La surface de glace en Arctique a perdu fin 2017 près d’un million de kilomètres carrés, par rapport à sa surface moyenne établie entre 1989 et 2010. Et l’ours polaire (Ursus maritimus), mammifère marin semi-aquatique et omnivore, est fait pour la banquise… L’ours blanc incarne aujourd’hui tous les défis
environnementaux, notamment le réchauffement climatique. Il est le premier à souffrir de la fonte de son territoire de chasse. Des biologistes passent chaque année la saison à Churchill, dans la province du Manitoba, au Canada, pour observer cette population d’ours, l’une des plus méridionales. Le scientifique Geoff York a étudié cette espèce un peu partout en Arctique. Il collabore notamment avec l’association La diminution de la banquise réduit la période de chasse de l’ours polaire. Au printemps, en particulier, s’il ne gagne pas assez de poids avant la fonte, il n’arrivera pas à survivre jusqu’à l’hiver…
On est passé de 1200 ours à 850 aujourd’hui. Dans des régions comme la baie d’Hudson, la glace a également tendance à se former plus tard. Les ours doivent donc attendre plus longtemps encore avant de retourner chasser les phoques et cela affecte leur capacité à se reproduire. Cette année, la glace s’est formée tôt. Oui, c’est une année normale. Si on regarde l’évolution de la banquise, il y a toujours de bonnes et de mauvaises années sur les données fournies par les satellites depuis 1979. La courbe est assurément descendante, et on pense qu’il va se passer la même chose pour les populations d’ours en Arctique. Si certaines vont se stabiliser, on va assister dans certains endroits à une chute progressive, un peu comme un escalier. Ici, dans la baie d’Hudson, on a vu la population diminuer de 24% en trente ans, pour passer de 1200 ours à 850 aujourd’hui…
environnementaux, notamment le réchauffement climatique. Il est le premier à souffrir de la fonte de son territoire de chasse. Des biologistes passent chaque année la saison à Churchill, dans la province du Manitoba, au Canada, pour observer cette population d’ours, l’une des plus méridionales. Le scientifique Geoff York a étudié cette espèce un peu partout en Arctique. Il collabore notamment avec l’association La diminution de la banquise réduit la période de chasse de l’ours polaire. Au printemps, en particulier, s’il ne gagne pas assez de poids avant la fonte, il n’arrivera pas à survivre jusqu’à l’hiver…
On est passé de 1200 ours à 850 aujourd’hui. Dans des régions comme la baie d’Hudson, la glace a également tendance à se former plus tard. Les ours doivent donc attendre plus longtemps encore avant de retourner chasser les phoques et cela affecte leur capacité à se reproduire. Cette année, la glace s’est formée tôt. Oui, c’est une année normale. Si on regarde l’évolution de la banquise, il y a toujours de bonnes et de mauvaises années sur les données fournies par les satellites depuis 1979. La courbe est assurément descendante, et on pense qu’il va se passer la même chose pour les populations d’ours en Arctique. Si certaines vont se stabiliser, on va assister dans certains endroits à une chute progressive, un peu comme un escalier. Ici, dans la baie d’Hudson, on a vu la population diminuer de 24% en trente ans, pour passer de 1200 ours à 850 aujourd’hui…