L'Allemagne est présentée comme un modèle à suivre et la campagne électorale d'Angela Merkel s’appuie surtout sur une réussite chiffrée : un quasi plein-emploi, une économie en plein boom et des recettes fiscales qui se comptent en milliards..
Berlin. Une longue file d'attente devant une agence pour l'emploi nous surprend. L'économie allemande est florissante et le taux de chômage bas, alors pourquoi autant de monde ? La réponse est simple. La plupart de ces gens ont déjà un travail mais ce sont des travailleurs pauvres. Ils postulent donc aux aides sociales en complément de leurs modestes salaires. Leur vie professionnelle est faite d'emplois précaires et mal payés, de temps partiels, même s'ils ont souvent une bonne formation.
Mais, pour beaucoup d'Allemands, la réalité est toute autre. Un Allemand sur cinq est en situation de précarité. A Berlin, un enfant sur trois est considéré comme « pauvre ».
Berlin. Une longue file d'attente devant une agence pour l'emploi nous surprend. L'économie allemande est florissante et le taux de chômage bas, alors pourquoi autant de monde ? La réponse est simple. La plupart de ces gens ont déjà un travail mais ce sont des travailleurs pauvres. Ils postulent donc aux aides sociales en complément de leurs modestes salaires. Leur vie professionnelle est faite d'emplois précaires et mal payés, de temps partiels, même s'ils ont souvent une bonne formation.