Dans son dernier rapport, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies parle d'un "phénomène marquant" et cette drogue fait partie des substances qui "suscitent des inquiétudes en Europe", écrivait l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) en mars dernier.
De quoi est composée la 3-MMC?
Cette drogue fait partie de ce qui est appelé les cathinones de synthèse. Il s'agit d'une "famille de substances de synthèse dérivées de la cathinone naturelle", issue de la plante de khat (Catha edulis), explique le site Drogues Info Service. "Elles imitent plus ou moins les effets de la cocaïne, de la MDMA/ecstasy et des amphétamines."
La 3-MMC a été officiellement identifiée et catégorisée comme une nouvelles substance psychoactive par l'OEDT en septembre 2012, après "une saisie douanière de 51,1 grammes de poudre effectuée le 27 juin 2012 à Göteborg", explique l'organisation européenne. La circulation de cette substance est depuis surveillée, et des saisies de cette drogue sont de temps à autres annoncées.
Ce produit peut se présenter sous la forme de poudre, de cristal mais aussi de comprimés. Il est "ingéré, sniffé, plus rarement injecté (slam) ou consommé par voie rectale", écrit l'OFDT. Il est "sniffé ou ingéré, mais l'injection est également signalée dans des contextes à haut risque, tels que les soirées 'chemsex'", explique l'OEDT. Quels sont ses effets?
Depuis quelques années, cette drogue s'est propagée dans d'autres groupes et est utilisée par d'autres personnes, homosexuelles ou hétérosexuelles, dans des contextes festifs. "On observe une extension non-négligeable des usages de la 3-MMC en dehors d’un contexte sexuel, montrant des signes de diffusion à l’extérieur des communautés gay et HSH", peut-on lire dans un rapport de mars 2022 sur le Chemsex, à destination du ministère de la Santé.
Alors que les quantités de poudres de cathinones étaient en diminution depuis 2016, "en 2020, il y a eu une augmentation significative, avec environ 3300 kg de poudres saisies", contre environ 1800 kg en 2016, écrit l'OEDT.
La 3-MMC a été officiellement identifiée et catégorisée comme une nouvelles substance psychoactive par l'OEDT en septembre 2012, après "une saisie douanière de 51,1 grammes de poudre effectuée le 27 juin 2012 à Göteborg", explique l'organisation européenne. La circulation de cette substance est depuis surveillée, et des saisies de cette drogue sont de temps à autres annoncées.
Ce produit peut se présenter sous la forme de poudre, de cristal mais aussi de comprimés. Il est "ingéré, sniffé, plus rarement injecté (slam) ou consommé par voie rectale", écrit l'OFDT. Il est "sniffé ou ingéré, mais l'injection est également signalée dans des contextes à haut risque, tels que les soirées 'chemsex'", explique l'OEDT.
Quels sont ses effets?
La 3-MMC "a pour but de lever les inhibitions, d’augmenter le plaisir" et était jusque-là "presque exclusivement" consommée "parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) dans des contextes mêlant sexualité, le plus souvent en groupe, et consommation de produits psychoactifs de synthèse", ce qui est appelé le chemsex, explique l'OFDT.
La 3-MMC est "à la fois stimulante, euphorisante et empathogène", continue l'organisme français. Les usagers définissent ses effets "comme une combinaison de ceux de la cocaïne, de la MDMA et des amphétamines", des produits déjà connus dans le milieu festif.Pourquoi se produit se propage-t-il davantage dernièrement?
Depuis quelques années, cette drogue s'est propagée dans d'autres groupes et est utilisée par d'autres personnes, homosexuelles ou hétérosexuelles, dans des contextes festifs. "On observe une extension non-négligeable des usages de la 3-MMC en dehors d’un contexte sexuel, montrant des signes de diffusion à l’extérieur des communautés gay et HSH", peut-on lire dans un rapport de mars 2022 sur le Chemsex, à destination du ministère de la Santé.
Alors que les quantités de poudres de cathinones étaient en diminution depuis 2016, "en 2020, il y a eu une augmentation significative, avec environ 3300 kg de poudres saisies", contre environ 1800 kg en 2016, écrit l'OEDT.
"Il semble qu'au moins en partie, cette augmentation ait été due au 3-MMC qui représentait près du quart de la quantité de poudres saisies en 2020."