« Paris brûle » : les médias étrangers relatent le « chaos » en marge des défilés des « gilets jaunes »
Les images de destructions, d’échauffourées ou de voitures enflammées s’affichaient samedi soir en « une » de nombreux sites d’actualité internationaux.
« Escalade de la violence à Paris » (Die Welt), « La manifestation des “gilets jaunes” sème le chaos à Paris » (El Pais), « “Gilets jaunes”, l’heure de la violence : Paris brûle entre agressions et pillages »(Corriere della Sera), « L’une des manifestations antigouvernementales les plus violentes à frapper Paris depuis des décennies » (The Wall Street Journal). La presse internationale décrivait avec des titres percutants, samedi 1er décembre, les affrontements survenus dans la journée dans la capitale française, en marge des défilés.
Les mots « gilets jaunes » – yellow vests (en anglais), gelbwesten(allemand), gilet gialli (italien), chalecos amarillos (espagnol), etc. – s’affichaient en « une » de nombreux sites étrangers, tout comme les images de destructions, d’échauffourées ou de voitures enflammées.
« Pelles », « haches », « marteaux », « fusil d’assaut »…
Les médias étaient nombreux à s’attarder sur les scènes de violence. A l’instar de l’Allemand Die Welt, listant les « voitures qui brûlent », les « pierres qui volent ». Ou de l’Américain The Wall Street Journal, qui raconte : « Des groupes de manifestants – certains portant des “gilets jaunes”, d’autres pas – ont été vus en train d’utiliser des pelles pour casser des vitrines de magasins et de voitures le long de l’avenue Kléber, où se trouvent certains des hôtels les plus prestigieux de la capitale française. Certains des “gilets jaunes” applaudissaient, tandis que d’autres regardaient en secouant la tête. »
Les rassemblements de gilets jaunes ont entraîné de nombreuses violences à Paris, samedi 1er décembre. Dès le début de la matinée, manifestants et forces de l’ordre se sont fait face sur les Champs-Elysées, avant que les heurts s’étendent à d’autres quartiers de la capitale, comme les Tuileries ou le boulevard Haussmann. De nombreuses voitures ont été incendiées, des banques et des magasins pillés, et certaines zones, comme les Galeries Lafayette et le Printemps, ont été évacuées.