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LE CAPTAGON, LA DROGUE QUI RAVAGE LA SYRIE


Le captagon, la drogue qui ravage la Syrie


 

Profitant du chaos en Syrie, les trafiquants ont fait du pays le premier producteur de captagon, une amphétamine utilisée par les combattants…
 et très prisée dans les pays du Golfe.

Une drogue qui fait tout oublier, y compris la douleur. Combattants en Syrie comme habitants des pays du Golfe sont accros au captagon, une amphétamine qui inquiète de plus en plus les autorités. Créé dans les années 1960, le captagon était dans un premier temps prescrit pour soigner l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression. Désormais interdit et détourné, il est une drogue aux capacités stimulantes. La fabrication de captagon a explosé en Syrie, les trafiquants tirant avantage du chaos qui règne dans le pays depuis 2011. Il ne nécessite qu’une maîtrise des bases de la chimie et quelques balances.  
Selon une enquête de l’agence Reuters, l’argent obtenu de la vente de cette drogue permet aux forces en présence de s’armer, et la drogue elle même est utilisée par les combattants, qui y voient un moyen de tenir durant de longues heures de bataille, sans peur ni fatigue. L’explosion de la prise de captagon s’est étendue à toute la région du Golfe: c’est en Arabie Saoudite que cette drogue est la plus demandée. En 2011, le pays wahhabite représentait 21% des saisies d’amphétamines dans le monde entier.

La Syrie bénéficie de sa position de carrefour entre le Moyen-Orient et le Golfe: la Turquie a réussi à arrêter, en mai 2013, une livraison de sept millions de cachets en provenance de Syrie vers l’Arabie Saoudite. Le pays en guerre a «volé» la place de premier producteur de captagon au Liban voisin, et certains laboratoires turcs s’y sont expatriés. Ainsi, la drogue est acheminée en Arabie Saoudite, mais aussi au Koweit et aux Emirats Arabes Unis. En 2013, le Liban a saisi à lui seul 12,3 millions de cachets. Plus de 6,5 millions ont été saisis à Dubaï en décembre dernier, 17 millions le mois précédent. 

 SOUS CAPTAGON, 

"ILS NE RESSENTENT PAS LA DOULEUR"


Captagon-Liban
 Les douanes libanaises exposent en 2007
une saisie de deux millions de cachets de captagon
«Tu oublies les gens, tu hallucines, les choses vont mieux, tu as tellement d’idées, tes pensées s’améliorent. C’est comme si les gens n’existaient pas», a expliqué au «National» Khaled, un jeune de 19 ans accro au captagon. «Il prodigue une sorte d’euphorie. Vous êtes bavard, vous ne dormez pas, vous ne mangez pas, vous avez la forme», décrit le psychiatre libanais Ramzi Haddad.
Ce qui est très utile pour les utilisateurs de captagon, comme l’a expliqué à Reuters un officier de la brigade des stupéfiants de Homs: «Nous les frappions, et ils ne ressentaient pas la douleur. Certains riaient même alors que nous leur donnions des coups très forts. Nous les laissions pendant 48 heures, le temps que les effets du captagon ne s’estompent, puis les interrogatoires étaient plus faciles.»
Du côté des utilisateurs syriens, les rebelles renvoient la balle aux pro-gouvernementaux, et vice versa. Aucun des camps ne veut admettre que ses soutiens prennent du captagon, pas même Daech. «Des centaines de types qui te foncent dessus en hurlant de joie. Ils sont tellement drogués aux médicaments qu’ils ne meurent pas… Ils tombent à la sixième balle !», selon les dires d'un combattant kurde.