Le plus petit insecte volant est la megaphragma mymaripenne. Sa taille ne dépasse pas 200 μm soit un cinquième de millimètre, ce qui est comparable à l’envergure d’une paramécie.
On remarque sur l’image que les ailes de la megaphragma mymaripenne sont bien différentes de celle des autres insectes volants (mouche, abeille, etc…). À de si petites échelles, faire battre une aile flexible ne permet pas de produire une force verticale et donc de voler. Pour se sustenter la megaphragma mymaripenne utilise donc un autre moyen, elle fait vibrer les cils qu’elle possède en bout d’aile. Ces vibrations permettent à cet insecte de se propulser dans l’air de la même manière que les vibrations d’un flagel de spermatozoïde lui permettent d’avancer dans un liquide.
Cette espèce intéresse particulièrement les neuroscientifiques qui cherchent à comprendre comment un si petit nombre de neurones suffisent à produire le contrôle des muscles nécessaires au vol.