Un bureau de vote à Casablanca, le 8 septembre.
C'est un jour historique pour la ville des lumières, Rabat », a lancé Asmaa Rhlalou, première maire de la capitale marocaine.
Trois grandes villes marocaines seront dirigées par des femmes à l’issue des élections du 8 septembre, une première dans le royaume.
- Vendredi, Asmaa Rhlalou, 52 ans, est devenue la première maire de Rabat, la capitale du Maroc.
« C’est un jour historique pour la ville des lumières, Rabat » s’est exclamée la candidate du Rassemblement national des indépendants (RNI), après son élection vendredi par le conseil municipal dans la capitale, qui compte près de 550.000 habitants.
Des femmes à la tête de Casablanca et Marrakech
- Quatre jours plus tôt, le 20 septembre, une autre candidate du RNI, Nabila Rmili, 47 ans, a été élue, pour la première fois aussi, à la tête de la mégapole Casablanca, plus grande ville du Maroc avec 3,5 millions d’habitants. Leur parti (libéral) - piloté par l’homme d’affaires Aziz Akhannouch – a triomphé aux élections, arrivant en tête aux législatives, régionales et communales.
- A Marrakech, capitale touristique du pays (1,3 million d’habitants), c’est l’élue du Parti authenticité et modernité (PAM), Fatima Zahra Mansouri, 45 ans, qui dirigera la mairie, retrouvant un poste qu’elle avait déjà occupé entre 2009 et 2015.
Le PAM est arrivé en deuxième position aux législatives et communales et troisième aux régionales. Ce parti libéral a été fondé par l’actuel conseiller royal, Fouad Ali El Himma, en 2008, avant qu’il n’en démissionne en 2011. Par ailleurs, Aziz Akhannouch, chef du RNI le chef du gouvernement désigné, a été élu vendredi à la tête de la ville touristique Agadir, son fief où il était l’unique candidat.