre la crue centennale d’un débit de 2.610 m³/s.
« Les travaux de remblai du corps du barrage ont débuté avant la fin de la dérivation de l’oued, permettant de mettre en place environ 10% du corps du barrage », a-t-il relevé.
Concernant les ouvrages annexes, M. Bahtat a précisé que l’évacuateur de crue présente un avancement de 25%, les travaux de vidange de fond ont atteint 2,5% et l’accès définitif du barrage affiche un avancement d’environ 70%.
Le barrage Ratba, qui sera le deuxième plus grand au niveau du bassin hydraulique de Sebou, après celui d’Al Wahda, aura une capacité estimée à plus d’un milliard de mètres cubes, avec des apports annuels prévus de 351 millions de m³. Il jouera également un rôle de premier plan dans le renforcement de l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation et permettra d’assurer la protection contre les inondations et la production d’énergie hydroélectrique.
Ce projet a également des implications socio-économiques significatives, générant près de 1,5 million journées de travail durant sa phase de construction. Une fois achevé, il devrait stimuler l’économie agricole locale et potentiellement favoriser le développement du tourisme écologique dans la région.
Selon les responsables du ministère de l’Equipement et de l’Eau, la mise en eau du barrage est prévue pour fin 2028, avec l’objectif de stocker les crues de la période pluviale 2028/2029.
Grâce à une gestion proactive et aux efforts déployés pour accélérer sa réalisation, le projet devrait être achevé avec un gain d’une année sur les délais initialement prévus.