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Le père, le fils, le petit fils et l’Algérie



« Le roi Mohammed VI est le digne héritier de Mohammed V qui aimait l’Algérie. » Les droits d’auteurs de cette déclaration d’anthologie reviennent à Wahid Bouabdallah, député du Front de Libération Nationale algérien et qui a par le passé occupé plusieurs postes de hautes responsabilités dont celles de PDG d’Air Algérie. Son propos est juste et en même temps injuste de par sa façon d’occulter entre le grand père et le petit fils, le fils de l’un et le père de l’autre, Hassan II en l’occurrence, laissant entendre ainsi que celui-ci aurait détesté l’Algérie. C’est loin de la vérité, sans entendre par là que le défunt roi portait le pouvoir algérien dans son cœur. Hassan II face à Benbella, à Boumediene, à Chadli Benjedid, à Bouteflika, pour ne citer que ceux qui ont véritablement compté ou comptent, a développé un rapport de « je t’aime moi non plus » qu’imposait l’affirmation du moi marocain face au rêve prussien de l’Algérie, développé, nourri et publiquement revendiqué par Houari Boumediene. Ce même rêve proclamé de nouveau par Ramtane Laamamra dès son arrivée à la tête de la diplomatie algérienne en 2013. En fidèle spécimen de l’affrontement est-ouest, il a déclaré présomptueusement que seul son pays était habileté à assurer le leadership de la région. Mon, intention n’est pas de revenir sur ces prétentions, mais, en prenant le bâton par le milieu, de dire que nos deux pays dès les lendemains de leurs indépendances, outre leurs problèmes bilatéraux et frontaliers, ont été happés par la tourmente de la guerre froide dont ils ont été les pions consentants et souvent convaincus, chacun suivant ses penchants idéologiques.
Cela dit, je dois saluer le courage et l’honnêteté intellectuelle du député Wahid Bouabdallah. Rare qu’un responsable algérien, ou un algérien tout court, dise publiquement autant de bien du Maroc et de son roi. A force de lire ce qu’écrit quotidiennement la presse algérienne, j’avais fini par croire que la propagande officielle avait réussi à effacer de la mémoire des nouvelles générations toute opinion positive du Maroc présenté comme un terreau de misère totale qui suce le sang de l’Algérie et une dynamo de nuisance absolue pour ce pays. Je ne dis pas que de notre coté nous sommes en reste. Il n’empêche que dans les mots de Wahid Bouabdallah, j’ai retrouvé ce brin d’amitié et ce parfum d’affection que j’avais senti lors de ma première visite à Alger en juin 1988 en dépit du conflit, que j’ai ressenti à l’occasion d’autres visites mais que je croyais depuis quelques temps volatilisés. Pour ceux qui aimeraient tout savoir sur cet entretien que le député algérien à accordé au site TSA voici le lien. Pour les autres, un florilège tout de même : « Mohammed VI n’a pas besoin de l’ancien président français pour dire que le Maroc est chanceux d’avoir un roi comme lui. Les Marocains le disent. Et au risque de vous surprendre, je vous le confirme. Mohammed VI est un roi qui aime son pays. Il est très accessible et se promène seul. Les gens l’accostent et ça ne l’énerve jamais. Il a transformé le paysage politique et bouleversé l’économie. » […] « À chaque fois [que je vais au Maroc], je suis très agréablement surpris par les changements. J’en suis même un peu jaloux pour mon pays. » […] Pour le Sahara « on peut aller vers une forme de fédération sahraouie qui a une autonomie. Tout peut se discuter. Le problème est qu’on ne discute pas, parle pas. Il faut trouver une solution à trois (Algérie-Maroc-Front Polisario).» Le reste est de la même eau et le miracle de Wahid Bouabdallah (une hirondelle ?) est qu’il n’a provoqué aucun tollé général en Algérie, contrairement à son secrétaire général au FLN, Amar Saïdani, lorsqu’il avait juste préféré se taire sur la question.
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