La bambouseraie d'Arashiyama est le nom usuel donné à la forêt de bambous géants de Sagano, située près du pont Togetsukyo au nord-ouest de Kyoto. Très prisée des touristes et photographes amateurs, la courte et magique traversée se fait à pied sur environ 500 mètres.
La fameuse forêt de bambous de Kyoto se classe sans nul doute, avec les torii ⛩️ de Fushimi Inari Taisha ou encore le Ginkaku-ji, l'une de ses plus fameuses images d'Épinal. Sa popularité est telle qu'elle dépasse allègrement les frontières du Japon ; ainsi, on la retrouve fréquemment sur des listes des plus beaux endroits sur Terre, ou encore des choses à voir absolument de son vivant.
Et pour cause, si cette bambouseraie n'est certainement pas la seule dans la région de Kyoto, elle reste probablement la plus grande et sa balade offre une magnifique échappée. Par conséquent, les touristes s'y bousculent par centaines pour la contempler. Puisque le seul chemin d'ouest en est tracé entre les arbres s'étend sur environ 500 mètres de long, et vue la relative étroitesse des lieux, ces dernières années il relève souvent de la gageure de réaliser des photos vides de visiteurs.
Le plus difficile reste peut-être encore d'apprécier le bruissement délicat de l'air glissant entre les bambous, faisant plier délicatement leurs hautes cimes flottant au gré du vent. Au cœur de ces centaines d'arbres immenses, le soleil se glisse entre des plantations parfois très denses, au diamètre souvent épais. Le tableau global offre une ambiance inimitable, à laquelle les photos ne rendent certainement pas hommage.
En mai 2018, la société en charge de la gestion de la bambouseraie tire la sonnette d'alarme : plus de cent bambous ont été vandalisés ces deux derniers mois par des touristes étrangers qui y gravent leur nom (notamment en anglais et en coréen). Cela abîme durablement les arbres et la beauté du paysage. De grandes bandes de scotch vert sont apposées sur les ciselures pour tenter de les masquer, mais cela reste malheureusement inélégant.
Au Japon, le bambou peut être considéré comme un symbole de force ; il permettrait de repousser les mauvais esprits. Cela explique probablement pourquoi la bambouseraie d'Arashiyama est encerclée par les entrées du Tenryu-ji d'un côté, et de la villa Okochi-Sanso de l'autre. Que vous vous y baladiez à pied, à vélo 🚲 ou en pousse-pousse, la poursuite de visite offrira ainsi probablement des paysages tout aussi magiques.
En mai 2018, la société en charge de la gestion de la bambouseraie tire la sonnette d'alarme : plus de cent bambous ont été vandalisés ces deux derniers mois par des touristes étrangers qui y gravent leur nom (notamment en anglais et en coréen). Cela abîme durablement les arbres et la beauté du paysage. De grandes bandes de scotch vert sont apposées sur les ciselures pour tenter de les masquer, mais cela reste malheureusement inélégant.
Au Japon, le bambou peut être considéré comme un symbole de force ; il permettrait de repousser les mauvais esprits. Cela explique probablement pourquoi la bambouseraie d'Arashiyama est encerclée par les entrées du Tenryu-ji d'un côté, et de la villa Okochi-Sanso de l'autre. Que vous vous y baladiez à pied, à vélo 🚲 ou en pousse-pousse, la poursuite de visite offrira ainsi probablement des paysages tout aussi magiques.