Il se caractérise par des douleurs abdominales récurrentes qui se manifestent en moyenne au moins une fois par semaine, avec la présence d'au moins deux des éléments suivants :
- Douleurs reliées à l'évacuation des selles;
- Changement dans la fréquence des selles;
- Changement de la forme ou de l'apparence des selles.
- Changement dans la fréquence des selles;
- Changement de la forme ou de l'apparence des selles.
Causes et facteurs aggravants
On ne sait pas exactement ce qui est à l'origine du SII, mais l'interaction de plusieurs facteurs, tels que la génétique, les bactéries présentes dans l'intestin, le système nerveux et le stress jouent probablement un rôle dans le développement de ce trouble digestif.
Il est possible qu'il soit causé par des resserrements inhabituels du côlon et des intestins (ce qui peut produire des crampes sévères). Des théories avancent qu'une infection intestinale comme la diarrhée du voyageur peut être un élément déclencheur. Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre les causes de ce syndrome.
On ne sait pas exactement ce qui est à l'origine du SII, mais l'interaction de plusieurs facteurs, tels que la génétique, les bactéries présentes dans l'intestin, le système nerveux et le stress jouent probablement un rôle dans le développement de ce trouble digestif.
Il est possible qu'il soit causé par des resserrements inhabituels du côlon et des intestins (ce qui peut produire des crampes sévères). Des théories avancent qu'une infection intestinale comme la diarrhée du voyageur peut être un élément déclencheur. Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre les causes de ce syndrome.
Traitement.
Le SII étant un trouble chronique, il n'est pas possible de le guérir complètement. Il est important de reconnaître les symptômes et les facteurs qui semblent les déclencher afin d'avoir un meilleur contrôle sur ces symptômes et d'optimiser le traitement. On peut ainsi tenter de soulager les symptômes en modifiant certains comportements, habitudes alimentaires ou encore en prenant des médicaments. La plupart des médicaments utilisés ciblent le symptôme dominant (diarrhée, constipation ou douleur).
Approche alimentaire
L'alimentation, même si elle n'est pas à l'origine du SII, peut avoir un effet sur les symptômes. Certaines habitudes alimentaires peuvent être prises pour limiter l'inconfort ou la douleur associée au SII. En voici quelques-unes :
- Manger lentement et bien mastiquer;
- Éviter les comportements qui pourraient vous faire avaler de l'air (p. ex. consommer des boissons gazeuses, mâcher de la gomme, parler en mangeant, manger rapidement);
- Éviter les repas copieux ou contenant beaucoup de matières grasses;
- Privilégier des plus petites portions;
- Éviter de manger tard le soir;
- Faire cuire les légumes avant de les manger;
- S'hydrater suffisamment (boire entre 1,5 et 3 L par jour), surtout en cas de constipation;
- Éviter l'alcool et la caféine;
- Consommer davantage de fibres solubles (p. ex. le psyllium, l'avoine, le son).
- Éviter la consommation d'aliments qui contiennent des édulcorants artificiels tels que le mannitol, le sorbitol et le xylitol, car ils peuvent provoquer des gaz, des ballonnements ou de la diarrhée;
- S'informer auprès de votre professionnel(le) de la santé sur la pertinence de prendre des probiotiques, car certains d'entre eux pourraient aider à soulager les symptômes.
Certaines catégories d'aliments (p. ex. les légumineuses et certains produits laitiers) sont souvent moins bien tolérées par les personnes atteintes du SII. La présence de certains types de glucides, dits fermentescibles, qui sont moins bien digérés par le système digestif, peuvent en être la cause.
On retrouve ces types de glucides dans l'acronyme FODMAP, qui signifie :
- Éviter les comportements qui pourraient vous faire avaler de l'air (p. ex. consommer des boissons gazeuses, mâcher de la gomme, parler en mangeant, manger rapidement);
- Éviter les repas copieux ou contenant beaucoup de matières grasses;
- Privilégier des plus petites portions;
- Éviter de manger tard le soir;
- Faire cuire les légumes avant de les manger;
- S'hydrater suffisamment (boire entre 1,5 et 3 L par jour), surtout en cas de constipation;
- Éviter l'alcool et la caféine;
- Consommer davantage de fibres solubles (p. ex. le psyllium, l'avoine, le son).
- Éviter la consommation d'aliments qui contiennent des édulcorants artificiels tels que le mannitol, le sorbitol et le xylitol, car ils peuvent provoquer des gaz, des ballonnements ou de la diarrhée;
- S'informer auprès de votre professionnel(le) de la santé sur la pertinence de prendre des probiotiques, car certains d'entre eux pourraient aider à soulager les symptômes.
