Kelvin Doe a 13 ans lorsqu'il construit une
batterie dans son village du Sierra Leone, qui n'a pas accès à l'électricité.
En mélangeant du soda, du métal et de l'acide, il met au point un prototype
fonctionnel et n'a plus jamais eu besoin d'acheter des piles depuis. Son
invention suivante est encore plus lumineuse : il s'agit d'un générateur
électrique pour toute sa maison, construit en détournant un stabilisateur de
tension rouillé trouvé dans une poubelle. Bientôt les voisins viennent y
recharger leurs téléphones. Son générateur alimentera plus tard sa propre
station de radio, faite à partir d'un vieux baladeur CD et d'une antenne, et
qui permet au voisinage de se brancher sur les émissions qu'il anime lui-même.
Mais la vie aux Etats-Unis ne lui plaît pas ; et il rentre au Sierra Leone. Selon le Figaro, il travaille à présent sur la construction d'une éolienne pour fournir de l'électricité à tout son village.
Repéré par le prestigieux MIT
De tels talents ne restent pas longtemps dans
l'ombre. En 2012, il est repéré par un compatriote, David Sengeh, à l'occasion
d'un concours organisé dans son pays. Or, M. Sengeh est un ancien élève du
prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux Etats-Unis. Il se
démène pour permettre au jeune Kelvin de participer à un programme d'échange de
plusieurs semaines au MIT. Kelvin, qui n'avait jamais quitté son village, est
propulsé aux Etats-Unis, où il présente ses inventions à des étudiants de
faculté. Ce sera le plus jeune invité de l'histoire de l'Institut.
Mais la vie aux Etats-Unis ne lui plaît pas ; et il rentre au Sierra Leone. Selon le Figaro, il travaille à présent sur la construction d'une éolienne pour fournir de l'électricité à tout son village.