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La montée des eaux dans le monde

La montée des eaux est aujourd’hui une réalité incontestable : des îles disparaissent au Bangladesh, des maisons s’effondrent dans l’océan au Sénégal, notamment.


La mer a des hauts et des bas et ce n’est pas nouveau. Il y a 125 000 ans, nos lointains ancêtres vivaient avec un niveau des océans bien au-dessus du nôtre, de l’ordre 6 ou 9 mètres de plus ! Mais ces variations, dans l’Histoire, ont toutes duré plusieurs millénaires. Celle d’aujourd’hui connaît une accélération sans précédent : depuis 20 ans, l’eau monte de 3,2 millimètres par an en moyenne. Les experts de l’ONU prévoient même une hausse du niveau actuel de près d'un mètre d’ici 2100 si on ne reste pas en deçà des 2° de réchauffement climatique.


Car si l’eau monte, c’est bien la faute du changement climatique. Pourquoi ? Tout d'abord, les océans stockent la majeure partie de la chaleur qui se trouve en surplus dans l’atmosphère : leur température augmente. Et lorsque l'océan se réchauffe, l'eau se dilate et son niveau monte : c'est l'expansion thermique. Le changement climatique entraîne également la fonte accélérée des glaciers continentaux et celle des glaciers polaires.

Mais la montée des eaux n'est pas uniforme, à cause des courants marins et des mouvements atmosphériques. Ainsi, le Pacifique Sud est particulièrement touché, alors que la Norvège beaucoup moins.

Dans certaines régions, la montée des eaux est en plus aggravée par la main de l’homme. Le drainage et l'assèchement des marécages, les forages pour l'eau ou le pétrole, abaissent le niveau des côtes. Venise pourrait s’enfoncer de 8 cm dans les 20 prochaines années et accélérer sa disparition. Autour de Tokyo, les sols de certains quartiers situés sur la baie ont perdu 4,4 mètres en quelques dizaines d'années, à cause des pompages d'eau douce. 


Paradoxalement, dans d’autres régions, la montée des eaux n’est même pas perceptible, car le niveau de la terre s’élève ! Ces régions connaissent ce que l’on appelle le rebond glaciaire : la perte des tonnes de glaces qui recouvraient le Canada ou la Scandinavie pendant la période glaciaire a entraîné une lente élévation de la terre partout où le poids de la glace a disparu.
Partout ailleurs, la montée des eaux a déjà des conséquences dévastatrices. Des villes comme Miami sont par exemple régulièrement envahies et abimées par les assauts de l’océan. Ces assauts finissent par créer une érosion des littoraux particulièrement spectaculaire dans certaines régions. À Soulac-sur-Mer, en Gironde, un immeuble construit à 200 mètres de la mer en 1967 n’est plus qu’à 9 mètres aujourd’hui. Et lorsque l’eau de mer inonde les terres, le sel déposé rend les champs incultivables. Cette salinisation contamine également les sources d’eau potable qui deviennent impropres à la consommation.
Les habitants n’ont aucune autre solution que de migrer. Un rapport de la Banque Mondiale estime que la montée des eaux et les autres conséquences du dérèglement climatique vont forcer 140 millions de personnes à devenir des réfugiés climatiques en 2050. Il y a urgence à agir !