Certaines catégories d'aliments (p. ex. les légumineuses et certains produits laitiers) sont souvent moins bien tolérées par les personnes atteintes du SII. La présence de certains types de glucides, dits fermentescibles, qui sont moins bien digérés par le système digestif, peuvent en être la cause.
On retrouve ces types de glucides dans l'acronyme FODMAP, qui signifie :
- Fermentescibles;
- Oligosaccharides (p. ex. les fructosanes et les galactanes);
- Disaccharides (p. ex. le lactose);
- Monosaccharides (p. ex. le fructose);
- And (et)
- Polyols (p. ex. le sorbitol et le mannitol).
Si vous avez le SII, vous pourriez tirer avantage d'une alimentation réduite et personnalisée en FODMAP.
Si vous décidez de réduire votre consommation de FODMAP, il est important de les remplacer par des aliments nutritifs et de veiller à ce que votre alimentation soit saine et bien équilibrée.
De plus, certains aliments qui contiennent des FODMAP et qui sont habituellement moins bien tolérés en grande quantité peuvent être tolérés s'ils sont consommés en plus petites quantités.
- Oligosaccharides (p. ex. les fructosanes et les galactanes);
- Disaccharides (p. ex. le lactose);
- Monosaccharides (p. ex. le fructose);
- And (et)
- Polyols (p. ex. le sorbitol et le mannitol).
Si vous avez le SII, vous pourriez tirer avantage d'une alimentation réduite et personnalisée en FODMAP.
Si vous décidez de réduire votre consommation de FODMAP, il est important de les remplacer par des aliments nutritifs et de veiller à ce que votre alimentation soit saine et bien équilibrée.
De plus, certains aliments qui contiennent des FODMAP et qui sont habituellement moins bien tolérés en grande quantité peuvent être tolérés s'ils sont consommés en plus petites quantités.
Consultez un(e) nutritionniste expérimenté(e) dans ce domaine si vous souhaitez tenter cette approche.
Moins bien tolérés Mieux tolérés Légumes Ail, artichaut, asperge, betterave, brocoli, chou, chou-fleur, échalote, oignon, poireau, pois Aubergine, carotte, citrouille, céleri, concombre, courgette, endive, haricot vert, laitue, laitue bok choy, oignon vert (partie verte seulement), panais, poivron, pomme de terre, tomate
Fruits Abricot, avocat, cerise, fruits séchés, mangue, melon d'eau, nectarine, pêche, poire, pomme, prune Agrumes (orange, pamplemousse, citron, mandarine), banane mûre, bleuet, fraise, framboise, fruit de la passion, kiwi, melon miel, raisin
Aliments protéinés Certaines viandes marinées ou transformées, légumineuses, noix de cajou, pistache, produits laitiers (lait, yogourt, fromages frais et mous tels que la ricotta ou le cottage) Produits laitiers sans lactose, certains fromages (brie, camembert, feta), fruits de mer, graines de citrouille, noix de Grenoble, noix de macadamia, oeufs, tempeh, tofu ferme, viande, volaille
Produits céréaliers Blé ou orge (en grande quantité), inuline, maïs, seigle Avoine, épeautre, produits sans gluten, quinoa, riz
Agents sucrants Fructose, mannitol, miel, sirop de maïs, sorbitol, xylitol Aspartame, sirop d'érable, sucre de table
Autres Champignons
Approche psychologique
D'autres affections, telles que l'anxiété, la dépression, les maux de tête et les troubles du sommeil, sont plus courantes chez les gens atteints de SII. Les mesures suivantes pourraient être bénéfiques :
- Faire de l'activité physique;
- S'assurer de dormir suffisamment;
- Mieux gérer son stress;
- Suivre une psychothérapie dirigée.
- S'assurer de dormir suffisamment;
- Mieux gérer son stress;
- Suivre une psychothérapie dirigée.
Approche pharmacologique
Si ces mesures ne suffisent pas à contrôler votre SII, votre professionnel(le) de la santé pourrait vous conseiller des probiotiques, de l'huile de menthe poivrée ou encore vous prescrire un médicament pour soulager certains symptômes.
Quand consulter?
- Si vous avez des saignements lors des selles;
- Si vous faites de la fièvre;
- Si vous remarquez une importante perte de poids;
- Si vous vous sentez fatigué(e) et avez le teint anormalement pâle;
- Si vous avez une diarrhée persistante ou une constipation chronique.
- Si vous faites de la fièvre;
- Si vous remarquez une importante perte de poids;
- Si vous vous sentez fatigué(e) et avez le teint anormalement pâle;
- Si vous avez une diarrhée persistante ou une constipation chronique.