Cette nuit à 1 heure 42 minutes,
lancement du premier satellite marocain.
Dans la nuit de mardi 7 à mercredi 8 novembre, à 1h42 heure de Rabat, la société française Arianespace mettra en orbite le premier satellite marocain, baptisé Mohammed VI-A. La durée de la mission, du décollage à la séparation du satellite, sera de 55 minutes et 33 secondes.
Le décollage aura lieu depuis le site de lancement Vega (SLV) à Kourou, en Guyane française (Amérique du Sud). La mise sur orbite sera visible en direct sur le site d'Arianespace. Des commentaires seront faits en anglais et en français, depuis Kourou, à partir de 15 minutes avant le décollage.
Lancé à partir d'une fusée de type Vega, ce satellite d'observation de la terre a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space, en tant que maître d'œuvre du système, et Airbus en co-maîtrise d’œuvre.
"Le satellite Mohammed VI-A servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral", indique Arianespace dans un communiqué.
"Thales Alenia Space, responsable du système, a fourni la charge utile comportant l’instrument optique, le sous-système de transmission image ainsi que le segment sol de traitement et production des images. Airbus est responsable du satellite et de son intégration, dont il a fourni la plate-forme, ainsi que du segment sol de planification mission et de contrôle du satellite", précise la même source.
Lancé à partir d'une fusée de type Vega, ce satellite d'observation de la terre a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space, en tant que maître d'œuvre du système, et Airbus en co-maîtrise d’œuvre.
"Le satellite Mohammed VI-A servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral", indique Arianespace dans un communiqué.
"Thales Alenia Space, responsable du système, a fourni la charge utile comportant l’instrument optique, le sous-système de transmission image ainsi que le segment sol de traitement et production des images. Airbus est responsable du satellite et de son intégration, dont il a fourni la plate-forme, ainsi que du segment sol de planification mission et de contrôle du satellite", précise la même source.
Le Maroc deviendra le troisième pays d'Afrique, après l'Egypte et l'Afrique du Sud, à avoir son propre satellite d'observation. Un deuxième satellite devrait être lancé en 2018.
Le contrat passé entre le Maroc et la France pour la construction de ces satellites avait été signé en toute discrétion en avril 2013 lors de la visite de l'ancien président français François Hollande à Rabat. Le montant du contrat des deux satellites avait cependant été révélé en 2014 par le quotidien français La Tribune: il s'élève à 500 millions d'euros.
Les deux satellites permettent de prendre des images du territoire à très haute résolution. Chacun d'eux pèse 970 kilos et gravitera à 695 kilomètres de la terre.