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Le coronavirus est-il plus dangereux que la grippe, le Sras ou Ebola?

Alors que le bilan de l’épidémie qui sévit actuellement en Chine s’alourdit de jour en jour, le nouveau coronavirus (2019-nCoV) en ferait presque oublier les autres virus, habituellement sur le devant de la scène. Celui de la grippe saisonnière, qui a déjà fait 22 morts en France cette année, ou celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), à l’origine d’une épidémie fin 2002. Sans oublier le virus Ebola qui, depuis 1976, a fait près de 15.000 morts en Afrique selon l’Organisation mondiale de la Santé.


Ce nouveau coronavirus est-il pire ? Mérite-t-il toute l’attention que le monde lui porte ?
Pour comparer la dangerosité de plusieurs virus, il faut s’intéresser à leur capacité à tuer (taux de létalité), à provoquer des cas graves (taux de complications) et à leur habileté à passer d’une personne à une autre (taux de transmission). Concernant le nouveau venu, tout cela n’est pas encore très clair. «Nous disposons de très peu de données sur ce nouveau coronavirus, et celles que nous avons ont un niveau d’incertitude très élevé, explique le Dr Sibylle Bernard-Stoecklin, épidémiologiste à la direction des maladies infectieuses à l’Agence Santé publique France. Nous ne savons pas, par exemple, à quel point ce virus est transmissible ou virulent.»

Un taux de mortalité plus faible que le Sras
Pour l’heure, 7783 cas de personnes atteintes par 2019-nCoV ont été confirmés. La très grande majorité (98,6%) est concentrée en Chine. Parmi ces personnes, 170 sont décédées et au moins 133 sont guéries. «Nous savons que beaucoup des malades sont touchés par une forme mineure de l’infection, mais que 20% des cas sont sévères et 2% sont décédés», a indiqué le Dr Michael J. Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 janvier, en précisant que ces données étaient susceptibles d’évoluer dans les prochains jours. Par comparaison, 50% des cas de Sras étaient des formes sévères.
Un taux de mortalité de 2%, c’est bien moins que celui du virus du Sras. En 2002-2003, ce coronavirus, très proche cousin de 2019-nCoV, avait contaminé 8098 personnes dans une trentaine de pays et fait 774 morts. Son taux de létalité a été estimé à 43% chez les plus de 60 ans et 13% chez les moins de 60 ans. C’est moins que le taux de létalité moyen du virus Ebola, estimé à 25% mais pouvant aller jusqu’à 90%. Quant à la grippe, sa létalité est bien inférieure à celle des autres virus, de l’ordre de 0,3%. En France, cela représente environ 10.000 décès chaque année.
A ce stade, le taux de mortalité du nouveau coronavirus «chinois» peut toutefois encore évoluer. «Certaines personnes peuvent être infectées sans pour autant avoir de symptômes, ce qui fait que l’on ne connaît pas le nombre réel de personnes touchées», indique le Dr Bernard-Stoecklin. Ainsi, si le nombre de cas total est plus important que celui affiché actuellement et si le nombre de morts n’augmente pas drastiquement dans les prochaines semaines, la mortalité va automatiquement diminuer.

Un peu plus contagieux que la grippe
Entre le 23 et le 30 janvier, le nombre de cas de 2019-nCoV a été multiplié par 7. Cela en fait-il un virus très contagieux? D’après une étude publiée le 29 janvier dans le New England Journal of Medicine, la contagiosité du virus (appelée «taux de reproduction de base») serait approximativement de 2,2. Cela signifie qu’en moyenne, chaque malade a infecté à son tour 2,2 personnes. D’autres équipes ont réalisé ce travail et obtiennent des taux allant de 1,4 à 5,5. Par comparaison, le Sras a un taux de reproduction de 3, la grippe de 1,2 à 1,4 et, pour Ebola, ce taux est compris entre 1 et 2.
C’est très peu, au regard du taux de la rougeole (compris entre 12 et 18) ou de celui des rotavirus, responsables des épidémies de gastro-entérite (environ 18). Tout comme le taux de mortalité, le taux de reproduction de base de 2019-nCoV est encore susceptible évoluer, d’autant qu’il dépend autant des caractéristiques biologiques du virus que de facteurs humains (densité de population, mesures d’hygiène etc.). Ce n’est qu’à la fin de l’épidémie, une fois que toutes les données seront disponibles, qu’il pourra être établi de façon définitive.