le candidat du pouvoir se proclame vainqueur
Le candidat du pouvoir à l'élection présidentielle en Mauritanie, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, s'est proclamé vainqueur au premier tour, dans une déclaration dimanche en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz
Le candidat du pouvoir à la présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, dépose son bulletin dans l'urne, le 22 juin 2019 à Nouakchott
Le candidat du pouvoir à l'élection présidentielle en Mauritanie, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, s'est proclamé vainqueur au premier tour, dans une déclaration dimanche en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz
M. Ghazouani a fait cette déclaration avant l'aube devant une foule de ses partisans au terme d'une veillée électorale dans la nuit de samedi à dimanche, sur la base de 80 % des bulletins dépouillés, a-t-il indiqué.
M. Ghazouani recueillait 50,56 % des suffrages sur 80 % des bulletins dépouillés, devant les opposants Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Ould Dah Ould Abeid, tous deux autour de 18 %, selon une source à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), alors que les compilations se poursuivaient dimanche.
Aucun des cinq rivaux de M. Ghazouani n'a réagi dans l'immédiat à cette annonce, mais quatre d'entre eux, dont MM. Ould Boubacar et Ould Abeid, ont dénoncé lors d'une rencontre samedi après-midi des irrégularité et l'expulsion de leurs représentants de certains bureaux de vote.
Mais la Céni avait affirmé n'avoir relevé aucun incident significatif, de même que l'équipe de campagne de M. Ghazouani.
"Notre candidat passera haut la main au premier tour", avait assuré son porte-parole, Sidi Ould Domane lors d'une conférence de presse juste avant la fermeture des bureaux.
Quelque 1,5 million d'électeurs étaient appelés samedi à élire le successeur du président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui ne pouvait se représenter après deux mandats.
Ce scrutin doit marquer la première passation de pouvoir entre deux présidents élus dans ce pays secoué par de nombreux coups d'Etat de 1978 à 2008, date du putsch de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui était alors général.