OTTAWA - Un vaccin expérimental contre le virus Ebola qui a été mis au point par l'Agence de la santé publique du Canada sera testé sur des êtres humains aux États-Unis, a annoncé la ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, lundi matin.
Vingt fioles du vaccin ont été fournies pour être testées sur un petit groupe de personnes au Walter Reed Army Institute of Research à Silver Spring au Maryland. Le but de l’exercice est de vérifier si ce traitement expérimental est sans danger pour l’être humain, ainsi que de déterminer la dose appropriée ainsi que les effets secondaires potentiels. Les autorités fédérales ont qualifié de «très prometteur» ce vaccin à la suite d’essais sur des animaux.
«Les chercheurs scientifiques qui travaillent à la mise au point du vaccin contre la maladie à virus Ebola au Laboratoire national de microbiologie ont obtenu jusqu'à ce jour des résultats positifs», a affirmé par communiqué Steven Guercio, directeur général intérimaire du Laboratoire national de microbiologie.
«L'équipe est très heureuse de voir le vaccin passer à l'étape de la phase 1 des essais cliniques et nous espérons que ces essais seront couronnés de succès et que le vaccin sera approuvé pour être utilisé dans la lutte contre l'épidémie qui sévit en Afrique de l'Ouest», a-t-il ajouté.
Le gouvernement du Canada détient la propriété intellectuelle associée au vaccin.
Une petite fiole qui pourrait sauver des milliers de vie. L'institut national pour la santé américain lance dès la semaine prochaine les tests à échelle humaine d'un vaccin contre Ebola. Le vaccin sera testé sur 20 volontaires
Face au virus Ebola, le Canada va faire don à l'OMS d'une petite quantité d'un vaccin expérimental, développé dans ses laboratoires publics. Seuls 800 à 1000 doses de ce vaccin seront utilisées. Ce mardi, une commission d'experts de l'OMS a estimé qu'il était conforme à l'éthique médicale d'utiliser des vaccins non homologués pour traiter ou prévenir l'épidémie. .
Face au virus Ebola, le Canada va faire don à l'OMS d'une petite quantité d'un vaccin expérimental, développé dans ses laboratoires publics. Seuls 800 à 1000 doses de ce vaccin seront utilisées. Ce mardi, une commission d'experts de l'OMS a estimé qu'il était conforme à l'éthique médicale d'utiliser des vaccins non homologués pour traiter ou prévenir l'épidémie. .
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